A Tourcoing, visite d'un atelier de confection textile sous-traitant du groupe Pimkie/Diramode. Dans cet atelier les conditions de sécurité pour les employés sont discutables et les délais de fabrication extrêmement courts. Les pantalons fabriqués sont vendus à 13 francs l'unité aux grossistes de la région. L'inspection du travail se refuse à tout commentaire tandis que le groupe Diramode/Pimkie insiste sur la parfaite légalité des ateliers sous-traitants. Interview de M YOENG, dirigeant de l'atelier Yoeng Confection et de Bernard DUJARDIN, conseiller municipal.
Touchée depuis plusieurs décennies par la crise du textile, Pimkie, fondée en 1971, a annoncé chercher "une solution actionnariale externe". En janvier Philippe Favre, spécialiste dans la gestion d'entreprises en difficulté avait été nommé, Directeur général. La recherche d'un repreneur est vécue par les salariés comme un choc. Interview d'Emmanuelle MERZEAUD, de la CGT.
Près de 400 salariés Pimkie se sont rassemblés devant le siège à La Madeleine. Ils ont protesté contre les suppressions d'emploi annoncées le 14 mai dernier. Les magasins ne seraient pas touchés, il s'agirait de 52 postes en informatique, finances et ressources humaines, et de la moitié des effectifs des dépôts, soit 138 postes à Wasquehal et Neuville-en-Ferrain. La direction présente Pimkie comme quatre entités qu'il faudrait transformer en une seule entreprise, apte à lutter contre la concurrence. Une réunion est prévue entre syndicats et direction. Interviews de Farida LAMNIH, préparatrice de commandes à Wasquehal, Isabelle LEMOINE, DRH Pimkie International, Fabrice DEKYNDT, secretaire du CE-CFDT Diramod (Pimkie), et Valérie PRINGUEZ, délégué CGT Pimkie.
Le groupe Pimkie, en pleine croissance économique recrute dans tous les secteurs. Interview de Georges DZUIDZIA, directeur général du groupe, qui fait le point sur les ouvertures de nouveaux magasins et décrit les profils des postes recherchés. Il affirme que, malgré la crise du textile, l'entreprise continue de s'approvisionner en France. Quant aux postes de responsable de magasin, le mot est à conjuguer au féminin... L'interview est illustré par des images de bureaux et de magasins Pimkie.
Pimkie va entrer dans l'histoire sociale à sa façon. Il s'agit de la première entreprise à vouloir mettre en place un plan de 208 suppressions de postes par le biais de la rupture conventionnelle, un dispositif prévu par la nouvelle loi travail. Evocation de l'inquiétude des salariés, en termes de perte d'emploi et de faible indemnisation de licenciement. Présentation de la procédure simplifiée et sans motif nécessaire pour les employeurs. Interviews de Valérie PRINGUEZ, secrétaire du syndicat "CGT" du Comité d'entreprise de "Pimkie", Joël GRANGE, avocat du cabinet "Flichy Grangé avocats", et d'une employée de "Pimkie" à visage caché.