Les trois premières femmes éboueures viennent d'être embauchées par la mairie de Paris, pour nettoyer les rues de la capitale, un métier dur, jusque là réservé aux hommes. Interview de Nathalie GUIGNON, éboueure de la Propreté de Paris : j'ai voulu rester dans ce secteur d'activité. Interview des collègues masculins qui n'y voient rien à redire. Interview d'Yves CONTASSOT, adjoint à l'environnement : en 1917 on avait des photos de femmes éboueures.
A l'occasion de la journée internationale des femmes, Rencontre avec d'entre elles sur leur lieu de travail. L'une, Anne LAMOTTE, a choisi un métier "d'homme", elle travaille sur le chantier de construction de la nouvelle station d'épuration de Rouen, dans un milieu d'homme, elle fait du tri sélectif. L'autre, Danièle LAMARQUE, a un poste à responsabilité, elle est présidente de la Chambre Régionale des Comptes de Haute-Normandie.
Gros plan sur la formation des métiers du bâtiment à l'AFPA qui accueille des femmes en stage. Des financements spécifiques peuvent être accordés pour l'adaptation des postes.
Interview de deux secrétaires dont les propos laissent penser la secrétaire serait la bonne du patron. Jocelyne, 20 ans, secrétaire dans une agence artistique parle de sexisme de la part des supérieurs hiérarchiques masculins qui considèrent leur secrétaire comme leur bonne à tout faire. Elle qui travaille pour une femme voit la différence de comportement de sa patronne vis à vis des tâches subalternes comme faire un numéro de téléphone ou une photocopie. Liliane heintz, animatrice de formation parle des secrétaires comme des personnes dont le rôle est de "rendre propre" son environnement professionnel. Elle fait une analogie entre le classement des documents et le rangement du linge.
Neuf femmes, ouvrières à Creusot-Loire sont en reconversion professionnelle pour échapper au chômage. L'entreprise sidérurgique leur a proposé de faire un stage pour devenir tourneur. Dans cet extrait, on assiste à la rencontre dans l'usine entre trois femmes tourneurs et leurs futurs collègues masculins. On entend en voix off, les réactions divergentes de deux ouvriers tourneurs, l'un hostile au travail des femmes dans cette profession et l'autre agréablement surpris de leurs qualités en tant que tourneurs.
Extrait d'un reportage montrant Sophie dans l'exercice de son métier de chirurgienne, seule femme à occuper cette fonction à l'hôpital Saint-Louis à Paris. Au cours de l'extrait, un collègue chirurgien répond à la question : "Que pensez-vous des femmes chirurgiens ?" et à son tour, Sophie parle de l'attitude de ses collègues masculins à son égard. Les préjugés ont la vie dure.
Interview dans son bus de Yolande DECOURSON conductrice à la RATP. A la question "Pourquoi avoir choisi ce métier ?", la jeune femme répond qu'elle a choisi ce métier d'homme pour des raisons de salaire. Elle évoque les qualités de conduite des femmes machinistes en comparaison avec ses collègues masculins qui ont tendance à "frimer". Elle raconte enfin avec humour qu'il arrive que des passagers hommes lui donnent des conseils de conduite.
Flic, métier d'homme ou de femme ? L'extrait du reportage tente de répondre à cette question à travers les portraits Françoise TEYCHENEY, capitaine de police et Christelle LEBRAS, gardien de la paix. Au commissariat de Champigny sur Marne, on assiste à une discussion entre le lieutenenant de police Luc MESSIER et le capitaine TEYCHENEY : "Quand une femme est enceinte elle est absente, ça pose un problème" dit Luc MESSIER. "Elles ne sont pas enceintes tous les ans !" répond Françoise TEYCHENEY. La nouvelle génération de policiers semble plus ouverte avec le regard de Laurent RAYNAUD, brigadier de police qui travaille sous l'autorité de Françoise TEYCHENEY : "Pour moi ça ne me pose pas de problèmes...C'est une histoire de génération". Filmée dans une fourgonnette de police la nuit, Christelle évoque ses relations avec ses collègues hommes : "L'ancien slogan c'était "la police un métier d'hommes". "Je n'ai jamais ressenti de difficultés... mais à l'issue d'interventions des petites boutades mais les collègues nous acceptent bien quand même". Lors d'une opération de contrôle de nuit avec les agents de la RATP, interview de Hervé VIGUIE qui reconnait des qualités à ses collègues féminines : "Sur le terrain elles sont parfois plus fines que certains hommes. Pour les aptitudes physiques, elles sont à égale valeur. Quand on se trouve entre hommes, on est toujours un peu "gaulois".
Portrait d'Alain LE FAUCONNIER, esthéticien et maquilleur dans un salon de la rue Paradis à Marseille. Au cours d'une séance de maquillage sur une jeune femme, Alain dit ce qu'il aime dans son métier. A la question : "Est-ce-que vous considérez que c'est un métier féminin ?", il répond : "Je pense qu'il n'y a pas de métiers dits "féminins" ou masculins". Chaque personne exerce le métier qui lui plait". Il reconnait ne jamais avoir souffert de sexisme dans sa profession.
Philippe LENGRAND, infirmier, travaille avec 15 femmes. C'est le seul homme de ce service, et sa présence est appréciée dans l'équipe. Dans le service de traumatologie, sa présence est également utile pour des questions de force physique. Tout en faisant son métier, Philippe s'exprime sur les besoins d'hommes dans le service. Lionel BATELI, cadre infirmier du service traumatologie de l'hôpital, évoque la prévalence du profil sur le sexe dans les recrutements. Le commentaire se conclue sur l'avis de Philippe LENGRAND qui souhaite remplacer le terme de "remasculinisation" du métier par celui de "revalorisation".
Le métier de femme de ménage doit désormais se décliner au masculin. Les hommes de ménage sont encore rares mais ils existent et leurs services semblent appréciés. Exemple en images avec Guillaume PLAZZA, 21 ans, homme de ménage salarié chez Solutia et qui travaille chez Madame Marie-Jeanne FADY, 93 ans. C'est le lien social que se crée en faisant le ménage chez les gens qui plait surtout au jeune homme. La vieille dame raconte à Guillaume la manière dont les garçons étaient élevés dans l'ancien temps et trouve désormais que les garçons font mieux le ménage que les filles.
Reportage consacré à Keiss WAHAB, sage-femme, métier traditionnellement dévolu aux femmes et à ses relations avec ses collègues de travail exclusivement féminines et avec les femmes enceintes et les paturientes. Commentaire sur images factuelles, en alternance avec les interviews de Corinne RIOU, responsable des sage-femmes, de Keiss Weiss et d'une femme venant d'accoucher.