Avec la crise sanitaire et la fermeture des bars et restaurants, d'importants stocks de denrées alimentaires n'ont pas été vendus et approchent maintenant de la date de péremption. Cela représente d'importantes pertes financières pour les artisans, les producteurs. Le commentaire sur des images des entrepôts alternent avec les interviews de Jean-Christophe CAMBIER, brasseur artisanal, de Jean-Paul DECHERF, agriculteur, et de Bertrand ACHTE, Union nationale des producteurs de pommes de terre (UNPT).
Le marché de Rungis connait un succès croissant comme lieu de visite touristique. Un groupe de touristes coréens suit le guide qui les mène du secteur de la fromagerie à celui des fruits et légumes. Chaque mois, il y a environ 1500 touristes qui visitent le plus grand marché de produits frais du monde. La journaliste recueille les impressions du guide Michel Lartigue et d'un vendeur.
L'armée et les CRS sont aux portes de Rungis pour éviter que les agriculteurs n'en fassent le blocus. Dans le secteur de la viande, en prévision du blocage, les horaires de chargement ont été avancées, mais les professionnels ne sont pas inquiets. Depuis l'installation du Marché International à Rungis, personne n'a jamais réussi à en bloquer l'accès. Interviews de Guy Eschalier, président du syndicat des grossistes en viande et de Christian Pépineau, président de la chambre des syndicats grossistes de fruits et légumes.
A Rungis, il n'y a aucun prix affiché sur les marchandises. Les grossistes négocient les prix avec leurs clients au cas par cas et ce, de manière très discrète et secrète. Pierre d'Arco, grossiste en poissons, en explique le principe. Cependant, certains produits ne se marchandent pas, comme les huîtres. A la période des fêtes de fin d'année, les prix peuvent doubler, voire tripler.
"Ici on trouve de tout". Au marché de Rungis, on trouve tous produits alimentaires du quotidien, mais également quelques mets plus surprenants, tels que de la viande de bison, des meules noires de fromage affinées en grotte naturelle de 100 kilos, des énormes pinces de crabes d'Alaska, des citrons "main de Bouddha". Il existe également un bric à brac d'objets décoratifs, avec un surprenant vélo pousse-pousse du Rajastan déniché pari un vendeur.
Le nouveau marché de gros vient d'ouvrir ses portes à Rungis dans le Val de Marne. Les infrastructure modernes permettent à tous les commerçants de disposer d'un "carreau", un espace de vente délimité au sol, relié par un monte-charge au quai de livraison au sous-sol et d'un bureau au 1er étage. Les achats des clients sont pesés sur bascule électronique et l'ordinateur édite une facture pour le client afin qu'il la règle à la caisse. Un commerçant fait la visite guidée de toutes ses installations et parle du premier jour de l'ouverture de ce nouveau marché international. Le journaliste filme une discussion entre un maraîcher et son client.
A Tourcoing, visite d'un atelier de confection textile sous-traitant du groupe Pimkie/Diramode. Dans cet atelier les conditions de sécurité pour les employés sont discutables et les délais de fabrication extrêmement courts. Les pantalons fabriqués sont vendus à 13 francs l'unité aux grossistes de la région. L'inspection du travail se refuse à tout commentaire tandis que le groupe Diramode/Pimkie insiste sur la parfaite légalité des ateliers sous-traitants. Interview de M YOENG, dirigeant de l'atelier Yoeng Confection et de Bernard DUJARDIN, conseiller municipal.
Touchée depuis plusieurs décennies par la crise du textile, Pimkie, fondée en 1971, a annoncé chercher "une solution actionnariale externe". En janvier Philippe Favre, spécialiste dans la gestion d'entreprises en difficulté avait été nommé, Directeur général. La recherche d'un repreneur est vécue par les salariés comme un choc. Interview d'Emmanuelle MERZEAUD, de la CGT.
Près de 400 salariés Pimkie se sont rassemblés devant le siège à La Madeleine. Ils ont protesté contre les suppressions d'emploi annoncées le 14 mai dernier. Les magasins ne seraient pas touchés, il s'agirait de 52 postes en informatique, finances et ressources humaines, et de la moitié des effectifs des dépôts, soit 138 postes à Wasquehal et Neuville-en-Ferrain. La direction présente Pimkie comme quatre entités qu'il faudrait transformer en une seule entreprise, apte à lutter contre la concurrence. Une réunion est prévue entre syndicats et direction. Interviews de Farida LAMNIH, préparatrice de commandes à Wasquehal, Isabelle LEMOINE, DRH Pimkie International, Fabrice DEKYNDT, secretaire du CE-CFDT Diramod (Pimkie), et Valérie PRINGUEZ, délégué CGT Pimkie.
