L'abbé Pierre a lancé un appel à la solidarité pour la création d'une banque alimentaire à destination des plus démunis. Avec fougue, il a interpellé les puissants "vous avez plus de sang sur vos mains d'inconscients que n'en aura jamais le désespéré", et blâmé la "bonne conscience" des riches. Il déplore les cruelles inégalités sociales qui persistent dans le monde et en France. "L'éveil des pauvres a fait éclater l'impuissance des puissants".
La Fondation Emmaus a présenté dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne un rapport sur le logement. "C'est la guerre" : l'abbé Pierre exhorte à tout faire pour gagner cette bataille contre le mal logement.
Lors de son discours du 1er février 2004, l'Abbé Pierre plaide pour la réquisition de logements vides et la construction de logements sociaux pour les personnes démunies. "Malheur à nous, gens heureux, malheur aux enfants des gens heureux". C'est avec virulence et intransigeance qu'il interpelle les "nantis" et fustige leur égoïsme. "Ils veulent que d'abord soit servi leur plaisir de vivre avant qu'aux autres soit donné les moyens de vivre". Il condamne l'abandon du pouvoir à ceux qui ignorent la fraternité.
Interrogé sur l'immigration en France, l'abbé PIERRE rappelle que ce sont les patrons français qui ont été recruter des travailleurs, notamment au Maghreb, pour reconstruire le pays après-guerre. Face aux propos de l'extrême droite, qui trouve qu'il y a trop d'immigrés en France, il ne faut pas oublier que : "C'est pas eux qui sont venus occuper la France avec des armes. Nous avons été occupé leur pays." Ce sont ces mêmes populations, sous domination coloniale française, qui ont été enrôlées pour combattre sous le drapeau français lors des grands conflits du 20ème siècle. Des dizaines de milliers d'entre eux sont morts pour la France. Ces faits historiques ne doivent pas être oubliés pour l'ecclésiastique.
L'abbé Pierre fait une déclaration avant son intervention à l'Assemblée Nationale où doit être débattue la loi SRU (Solidarité et de Renouvellement Urbain) sur le logement social. L'ancien député lance un appel aux députés pour que la dignité des plus démunis soit préservée. Il compte sur le soutien du président de la république et l'incite à utiliser son pouvoir pour obliger les élus locaux à ne pas contourner la loi les obligeant à mettre un minimum de logements sociaux à la disposition de ceux qui en ont besoin.
50 ans après son appel de 1954, l'Abbé Pierre a renouvellé sur la place du Trocadéro son message de solidarité. "La France, un des 6 pays les plus riches du monde. Elle peut...". D'un ton ferme, l'ABBÉ PIERRE apostrophe les pouvoirs publics et dénonce leur manque d'initiative en faveur du logement pour les plus démunis. Il a été reçu par la suite à l'Elysée par le président Jacques Chirac, avant d'aller à la rencontre des familles en attente d'un relogement sur l'Esplanade des Invalides. Avec malice, il glisse que le président lui ayant parlé de locaux vides appartenant à l'état, il a tout de suite demandé l'adresse pour aller les squatter.
L'abbé Pierre définit ce qu'est le mal logement : plusieurs couples partageant un même logement, sans eau, sans toilettes. Selon les chiffres établis par Joseph Wresinski pour le conseil économique et social, il y aurait 2,5 millions de familles mal logées en France. Comparant la situation actuelle avec celle qui existait en 1954, l'abbé Pierre reconnait qu'il y avait au lendemain de la guerre 29% de mal logés et qu'actuellement il n'y en a plus que 9%. Cependant, cela représente actuellement environ 5 millions de personnes : hommes, femmes, enfants et vieillards.
Karl Lagerfeld, aux côté de Bernadette Chirac, exprime sa satisfaction de voir souvent la Première dame avec une de ses créations : "Votre robe de dentelles, vous l'avez depuis longtemps, et vous l'aimez beaucoup apparemment, puisqu'on la voit souvent, et rien ne me fait plus plaisir..." Bernadette Chirac évoque la grande taille de son époux, et le couturier la fait rire en blaguant sur les geishas... Puis elle raconte une anecdote sur le fait que parfois, dans les réceptions officielles, des malotrus marchent sur la traine de ses robes : "Alors je leur dis de me rendre ma robe..."
