Reportage. Une explosion a eu lieu dans l'usine de poudre EURENCO à Bergerac. Le bilan fait état de huit blessés, dont un grave. Commentaire sur images factuelles, images d'illustration, images d'archives alterne avec les interviews de Yannick ALBUCHER, témoin, Jean-Charles JOBART, sous-préfet de Bergerac et Jonathan PRIOLEAUD, maire de Bergerac.
Réunion de crise ce matin à la poudrerie de Bergerac, inquiétude de la CGT à propos de la délocalisation vers la Finlande et l'arrêt total en 2007 de la fabrication de poudre, pour laquelle la société emploi la moitié des 135 salariés du site. Le syndicat vient de mandater un cabinet d'expertise afin d'étudier les éventuels dangers, la sécurité serait mis en cause par le manque d'effectif. Les salariés se tourne vers l'état afin qu'il garantisse l'avenir du site bergeracois.
Au début du 20ème siècle, la poudrerie de Bergerac comptait prés de 15 000 employés. Aujourd'hui, la SNPE a été morcelée en plusieurs entités et l'une des filiales est en passe d'être privatisée. Seul 30 % du personnel serait gardé. Si le groupe espagnol rachète l'entreprise, c'est le produit phare de la SNPE (Bergerac NC) qui ne sera plus fabriqué en France. Le maire de la ville en garde un goût amère.
Michèle Alliot-Marie, ministre de la Défense a commandé 20 000 douilles à fabriquer à la poudrerie Eurenco du groupe SNPE, dès janvier 2006. Elle a également annoncé la mise en place d'un nouvel atelier en 2008 qui équipera des canons pour l'Armée française. L'entreprise bergeracoise a perdu 900 emplois sur 10 ans. Cette commande assurera la pérennité du site industriel avec la création de 30 postes supplémentaires, dès 2008. En alternance, commentaire sur images de l'usine puis les interviews d'André MENGELLE, directeur Eurenco "groupe SNPE" et de Patrick LORGUE, CGT.
La SPNE (Société Nationale des Poudres et Explosifs) a décidé de vendre l'usine de son groupe Bergerac NC (Bergerac Nitro Cellulose), ancienne poudrerie, qui emploient 380 salariés qui produisent des composants utilisés dans la fabrication des vernis et des peintures pour le civil. Les syndicats craignent la fermeture.