Reportage sur la station Valmenier 1800 qui vient d'ouvrir au public. La station fait face depuis plusieurs années au manque de neige. Interview du maire de la commune Joseph MULET qui explique les dispositions prises pour la saison afin maintenir l'attraction touristique de la commune.
Deuxième partie du reportage consacré au projet de développement de Valmeinier. Interview de Joseph MULET, le maire de la commune. Il détaille le développement des infrastructures touristiques de la station dans les années à venir.
Les projets de développement du village de Valmeinier et de sa station de ski se concrétisent. Interview de Joseph MULET Le maire de la commune. Il explique les différentes phases du projet: la rénovation des 14 hameaux de la commune, et les travaux de la station Valmeinier 1800.
Occupation par les salariés du siège de l'entreprise Lejaby à Rillieux-la-Pape pour protester contre un plan social qui prévoit la suppression de près de 200 postes et la fermeture de trois sites de production en France. Interviews de Chistine PANNETIER, 18 ans d'ancienneté, à propos de leur action, de Maria MICHON, 29 ans d'ancienneté, n'ayant connu que cette entreprise, de Hafida BOUZIT, 36 ans d'ancienneté, parlant de délocalisation et de bénéfices, d'Angeline LADRE, 30 ans d'ancienneté, à propos de leur travail, et d'Esmahan HAXAIRE, 28 ans d'ancienneté, à propos de leur combat.
Six mois après la reprise de l'entreprise Lejaby, présentation de la lingerie de luxe haute couture qui relance la marque à Paris. Alternance d'un commentaire d'un commentaire sur images factuelles, des témoignages quelques salariés dont Fernande MACHADO et de l'interview du repreneur et PDG Lejaby Couture Alain PROST.
Retour sur l'histoire du groupe Lejaby, marquée par une série de rachats par des groupes financiers, et retour sur les licenciements dans les ateliers Lejaby de Bellegarde-sur-Valserine. Interview de Régis PETIT, maire SE de Bellegarde-sur-Valserine : " on ne peut pas attendre de ce modèle industriel qu'il serve 10, 11, ou 12% de taux de rentabilité annuel, alors qu'on sait qu'intrinsèquement ce modèle industriel là était capable d'aller jusque 2,5, 3,5% de rentabilité". Interview de Danielle DU BARRY qui a monté la Scop Savoir-faire Bellegardien avec ses indemnités de licenciement :" les entreprises ne respectent plus rien, les employés sont des pions, et Lejaby c'était ça ". Interview de Brigitte SIGUEROA, déléguée CGT elle a été licencié l'année dernière. Sur les 46 ouvrières licenciées, 10 ont retrouvé du travail. " On ne vaut plus rien, on est plus rien. On se sent humilié. En fait ils nous culpabilisent de ne pas gagner suffisamment d'argent avec nous ". Le reportage se termine par l'intervention de la journaliste Emilie QUENO.
Reportage consacré au salon de lingerie de Paris, qui voit défiler la première collection de Lejaby, depuis le dépot de bilan et sa reprise par les ex salariés. Les ventes sont tirées vers le haut grâce à l'interêt des pays de l'Est, attirés par la tradition de haute couture et le savoir faire français. Commentaires, images factuelles, d'illustration; interviews de Antonina DYL, distributrice exclusive de la marque Lejaby en Ukraine, Colette CANDELA, directrice studio Maison Lejaby.
Retour sur l'histoire du groupe textile Lejaby, dont la création remonte aux années 30 dans l'Ain. Après 9 mois de lutte syndicale et malgré une décision de justice du 19 octobre annulant le plan social, les sites de Bellegarde, Bourg et Le Teil vont fermer.
L'entreprise rhodanienne Lejaby n'a pas participé cette année au salon Lyon Mode City mais a préféré investir ses euros dans la recherche pour lancer en 2007 une nouvelle ligne de soutiens gorge, destinée aux fortes poitrines. En effet, les femmes corpulentes ne trouvent pas toujours des modèles adaptés et esthétiques. Interview de Colette CANDELLA, directrice de la création chez Lejaby et de Florence ROUSSEAU-FERRAND, directrice marketing
Aujourd'hui une boutique de la marque régionale Lejaby ouvre dans le centre de Lyon et dans le même temps la marque de lingerie est lancée sur internet. Un nouvel élan de la maison Lejaby impulsé par son nouveau PDG Jean D'ARTHUYS, nommé en septembre dernier. Interview de Jean D'ARTHUYS, d'Inès PASSOS, responsable de l'atelier montage et de Pascale RENAUX, directrice de la création
Les trois premières femmes éboueures viennent d'être embauchées par la mairie de Paris, pour nettoyer les rues de la capitale, un métier dur, jusque là réservé aux hommes. Interview de Nathalie GUIGNON, éboueure de la Propreté de Paris : j'ai voulu rester dans ce secteur d'activité. Interview des collègues masculins qui n'y voient rien à redire. Interview d'Yves CONTASSOT, adjoint à l'environnement : en 1917 on avait des photos de femmes éboueures.
