Une centaine de Montmartrois, soutenus par quelques artistes, se sont réunis jeudi 22 mars 90, au son de l'accordéon,dans un square de la butte, vestige du maquis de Montmartre. Ils protestent contre un nouveau projet de construction de parking souterrain dont la construction entraînerait la disparition de 23 érables. Ils ont fait baptiser ces arbres par les artistes présents qui ont accroché à chacun d'eux des plaques portant les noms d'artistes montmartrois du passé. Interviews de Montmartroises, et des acteurs Pierre RICHARD, baptisant symboliquement un arbre, et Roland GIRAUD.
La mairie de Paris a décidé de construire un parking souterrain avenue Junot dans le 18ème et déclare que toutes les précautions ont été prises. Les associations de riverains, soutenues par l'acteur Jacques FABBRI, continuent de s'y opposer. Interviews de Maurice DOUBLET, directeur de la société d'exploitation des stationnements à Paris SAEMES, et de l'acteur Jacques FABBRI, habitant du quartier opposé au projet.
Le maquis de Montmartre est enfin classé au terme d'une bataille juridique menée par les riverains durant quinze ans. Il n'y aura donc pas de béton sur les pavés ni ne parking souterain pour mutiler les arbres. Interviews de Jacques FRELAUD, ancien président de l'association Montmartre, et du comédien Jacques FABBRI, habitant du quartier, pour qui cette victoire est la victoire d'une certaine idée de Montmartre, et de France DELAHALLE, présidente du Comité de sauvegarde de Montmartre.
Nouveau rebondissement dans le projet de la mairie du 18ème arrondissement de Paris de construire un parking avenue Junot. Les riverains se regroupent en association pour la défense de leur cadre de vie. Interview de Maud GARZON de l'association pour la protection du sous-sol montmartrois.
Dernière visite de l'équipe de télévision qui réalise et participe au jeu télévisé, bientôt sur les écrans, "Les clés du Fort Boyard". Le fort est prêt, le tournage débutera dans 3 semaines.
Pour 28 000 nouveaux francs, André Aerts, hôtelier à Courchevel, s'est porté acquéreur du Fort Boyard à mi-chemin de l'Ile d'Aix et de l'Ile d'Oléron. La construction de ce fort avait été envisagée par Vauban sous le règne de Louis XIV et achevée par Napoléon III.
Le conseil général de Charente Maritime s'est prononcé pour investir dans des travaux de rénovation du Fort Boyard. Le site va devenir le décor d'un jeu télévisé hebdomadaire de la société de production Tilt qui appartient au groupe Jacques Antoine.
Reportage consacré au projet de rénovation du Fort Boyard. Jean Jacques Fève et sa femme veulent nettoyer et réhabiliter le fort avec la mise en place d'un restaurant et de plusieurs musées. Afin de financer les travaux, il présente leur projet au concours Essor 87.
Le site du Fort Boyard est actuellement en rénovation. Le fort, racheté par la société de production Tilt, est aujourd'hui propriété du Conseil général de la Charente-Maritime pour un franc symbolique. En contrepartie, la société de production est en charge de la destination du site. Il est prévu d'en faire un jeu télévisé qui s'appelera "Les clés du Fort Boyard". L'ensemble des travaux est financé par le Conseil Général et par la société de production Tilt.
Maurice Feschet, producteur de lavande dans la Drôme, dont les récoltes souffrent depuis longtemps du réchauffement climatique, a saisi la justice européenne.
Il veut contraindre l'Union Européenne à agir contre les émissions de gaz à effet de serre.
Cette plainte pour inaction climatique, déposée au mois de mai dernier, vient d'être jugée recevable, et sera examinée par la Cour de justice de l'Union Européenne.
Quatre ONG vont attaquer l'Etat français en justice pour son inaction face au dérèglement climatique. Une pétition en ligne soutient ce projet.
Un court micro-trottoir montre que cette action est pleinement approuvée.
Quatre ONG françaises s'apprêtent à porter plainte contre l'Etat français pour action insuffisante contre le réchauffement climatique. Explications de Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.
Jacques Cardoze s'entretient avec Clothilde Baudouin, porte-parole de l'association "Notre affaire à tous" qui lutte pour la justice climatique à travers les outils du droit. Elle parle du procès de "L'Affaire du siècle", qui a débuté en 2018, et dans lequel, avec trois autres associations, "Notre affaire à tous" met en cause la responsabilité de l'Etat français dans le changement climatique. Ces quatre ONG demandent à l'Etat d'en faire plus pour respecter les engagements de l'Accord de Paris, et faire réduire les émissions des gaz à effet de serre.
Après la pollution aux PCB, l'eau du Rhône est désormais polluée par des polluants éternels, perfluorés PFAS. La plupart des pêcheurs du Rhône ne consomment plus le fruit de leur pêche. Dans l'attente des résultats d'analyses, l'ARS recommande de ne plus consommer les poissons du fleuve. Sur les bords du Rhônes des pêcheurs témoignent de leur adaptation et de leurs craintes.
Une fuite accidentelle de vapeurs toxiques, contenant du téflon, c'est produite à l'occasion d'une phase de fabrication à l'usine Mersen. Ce site élabore des équipements industriels anti-corrosion. Vue extérieure de l'usine Mersen et interview de Sophie Bach, responsable marketing et communication Mersen et du lieutenant colonel Philippe Delalande, chef du site SDIS 54.
Des polluants éternels PFAS ou perfluoré ont été découverts dans l'eau potable de la ville Rumilly en Haute Savoie. Microtrottoir d'habitants. Sur des vues de la ville, d'usines et de réservoirs d'eau potable de Rumilly, interviews de Jean -Pierre Lacombe, Vice président de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie, et Yves Le Breton préfet de Haute-Savoie.
Le sol et l'air de la commune de Pierre-Bénite dans la Rhône ont été pollués par des perfluorés PFAS. En attendant le résultat des analyses, la récolte de la ferme urbaine a été déclarée impropre à la consommation et un arrêté municipal interdit l'utilisation du stade de la commune. Une étude épidémiologique sur la population va être menée. Interviews du maraîcher au milieu de ses plantations de légumes, du maire de Pierre-Bénite de Jérôme Moroge et de responsables de clubs.