Avec humour, Jacques Chirac, président de la République, et son épouse, Bernadette, évoquent les raisons du surnom de "Tortue" dont a hérité la Première dame. Jacques Chirac : "Ma femme a toutes sortes de qualités que je reconnais, mais elle prend le temps nécessaire pour faire les choses... Elle est plutôt non pas lente mais... réfléchie... La tortue est un animal familier, sympathique, chaleureux, ça n'a rien de désobligeant d'être comparée à une tortue car elle a gagné par rapport au lièvre..." Bernadette Chirac : "Il faut se donner un peu de temps... Je ne peux pas vivre continuellement dans l'action..."
Bernadette Chirac évoque la nécessité de savoir rire dans ce monde politique par définition très protocolaire, et reconnaît que parfois, elle a elle-même du mal à réfréner un fou rire dans certaines situations cocasses de la vie politique. Claude Pompidou, ex-Première dame, confirme "qu'elle est très amusante et raconte très bien les histoires, elle aime beaucoup rire." Archives où durant la visite du siège du Téléthon, Bernadette Chirac fait montre d'humour en disant qu'elle aurait peut-être besoin d'être pistonnée afin de pouvoir participer au Téléthon...
Interviewée par Allain BOUGRAIN-DUBOURG, Brigitte BARDOT a choisi de vivre dans la solitude. Elle n'a aucun regret car elle a connu tout et a fait le choix de vivre ce qu'il y a de mieux. Survol de la Madrague en hélicoptère qui nous fait découvrir le havre de paix de Brigitte BARDOT.
Brigitte BARDOT, interviewée par Allain BOUGRAIN-DUBOURG, aime regarde la mer et écouter le bruit des vagues. Elle laisse vagabonder son esprit. Elle n'aime pas la mer envahie et où règne la promiscuité. Elle pense que la mer doit être protégée et que les gens étalent leur chair "rose bonbon", ce qui la choque car ils sont vilains.
Les activités de Brigitte BARDOT à la Madrague sont multiples, écrire ses mémoires, répondre au courrier, organiser ses actions en faveur des animaux. C'est ce qu'explique Allain BOUGRAIN DUBOURG qui mène cet interview. Avec beaucoup d'humour elle souligne qu'elle lit comme quand on mange du chocolat et est très triste quand l'histoire se termine. Quant à ses chiens et aux animaux elle se ressource à la Madrague pour repartir au combat et assurer leur défense.
Brigitte BARDOT se promène chaque jour une heure avec ses chiens. Interviewée par Allain BOUGRAIN-DUBOURG à la Madrague,elle lui confie qu'elle est proche de ses chiens. Elle n'a pas toujours besoin de leur parler ce qui fait la différence avec les êtres humains.
La visite de la Baie des Canoubiers avec les célèbres villa "la Madrague" cachée par une forte végétation, la villa de Françoise SAGAN. Interview du guide Stéphane qui évoque ses parents qui avaient répondu à une demande des touristes qui souhaitaient visiter la Madrague.
A la question posée au journaliste par Brigitte BARDOT : "Vous êtes où ici ?", celui-ci répond : "A Saint-Tropez." Aussitôt Brigitte de rétorquer : "Vous êtes chez moi à la garrigue dans un paradis d'animaux qui n'a rien à voir avec Saint-Tropez." Elle a tourné une page et cette nouvelle vie est comme une réincarnation, elle vit une vie très proche de la nature,des animaux, de la vérité, de la douleur et de la joie.
Jane BIRKIN lance un appel pour que les spectateurs fassent des dons pour la recherche contre le SIDA. Elle aborde le problème de la stigmatisation des malades du Sida, notamment les gens du show business qui sont montrés du doigt.
Interview de Jane BIRKIN sur sa peur de vieillir et sur les échecs qu'elle a connu. Elle exprime le besoin pour l'être humain d'obtenir de la reconnaissance même si on est au chômage.
Jane BIRKIN quitte son appartement de la rue de Verneuil à Paris pour se rendre sur un tournage en Espagne. Serge GAINSBOURG et leurs enfants lui disent au revoir avant son départ.