A l'occasion de la journée internationale des femmes, Rencontre avec d'entre elles sur leur lieu de travail. L'une, Anne LAMOTTE, a choisi un métier "d'homme", elle travaille sur le chantier de construction de la nouvelle station d'épuration de Rouen, dans un milieu d'homme, elle fait du tri sélectif. L'autre, Danièle LAMARQUE, a un poste à responsabilité, elle est présidente de la Chambre Régionale des Comptes de Haute-Normandie.
Gros plan sur la formation des métiers du bâtiment à l'AFPA qui accueille des femmes en stage. Des financements spécifiques peuvent être accordés pour l'adaptation des postes.
Interview de deux secrétaires dont les propos laissent penser la secrétaire serait la bonne du patron. Jocelyne, 20 ans, secrétaire dans une agence artistique parle de sexisme de la part des supérieurs hiérarchiques masculins qui considèrent leur secrétaire comme leur bonne à tout faire. Elle qui travaille pour une femme voit la différence de comportement de sa patronne vis à vis des tâches subalternes comme faire un numéro de téléphone ou une photocopie. Liliane heintz, animatrice de formation parle des secrétaires comme des personnes dont le rôle est de "rendre propre" son environnement professionnel. Elle fait une analogie entre le classement des documents et le rangement du linge.
Neuf femmes, ouvrières à Creusot-Loire sont en reconversion professionnelle pour échapper au chômage. L'entreprise sidérurgique leur a proposé de faire un stage pour devenir tourneur. Dans cet extrait, on assiste à la rencontre dans l'usine entre trois femmes tourneurs et leurs futurs collègues masculins. On entend en voix off, les réactions divergentes de deux ouvriers tourneurs, l'un hostile au travail des femmes dans cette profession et l'autre agréablement surpris de leurs qualités en tant que tourneurs.
Extrait d'un reportage montrant Sophie dans l'exercice de son métier de chirurgienne, seule femme à occuper cette fonction à l'hôpital Saint-Louis à Paris. Au cours de l'extrait, un collègue chirurgien répond à la question : "Que pensez-vous des femmes chirurgiens ?" et à son tour, Sophie parle de l'attitude de ses collègues masculins à son égard. Les préjugés ont la vie dure.
Interview dans son bus de Yolande DECOURSON conductrice à la RATP. A la question "Pourquoi avoir choisi ce métier ?", la jeune femme répond qu'elle a choisi ce métier d'homme pour des raisons de salaire. Elle évoque les qualités de conduite des femmes machinistes en comparaison avec ses collègues masculins qui ont tendance à "frimer". Elle raconte enfin avec humour qu'il arrive que des passagers hommes lui donnent des conseils de conduite.
Flic, métier d'homme ou de femme ? L'extrait du reportage tente de répondre à cette question à travers les portraits Françoise TEYCHENEY, capitaine de police et Christelle LEBRAS, gardien de la paix. Au commissariat de Champigny sur Marne, on assiste à une discussion entre le lieutenenant de police Luc MESSIER et le capitaine TEYCHENEY : "Quand une femme est enceinte elle est absente, ça pose un problème" dit Luc MESSIER. "Elles ne sont pas enceintes tous les ans !" répond Françoise TEYCHENEY. La nouvelle génération de policiers semble plus ouverte avec le regard de Laurent RAYNAUD, brigadier de police qui travaille sous l'autorité de Françoise TEYCHENEY : "Pour moi ça ne me pose pas de problèmes...C'est une histoire de génération". Filmée dans une fourgonnette de police la nuit, Christelle évoque ses relations avec ses collègues hommes : "L'ancien slogan c'était "la police un métier d'hommes". "Je n'ai jamais ressenti de difficultés... mais à l'issue d'interventions des petites boutades mais les collègues nous acceptent bien quand même". Lors d'une opération de contrôle de nuit avec les agents de la RATP, interview de Hervé VIGUIE qui reconnait des qualités à ses collègues féminines : "Sur le terrain elles sont parfois plus fines que certains hommes. Pour les aptitudes physiques, elles sont à égale valeur. Quand on se trouve entre hommes, on est toujours un peu "gaulois".
Portrait d'Alain LE FAUCONNIER, esthéticien et maquilleur dans un salon de la rue Paradis à Marseille. Au cours d'une séance de maquillage sur une jeune femme, Alain dit ce qu'il aime dans son métier. A la question : "Est-ce-que vous considérez que c'est un métier féminin ?", il répond : "Je pense qu'il n'y a pas de métiers dits "féminins" ou masculins". Chaque personne exerce le métier qui lui plait". Il reconnait ne jamais avoir souffert de sexisme dans sa profession.