Depuis la fin des années 90 les compagnies aériennes low cost ont changé la donne du marché du transport aérien. Avec Ryan Air, Easy Jet ou encore Transavia le client voyage à bas coût dans un avion où tous les services sont payants et le succès public est au rendez-vous. Mais les coulisses de ce marché ne sont pas très roses : hôtesses et stewards chargés du ménage dans les avions, contrats précaires, salaires minimum…
Vols low cost
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Installée en France depuis une semaine, la compagnie aérienne irlandaise RYANAIR propose comme offre de lancement un vol Beauvais-Dublin (aller-retour) pour 400 Fr. Autre particularité de la compagnie : C'est l'équipage qui nettoie l'avion à chaque escale. Reportage dans les bureaux de la compagnie et à l'aéroport de Beauvais. Microtrottoir de passagers dans le hall de l'aéroport très satisfaits de cette nouvelle offre. Le pilote et capitaine John GOSSE explique le fonctionnement des boissons et plateaux repas payants "Les passagers ne s'en plaignent pas. Ils vont à Paris pour peu d'argent et dépensent plus sur place. C'est excellent pour l'économie française". Monika CASALI, Directrice commerciale AER LINGUS, compagnie concurrente : "Cette compagnie offre de bons prix et nous la qualité et un service. Rapport qualité-prix, nos prix sont justifiés, et les clients acceptent de payer ce prix.".
Air France KLM vient de créer "Transavia" sa compagnie à bas coût qui dessert 9 destinations en Europe et au Maghreb. Les prestations à bord sont payantes mais le prix des billets est attractif. Les passagers interviewés à bord d'un avion de la compagnie semblent satisfaits. Lionel GUERIN, PDG de "Transavia.com", parle de l'avantage de bénéficier de la puissance d'Air France. Matthieu GLASSON de Ryanair est plus pessimiste quant à la réussite d'Air France face aux autres compagnies low cost.
Reportage en Grande Bretagne sur le nouveau modèle des compagnies aériennes "low cost". Pour diminuer leurs frais, ces compagnies proposent des services payants à bord, les atterrissages se font dans des petits aéroports, les hôtesses et stewards s'occupent eux mêmes du ménage et les réservations se font uniquement en ligne. Interview de passagers ravis, d'un steward et de Ray WEBSTER, directeur général d'Easyjet, qui explique que les grandes compagnies ne devraient pas se sentir menacées, et que chaque compagnie doit rester dans son créneau.