Le groupe Pimkie, en pleine croissance économique recrute dans tous les secteurs. Interview de Georges DZUIDZIA, directeur général du groupe, qui fait le point sur les ouvertures de nouveaux magasins et décrit les profils des postes recherchés. Il affirme que, malgré la crise du textile, l'entreprise continue de s'approvisionner en France. Quant aux postes de responsable de magasin, le mot est à conjuguer au féminin... L'interview est illustré par des images de bureaux et de magasins Pimkie.
Pimkie va entrer dans l'histoire sociale à sa façon. Il s'agit de la première entreprise à vouloir mettre en place un plan de 208 suppressions de postes par le biais de la rupture conventionnelle, un dispositif prévu par la nouvelle loi travail. Evocation de l'inquiétude des salariés, en termes de perte d'emploi et de faible indemnisation de licenciement. Présentation de la procédure simplifiée et sans motif nécessaire pour les employeurs. Interviews de Valérie PRINGUEZ, secrétaire du syndicat "CGT" du Comité d'entreprise de "Pimkie", Joël GRANGE, avocat du cabinet "Flichy Grangé avocats", et d'une employée de "Pimkie" à visage caché.
Le groupe français Smoby vient de signer un accord avec MGA, numéro 3 mondial du jouet, après plusieurs mois de crise et la menace pour les 1300 employés de perdre leurs postes. Ce contrat va aussi permettre à l'entreprise française de pénétrer sur le marché américain. Commentaire sur des images d'illustration, alternant avec la déclaration de Jean Christophe BREUIL, PDG du groupe Smoby, et l'interview de Gilles RIZZI, délégué CGT.
Le tribunal de commerce a choisi SIMBA comme repreneur de Smoby avec à la clé plus de 500 personnes qui seront licenciées. Pierre Gamonet, délégué syndical FO, déplore avant tout le licenciement des 500 personnes. Gilles Rizzi, délégué syndical CGT, constate que leurs préconisations n'ont pas été suivies. Rodolphe Tarnaud, Président d'Abcia, autre repreneur pas retenu par le tribunal, souhaite bonnes chances au repreneur, bien qu'il regrette ce choix. Michaël Sieber, Président de Simba-Dickie group, veut remotiver les employés restants et rassurer les clients.
Des jouets Smoby seront fabriqués au Mexique pour le géant mondial du jouet Mattel. C'est cet accord historique qui a été signé avec Arthur Spear, PDG de Mattel et Jean Pierre Breuil, directeur de Smoby. Dany Breuil explique que toutes les précautions ont été prises pour que Smoby reste gagnant dans la transaction. Pour Athur Spear, ce n'est pas David contre Goliath, mais Goliath avec Goliath.
L'entreprise Smoby s'agrandit, avec l'acquisition de 2 sociétés afin de lui permettre de consolider son implantation en Europe. Dany Breuil, PDG, détaille les deux dernières acquisitions de Smoby et les perspectives d'avenir du groupe.
Les jouets Monneret en difficulté avec 21 millions de francs de déficit ont été racheté par Smoby qui détient 51% du capital du leader mondial de babyfoot. Selon Dany Breuil, PDG de Smoby, ce rachat permettra à Smoby l'ouverture sur certains marchés ou il n'était pas présent. L'entreprise pourra peut être conserver la totalité des salariés.
Chez Smoby, la promotion sociale n'est pas un vain mot. 10 cadres sur 12 sont issues de la promotion interne. Raymond FAVIER qui a débuté à 14 ans dans l'entreprise a inventé 15 des 139 machines utilisées par celle-ci.
Le jouet français en plastique se fabrique dans le Jura et plus précisément à Lavans lès Saint Claude. Ici les jouets sont testés par les enfants de la maternelle avant d'être mis sur le marché. Dans cette entreprise, les jouets sont fabriqués de A à Z, de la conception à la fabrication des moules puis à l'emballage et l'expédition. Dany Breuil (chef des produits) : considère que les jouets produits en France sont plus adaptés aux enfants que ceux fabriqués à l'étranger.
4 ans après son rachat par Simba, Smoby renait après avoir frôlé la catastrophe. Aujourd'hui on agrandit les capacités de stockage, on relocalise la prodcution et on continue d'investir. Interview de Thomas Le Paul Directeur Général Smoby Toys France
Catherine Lalumière, secrétaire d'Etat à la consommation a visité l'entreprise de jouets Moquin-Breuil (marque Smoby) à Lavans lès Saint Claude dans le Jura. André Gueugnot, designer, décrit en quoi consiste son travail. L'entreprise en plein essor pratique la promotion sociale ainsi que la participation comme l'explique Jean Pierre Breuil, le directeur. Catherine Lalumière veut prouver que la fabrication du jouet peut très bien se faire en France.