Chantal SEBIRE âgée de 52 ans, atteinte d'une maladie incurable et dégénérative, dit qu'elle souhaite en finir avec la vie et les souffrances. Ses trois enfants expriment leurs sentiments face à son souhait de pouvoir mourir chez elle, auprès des siens. Son médecin généraliste Emmanuel DEBOST comprend sa demande mais ne peut aller contre la loi.
Bertrand LEZIER exerce un métier peu courant pour un homme : il est sage femme. Recruté après son stage, il est le seul homme dans un service de 18 personnes. Ils sont actuellement une dizaine comme lui en France à exercer cette profession. Si ce n'est la question du vestiaire, il a le même traitement et les mêmes conditions de travail que ses collègues féminines. Le Dr Bernard BOUCLY, chef de service maternité de l'hôpital de Lens et Danièle ROBAKOWSKI, surveillante en chef témoignent de son intégration. Toutefois, il raconte qu'il est arrivé qu'une patiente le prenne pour le médecin de service alors qu'il accompagnait une femme médecin lors de sa tournée de visite. Il est filmé dans le service de la maternité de Lens et lors d'un accouchement. Il conclue en disant qu'aider à donner la vie à un bébé est toujours très émouvant, et qu'il estime faire l'un des plus beau métier du monde.
Le concours de sage-femme a disparu en 2001 pour être intégré à celui de médecine. Les élèves choississent leur orientation professionnelle et leur spécialité en fonction de leur classement au concours général à la fin de leur première année de médecine. Le directeur de l'école et des étudiants de l'université de Caen donnent leur avis sur la question. L'élargissement du recrutement pose la question de la motivations et de la vocation, notamment des étudiants mal notés qui intégreraient la formation de sage-femme par dépit. Certains étudiants pensent au contraire que l'intégration du concours à la première année de médecine est une opportunité, une reconnaissance du métier et peut participer à susciter des vocations, notamment parmi les hommes. Le journaliste interroge quelques étudiants d'une classe qui compte 3 garçons et 20 filles, sur l'augmentation du nombre d'homme sage-femme.
La journaliste interroge des femmes dans la rue pour savoir ce qu'elles pensent d'un homme exerçant le métier de sage-femme. Dans un deuxième temps, le sage-femme Thierry de LUBAC explique qu'il avait été demandé de "masculiniser" le nom de la profession, mais le terme de "maïeuticien" n'a pas reçu l'aval du conseil national, qui a préféré garder le nom de sage-femme.
François travaille comme sage-femme à la maternité de l'hôpital de la Croix-Rousse. Ils sont cinq hommes a exercé ce métier à Lyon, 80 en France pour 15 000 femmes. Au début de sa carrière, il a eu du mal à trouver un poste à l'hôpital, de nombreux chefs de service étant méfiants vis à vis des hommes pratiquant des accouchements. Il pense que le fait que le métier ait longtemps été exclusivement féminin a desservi la profession. Les inégalités professionnelles entre les hommes et les femmes, tant du point de vue salarial que de la répartition des responsabilités, tendent à évoluer, mais très lentement. Le problème du statut des sage-femmes, quelque soit leur sexe, reste la principale revendication des praticiens grévistes.
Beaucoup de métiers n'ont pas de féminin, certains n'ont pas de masculin, comme sage-femme, profession exercée par Thierry de LUBAC. Il est convaincu du bien fondé de l'implication des hommes dans les processus de la grossesse et de l'accouchement, au même titre que ses collègues féminines. Cette profession n'est ouverte aux hommes que depuis 1982. Il témoigne subir quelques railleries lorsqu'il annonce exercer le métier de sage-femme. Son interview est ponctué par des images de sa famille en balade.
Reportage sur l'annonce par la Haute Autorité de Santé de l'organisation d'un éventuel dépistage systématique chez les femmes du cancer du col de l'utérus qui provoque chaque année la mort d'un millier de femmes.
Interviews du Dr Cédric Grouchka de la Haute Autorité de Santé qui explique qu'il faut que les médecins traitants incitent les femems à faire ce dépistage tous les trois ans et du Dr Joseph Monsonego, gynécologue, qui juge cette mesure nécessaire et même urgente.
Commentaire sur alternance entre images d'illustration et interviews.
Reportage consacré à la commercialisation annoncée aux Etats-Unis, du premier vaccin protégeant contre le cancer du col de l'utérus. Explications concernant les indications et l'action de ce vaccin. Commentaire sur images factuelles et infographie, en alternance avec les inteviews des docteurs Joseph Monsonego et Charles Nahmanovici, gynécologues.
