A l'occasion des 50 ans du fameux chéque-restaurant, retour sur son histoire et son évolution, allant jusqu'à la dématérialisation. Témoignage d'une utilisatrice de la version dématérialisée (numérique), et interview de Julien Tanguy (directeur-général de Endered France), et de Charles Wong (restaurateur).
Le fameux ticket-restaurant se met un peu au vert avec la possibilité d'acheter tout ce qui est rapidement consommable, et notamment des fruits et légumes, dans le but de favoriser une pause-déjeuner plus équilibrée. Micro-trottoir de clients dans un supermarché, et interview d'un commerçant.
Les célèbres tickets-restaurant vont désormais passer au numérique. Cela fonctionne comme une carte bancaire avec le même terminal et un code secret ou une application mobile qui permet de payer directement avec son smartphone. Témoignage de clients, de François Silvente (restaurateur), et de Serge Ragozin (directeur-général de Monéo Applicam).
Fin du déplafonnement des tickets-restaurant pour payer son déjeuner. En effet, depuis 2 ans, on pouvait les utiliser pour régler jusqu'à 38 Euros, mais maintenant, c'est fini, on revient à 19 Euros, ce qui ne réjouit pas les restaurateurs en cette période de baisse du pouvoir d'achat de la clientèle. Réactions de clients dans un café parisien, et interview de Sébastien Busoz (restaurateur).
Découverte à Montreuil d'une imprimerie fabriquant des faux chèques-restaurant, pour une valeur de 10 millions de Francs, ainsi que des faux billets de banque. Témoignage de Jacques Landriot (président de Chèque-Déjeuner).
Interview d'un restaurateur hostile à l'utilisation des tickets-restaurant, qui explique les raisons de cette hostilité : "Le délai de remboursement d'un mois est trop long, et si on veut le raccourcir, il faut payer un supplément... Et on ne peut pas refuser ces tickets, sinon on perd de la clientèle..." (ses propos sont illustrés par des scènes de vie dans son restaurant).
MICRO-INFORMATIQUE. La société Microsoft, numéro un mondial des logiciels de micro-ordinateurs, lance son nouveau système d'exploitation "Windows 95". Reportage à Washington où de nombreux acheteurs se sont pressés pour acquérir les premiers ce nouveau produit. - De nuit, [plan d'ensemble] façade d'un magasin spécialisé en micro-informatique / interview client faisant la queue devant la boutique : "J'attends Windows 95". - Installation des boites contenant le logiciel sur les étagères du magasin / interview vendeur : "C'est un bon produit". - Equipe de télévision filmant l'intérieur du magasin / interview Karen, 8 ans, qui joue depuis l'âge de 2 ans avec des ordinateurs. - PL foule dans le magasin / Début de la vente à minuit. - Interview client, très fier d'être en possession du logiciel : "Je suis le premier de mon quartier". - PM caisse du magasin. - In. P. GASSOT.
Présent au Salon des Entrepreneurs à Paris, Bill GATES profite de sa participation, pour promouvoir le nouveau système d'exploitation Windows Vista. Ce dernier fait en effet l'objet d'une campagne publicitaire mondiale. Le commentaire sur des images de Bill GATES au Salon des entrepreneurs, d'un feu d'artifice sous la grande arche de la Défense, aterne avec les interviews d'Eric BOUSTELLER, président de Microsoft France, et de Juliette LAPORTE, chef de produits logiciels chez Surcouf.
La justice des Etat-unis propose de scinder l'empire de Bill Gates en deux : Windows d'un côté. Internet et logiciels de l'autre, après que l'entreprise informatique a été reconnue coupable d'avoir violé la législation anti-trust. Le système d'exploitation Windows équipe en effet près de 90% des ordinateurs dans le monde. Il en est de même pour le navigateur internet Explorer qui détient 80% du marché ainsi que les logiciels Microsoft. Dans un magasin de la chaine Surcouf à Paris, un salarié et un client donnent leur sentiment sur le monopole Microsoft : - Interview d'Olivier Théveneau, chef du secteur bureautique chez Surcouf à Paris : "Windows reste le produit qu'il y a sur tous les PC" - Interview de Joël LEFEVRE : "C'est trop. Il faudrait qu'il y ait plusieurs logiciels qui arrivent à voir le jour sans que Microsoft ait le monopole...Microsoft, c'est cher"
Rencontre avec Jean-Philippe COURTOIS, directeur général de Microsoft France : Âgé de 33 ans, le jeune patron, au service de Bill Gates depuis 1988, a adopté les codes de l'entreprise américaine où le tutoiement et la passion au service des objectifs commerciaux sont de rigueur.
