Antoine Riboud

Interview de Antoine Riboud, pdg de la B.S.N., après les Assises nationales du CNPF qui se sont déroulées le 25 octobre 1972 à Marseille. Il n'estime pas que ses propositions soient utopistes, il est pour lui réellement nécessaire de réformer socialement les entreprises de l'intérieur. A la dernière question du journaliste pour savoir s'il brigue un poste au bureau du CNPF, il répond en souriant : "Ah, çà, jamais!".

Antoine Riboud

Le syndicat intercommunal du lac d'Annecy a reçu de Antoine Riboud, pdg de BSN, la Marianne d'or pour la politique écologique de collecte et de recyclage du verre. C'est la société BSN Emballage qui gère le recyclage du matériau verre. Le président du syndicat intercommunal dit qu'il n'est plus possible de continuer à consommer sans prendre des dispositions pour régler le problème des déchets, qu'il faut mettre l'accent sur le recyclage et le ré-emploi.

Le commentaire sur des images de collecte alterne avec les interviews d'un employé du syndicat intercommunal, de Pierre Hérisson, président du syndicat intercommunal et le discours de Antoine Riboud, pdg de BSN.

Antoine Riboud

Interview du patron de BSN, Antoine Riboud au sujet de la gestion humaine d'une entreprise et de l'éducation des utilisateurs de produits de consommation. Les entreprises ont besoin d'expansion, mais il est possible de trouver les moyens pour adapter les exigences de la technique avec les désirs et les motivations de l'être humain. En tant qu'industriel de l'emballage, il se préoccupe de la pollution, du devenir des emballages perdus. Il parle d'une action menée par l'organisation "Progrès et environnement" pour sensibiliser les consommateurs à la gestion des déchets.

Antoine Riboud

Antoine Riboud, pdg de BSN, à propos de sa conception de l'entreprise, déclare : "l'entreprise doit avoir un double projet : un projet économique et un projet humain". Si l'anticipation de l'évolution des techniques et des marchés économiques est acquise, son groupe tente de prévenir les effets des bouleversements économiques sur le plan social : le nombre de salariés, les qualifications nécessaires, les salaires, les avantages sociaux et les méthodes de management. Il répète qu'il est impossible de "rester tout le temps avec une espèce de procédure hiérarchique copiée sur la procédure militaire".

Antoine Riboud

Reportage dans une usine du groupe BSN près de Reims où une 5ème équipe de travail va être créée. C'est la première fois en France qu'une entreprise tente une expérience de partage du temps de travail pour préserver des emplois. Les entreprises du groupe BSN négocient avec les syndicats l'instauration de cette équipe supplémentaire, qui, si elle permet aux salariés d'avoir plus de temps libre, leur fait perdre des avantages financiers. Les interviews d'un réprésentant de la CFDT, d'un élu de la CGT et de Jean Ferras, président de BSN Reims sont ponctuées par des images de l'usine.

Antoine Riboud

Interview du chef d'entreprise Antoine Riboud, à l'occasion de son élection comme manager de l'année. Il explique que son optique est de concilier les impératifs économiques liés à la gestion d'une entreprise et les conditions de travail des salariés.

Antoine Riboud

Christine Ockrent fait remarquer à Antoine Riboud, pdg du groupe BSN, qu'il est l'un des très rares patrons français à soutenir le projet des 32 heures de travail hebdomadaire. Il répond qu'il est effectivement favorable à cette réforme, mais que "compte tenu de la concurrence européenne et même française, des petites et moyennes entreprise alimentaires, nous ne pouvons pas seuls prendre une mesure de ce type".

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Antoine RIBOUD, ami du violoncelliste Mstilav ROSTROPOVITCH, raconte avec humour et délectation, une anedocte qui les lie. Il avait accompagné le musicien au pied du mur de Berlin en novembre 1989, le lendemain de sa chute. Les allemands de l'est qui passaient, après avoir écouté ROSTROPOVITCH sans le reconnaître, laisser de l'argent à ses pieds, pensant qu'il s'agissait d'un musicien désargenté.

Antoine Riboud

Antoine Riboud, pdg de BSN Gervais Danone est interviewé en plateau par Jean Louis Servan Schreiber. Depuis son discours aux Assises du CNPF de Marseille en 1972, la conjoncture économique a changé. Il explique que pour sauvergarder l'emploi en période de récession économique, il faut anticiper et permettre les reconversions professionnelles. Il n'est pas possible de conserver des emplois d'industrie dont les produits sont devenus obsolètes à cause des évolutions du marché économique. Le problème de l'emploi dépend donc de la politique managériale des entreprises, mais également des décisions politiques, comme pour les questions de réduction du temps de travail ou d'âge de départ à la retraite. BSN porte une attention particulière aux plans sociaux et tente de proposer de nouveaux emplois aux salariés licenciés.

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Antoine Riboud, pdg de BSN, s'exprime sur le rapport de l'homme au travail, du monde de l'entreprise avec l'émancipation individuelle. Les revendications de mai 1968 ont fait tomber une certaine idée du travail, et ont modifié les rapports entre les salariés et l'entreprise. Cela a signé la fin du taylorisme et du système "métro, boulot, dodo". Le travail ne pouvait plus se réduire à un moyen de gagner de l'argent. Le travailleur devait pouvoir utiliser son intelligence, son savoir et exprimé sa liberté. Selon lui, les évolutions technologiques ont également permis l'abolition de l'asservissement de l'homme aux machines. L'homme au travail a changé d'attitude

Antoine Riboud

L'industriel Antoine RIBOUD raconte l'histoire du fameux jour de novembre 1989 où il a accompagné, à sa demande, le musicien russe exilé Mstilav ROSTROPOVITCH devant le mur de Berlin pour qu'il puisse jouer au violoncelle une sarabande de Bach pour fêter la liberté.

Antoine Riboud

Reportage consacré aux Assises du CNPF de Marseille. Le discours de Antoine Riboud, pdg de BSN, sur le progrès social a été l'évènement de ce congrés du patronat. Il est convaincu que l'expansion peut porter le progrès social, que l'entreprise doit être mise au service des besoins collectifs et qu'il est temps de rompre avec le modèle "métro boulot dodo". Si les idées du manager deviendront à terme l'axe de la nouvelle politique patronale, elles n'ont pas convaincu l'ensemble de l'auditoire. Le sujet débute par un extrait de son discours, sur des images des participants. Il est suivi par l'interview de Francois Ceyrac, vice-président du CNPF, qui dit que pour lui "la finalité de l'entreprise c'est d'atteindre les objectifs sociaux en partant de réalités économiques".

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Le président François Mitterrand a visité une verrerie du groupe BSN, dirigé par Antoine Riboud, afin de constater les effets de la mise en place de la réduction du temps de travail, rendue possible grâce à l'instauration d'une cinquième équipe. Cette pratique, négociée avec les syndicats, a permis aux ouvriers, malgré une diminution de salaire, d'abaisser les horaires de travail à 33 heures 35 par semaine et de réduire le nombre de nuits et de dimanche travaillés.

Le commentaire du journaliste sur des images factuelles de la visite, du four, des machines industrielles, du travail des ouvriers précède la déclaration à la presse de François Mitterrand.

Le chef d'état se réjouit de cette entente entre le patronat et les partenaires sociaux sur une nouvelle organisation du travail avant-gardiste. Il rappelle cependant qu'une réduction du temps de travail doit être accompagné par un gain de productivité.