Le tout premier vaccin contre le papillomavirus a été mis hier sur le marché français. Il immunise les jeunes filles contre 4 formes de ce virus responsable en quasi totalité des cancers du col de l'utérus. Micro trottoir interrogeant des femmes sur cette maladie.
Reportage consacré au vaccin du papillomavirus. Garçons comme filles sont porteurs du papillomavirus mais certains sont particulièrement dangereux et se transmet par contact sexuel. Un vaccin existe mais il est peu utilisé. Les plus touchées sont les femmes avec le cancer de l'utérus, du pharynx ou de l'anus. Alors 50 gynécologues appellent à une meilleure vaccination et à un remboursement universel car aujourd'hui il est remboursé en fonction de l'âge de la personne. La ministre de la santé, Agnès Buzyn, aimerait arriver à un taux de vaccination de 60% contre 19% en France aujourd'hui, un chiffre bas par rapport à la moyenne des pays voisins. Un commentaire sur des images factuelles, d'illustration et d'infographie alterne avec l'interview du Pr Israel Nizand, gynécologue-obstétricien, et un micro trottoir.
Reportage consacré au vaccin du papillomavirus, responsable notamment du cancer du col de l'uterus aux garçon pour assurer une meilleure protection de tous. Le sujet détaille les cancers.
Elizabeth BOUVET, de la comission des vaccinations de la haute autorité de santé dit que vacciner les garçons c'est diminuer les transmissions dans les deux sens.
Sujet consacré au papillomavirus et à la possibilité de trouver un vaccin, ce qui préviendrait du cancer du col de l'uterus.
Le docteur Gérard Orth, membre de l'institut Pasteur, dit que le meilleur moyen de lutter contre la maladie est de la prévenir avant de penser à la vaccination et que sur ce point, les partenaires ont une responsabilité.
Répétition au Zénith de l'émission "Tous contre le sida" diffusée ce soir par les 7 chaînes nationales. Interviews de Frédéric Mitterrand et Christophe Dechavanne qui seront les maîtres de cérémonie, puis de Pierre Bergé, vice président d'Arcat Sida souhaite "que cette émission fasse évoluer les mentalités (...) Je préfère le mot passion au mot compassion."
En 2002 les médecins généralistes souhaitaient une revalorisation de leurs honoraires. La négociation s'annonçait rude entre les syndicats de médecins et la CNAM. Certains médecin menaçaient de se déconventionner et de fixer librement le montant des consultations. Rencontre avec le médecin généraliste Vincent Laustriat, qui pour la première fois dévidait de faire grève.
Dans son cabinet, le docteur Laustriat reçoit un patient en consultation. Interviewé il explique : "...depuis que j'exerce je n'ai jamais une durée aussi longue sans augmentation sans revalorisation, donc il est légitime que ce soit revalorisé..."
En région Centre, des médecins ont manifestés pour défendre l'avenir de la médecine libérale. Rencontre avec le docteur François Perrin. Celui-ci a été élu "Généraliste de l'année" par un magazine spécialisé. Interviewé, il fait part de ses inquiétudes dans le cadre de l'exercice de sa profession. Il explique : "...du fait des problèmes budgétaire, nos honoraires sont bloqués pour limiter les dépenses, mais nous nos charges continuent à augmenter".
Michel Chassang, médecin de famille, revient sur les difficultés à exercer le métier de médecin généraliste libéral. Il se plaint, entre autres, de la pression économique exercée sur les médecins. Il dénonce le plan Aubry visant à restreindre les dépenses de la Sécurité sociale.
Enquête sur le revenu mensuel des médecins généralistes à travers l'exemple de Ghislain Ruelland. Rencontre avec ce praticien dans son cabinet où il enchaîne les consultations. Interviewé, il revient sur son quotidien, le nombre de patients par jour, les dépenses de fonctionnement du cabinet.
Interviewé, un médecin de famille parle du difficile exercice de la médecine libérale : les nombreux rendez-vous, l'important nombre d'heures qui engendre la fatigue. Son remède, aller à la campagne se ressourcer.
Certains médecins ne résistent pas à la surcharge de travail à laquelle il font face. Certains abandonnent leur métier. D'autres surmontent comme ils peuvent leurs souffrances. Face à l'augmentation des suicides, la professession tente de s'organiser. Témoignages de deux médecins généralistes qui font part de leurs difficultés.
Le métier de médecin généraliste est un métier harassant. Il exige un fort investissement personnel. Rencontre avec un médecin généraliste qui évoque les difficultés du métier. Interviewé, il revient sur la pression quotidienne, la diminution du nombre de médecin. Il explique : "L'exercice de la médecine générale est devenu économiquement difficile...".