Au siège de l'entreprise informatique Microsoft à Redmond dans l'état de Washington, les salariés ont en moyenne 32 ans et travaillent en moyenne 60 heures mais dans une ambiance qui rappelle un campus universitaire : les informaticiens se réunissent en plein air, pique-niquent, jonglent et jouent au basket. Interviewé, Bill GATES, le fondateur de Microsoft, âgé de 33 ans justifie ses pratiques managériales : Il explique qu'il est plus pratique pour lui d'envoyer depuis chez lui des courriers électroniques à ses collaborateurs à n'importe quelle heure plutôt que d'oublier une idée.
Selon un palmarès annuel, Microsoft fait partie des entreprises où les salariés sont heureux de travailler. Le secret : miser sur le bien être. La liberté dans l'emploi du temps, un cadre agréable et les services offerts (conciergerie, salle de sport) décident les candidats à postuler dans l'entreprise. Pascal ANGEE, Benjamin GOHE et Myriam SEMERY, trois cadres salariés de Microsoft témoignent de ces avantages.
La société Microsoft a inventé le MS DOS, un système d'exploitation informatique qui a démocratisé l'ordinateur jusque là réservé aux informaticiens : tout le monde peut désormais, grâce aux logiciels développés chez Microsoft, faire du traitement de texte, de la gestion ou encore jouer sur ordinateur. Bill GATES, l'un des fondateurs de Microsoft est conscient de sa réussite et déclare dans une interview : "J'ai changé le destin des ordinateurs : au lieu d'être très chers et difficiles à utiliser, il y en a des dizaines de millions...".
Un procès du géant du logiciel Microsoft s'ouvre aux Etats-unis. Son patron, Bill GATES, homme le plus riche du monde, est accusé de violer la loi anti-trust au détriment de son concurrent Netscape. En cause : l'utilisation du monopole dans les systèmes d'exploitation pour imposer son propre navigateur sur Internet. Rencontre à Seattle, au siège de la compagnie Microsoft de deux cadres français qui défendent leur patron et la stratégie de l'entreprise : - Jean-François HEITZ, directeur financier de l'entreprise donne son avis vis à vis de son patron Bill Gates : "Quand on dit il veut avoir 90 ou 100% des parts de marché...ce n'est pas ça qui le motive". Images de la salle des marchés dont il a la charge et où les salariés font fructifier l'action Microsoft. - Interviewé dans sa voiture, un salarié de Microsoft déclare : "On pense au business surtout et on pense à rendre les ordinateurs plus faciles à utiliser"
L'entretien coûteux du patrimoine religieux incite certaines villes, comme Rouen, à vendre des églises du centre-ville autour desquelles les projets de reprise se multiplient, comme l'implantation d'une brasserie dans ces lieux... Témoignage de Pierre-Marie Soulat (fondateur Brasserie Ragnar) et micro-trottoir de Rouennais.
A la suite de la dotation-programme de restauration allouée au château de Versailles, reportage sur l'état de délabrement dans lequel sont de nombreux monuments et demeures historiques du patrimoine français, comme par exemple le château de la Massardière à Thuré (Vienne). Autre exemple de sauvetage, le fort Lupin (Charente-Maritime) qui a été vendu aux enchères afin d'échapper à la destruction.
Chaque année, l'Etat vend les bâtiments dont il n'a plus l'utilité ou dont il ne peut plus assurer l'entretien pour des raisons financières. A Cambrai, une prison, fermée depuis huit ans, a été achetée par deux particuliers qui vont transformer les cellules en appartements. Témoignage de Bernard Tribout et Raymond Boisdenghien (les deux nouveaux propriétaires visitant leur nouvelle acquisition), de Jacques Delsard (ancien gardien à la prison), et micro-trottoir d'une voisine.
L'Etat continue à vendre une partie de son patrimoine immobilier et espère récupérer ainsi plusieurs centaines de millions d'euros cette année avec les ventes d'hôtels particuliers et d'immeubles de haut standing, notamment dans les beaux quartiers de la capitale. Témoignage de Emmanuel Schreder (directeur général de "Catella Immobilier").
L'Etat se sépare chaque année de centaines de propriétés immobilières dont il n'a plus l'utilité ou qu'il n'a plus les moyens d'entretenir. Présentation de quelques-unes d'entre elles (centre des Impôts de Saint-Malo, hôtel particulier, siège de Météo France à Paris), interview de Rémi Vienot (administrateur général des Finances publiques), et archives NB INA (1950).