En quelque sorte "remplaçante" de la célèbre piscine Deligny (coulée en 1993 NDD), un nouveau lieu de baignade en plein air sous la forme de piscine flottante voit le jour sur les bords de Seine, la piscine "Joséphine Baker", elle aussi amarrée devant la bibliothèque François Mitterrand. Interview de Gérard Penot (ingénieur à la ville de Paris), de Marc-Dominique Maurel (chef mission piscines externalisées Mairie de Paris), et de Rémi Vieille (ingénieur à la ville de Paris).
Cette année encore, la station balnéaire éphémère de la capitale, dite "Paris Plages", propose de nouvelles activités de jeux et loisirs. Micro-trottoir de promeneurs sur les berges, et interview d'Alban Comyn, concepteur d'une sphère flottante.
A l'occasion de l'ouverture à la circulation du 36ème pont de Paris, le pont Charles de Gaulle, balade sur la Seine à la rencontre des ponts emblématiques de la capitale, et micro-trottoir de Parisiens.
Plus de 10 ans après sa disparition, la célèbre piscine Deligny, qui avait accidentellement coulé en 1993, va revivre. Un projet a en effet était validé afin de reconstruire une piscine sur les berges de la Seine, au pied de la bibliothèque François Mitterrand. Témoignage de Pascal Cherki (adjoint au maire de Paris chargé des Sports), et archives INA de la piscine Deligny, notamment une interview d'Albert Richard (ancien propriétaire des lieux).
Panorama de la vie sur une partie des voies sur berge parisiennes depuis leur fermeture à la circulation automobile l'année précédente et leur transformation en voie piétonne. Micro-trottoir de promeneurs, archives-photos NB de la vie sur les berges de Seine au début du siècle dernier, et interview de Célia Blauel (adjointe à la ville de Paris chargée de l'environnement, du climat et de l'eau) et de Philippe Mellot (historien, auteur de "Vivre à Paris de la Restauration à la Belle Epoque").
Focus sur l'ambiance qui règne sur les quais de Seine en ce mois d'octobre, dans le quotidien parisien, loin de la foule et des loisirs temporaires de l'opération estivale de "Paris Plages". Rencontre avec Henri, un photographe des quais, avec un couple de touristes chinois trouvant le lieu très "romantique !", avec un saxophoniste, Bernard Bringand, répétant ses gammes sous le pont de Solférino, explication historique de l'existence des quais, et document d'archives NB de la vie sur ces quais au début du siècle dernier.
A l'occasion de la nouvelle animation de la mairie de Paris, "Paris Plages", donnant aux Parisiens la possibilité de se prélasser sur les quais de Seine dans un semblant de décor balnéaire, la question restant posée est : bronzage et balade, oui, mais baignade ? La réponse est un non catégorique. Explications avec Olivier Jacque (assainissement de Paris) et le capitaine Michel Constant (brigade fluviale de Paris).
Approche sociologique de Paris avec les deux rives de la Seine, si semblables et pourtant si distinctes, reflet de la traditionnelle différence culturelle et historique "Rive droite, rive gauche".
Promenade parisienne le long de la Seine à la rencontre de cet univers qui a pour point commun l'attrait de ce fleuve ayant fait l'histoire de la capitale. Témoignage de Marie During (guide touristique sur les Bateaux Mouches) qui évoque le Pont Neuf, plus vieux pont de Paris, inauguré sous Henri IV, de Michel Bouetard (bouquiniste quai de la Tournelle), d'une habitante de péniche sur les berges, et d'un acheteur de livre.
Explication du projet de voie express rive droite destiné à faciliter la circulation dans Paris, notamment aux heures de pointe. Ce document propose une traversée de la capitale, en partie en caméra subjective, le long des quais de la Seine, avec au cours de ce périple minuté le journaliste expliquant en quoi ce projet constituera un gain de temps pour les automobilistes. Interview du préfet de la Seine, Raymond Haas-Picard.
En famille ou en classe découverte, de nombreuses activités sont proposées aux vacanciers du lac du Der : ballade vélo, pêche à la ligne, baignade, voile ou sport nautique. Les habitués du camping sont heureux de retrouver les barbecues et les amis. Une classe de jeunes lorrains s'initie à la voile à bord d'optimistes.
Le bassin parisien est protégé des crues de la Seine par des retenues d'eau situés en amont, dont le lac de Der, le plus grand lac artificiel d'Europe. Créé en 1974, il régule le débit des eaux de la Marne, le principal affluent de la Seine. Or à cause des intempéries récentes, il a atteint son remplissage maximum. Pascal Dupras, directeur-adjoint de l'exploitation de l'établissement "Seine et Lacs", et Patrick Glasser, de l'établissement "Seine Grands Lacs" donnent des explications sur le fonctionnement de régulation du lac et de ses canaux.
En Haute Marne, les vendanges précoces des vignobles de champagne annoncent un bon cru. Le secteur de Argentolles et de Rizaucourt ne compte que 17 exploitations en champagne, mais la reconnaissance de la qualité du produit permet d'espérer un développement des exportations. Les images des vendanges et du chai dans une petite exploitation familiale de 11 hectares, alternent avec les interviews de Sylvie et Claire Peligri, viticultrices et de Jean Jacques Daubanton, responsable local du syndicat général des vigneron (SGV) de Rizaucourt et Argentolles.
Le lac artificiel du Der, situé à la limite de la Marne, de la Haute Marne et de l'Aube, a pour fonction de réguler les cours d'eau en amont de Paris, dont la Marne, affluent de la Seine. Il s'agit d'éviter les crues et les inondations dans la région parisienne et d'alimenter, si besoin, en eau la capitale et ses environs. Pour sa mise en eau, trois villages vont disparaître. Avec ses 12 kilomètres de long et ses 7 kilomètres de large, le lac artificel du Der est le quatrième plan d'eau le plus important de France. Il deviendra à l'avenir un haut lieu touristique de la région.
Dans la perspective du tournage du film "Les Chevaliers du Ciel", pour lesquels ils interpréteront les célèbres personnages de Tanguy et Laverdure, deux des acteurs de cette production, Benoît Magimel et Clovis Cornillac, sont venus à la base aérienne 113 de Saint-Dizier pour se familiariser aux conditions de pilotage des avions de chasse.
En pleine période de crise, la fonderie Hachette et Driout modernise son outil de production pour un coût de 12 millions d'euros et s'installe dans un bâtiment de 7000 m(2), afin de faire face à la concurrence des pays émergents. La nouvelle ligne de production permettra de gagner du temps, de l'énergie, de la maintenance et de la matière première. Le temps de production sera divisé par trois rendant les conditions de travail plus agréables. La fonderie travaille pour les secteurs du transport, de l'énergie ou de l'industrie minière. Avec 500 employés, l'usine tourne 7 jours sur 7, 24h sur 24h, plutôt que de délocaliser, elle augmente sa production sur le site profitant ainsi d'une main d'oeuvre expérimentée et réactive. Ce nouvel outil de travail pourra peut-être attirer les jeunes que le secteur a du mal à recruter.
La ville de Saint Dizier, avec ses petites ruelles et ses maisons vétustes, va connaître une extension : Saint Dizier le Neuf, nouveau quartier qui doit accueillir dans quelques années 10 000 habitants. Maurice Lemaire, ministre de la reconstruction et du logement du gouvernement Laniel et Edgard Pisani, préfet de Haute Marne inaugurent les nouveaux quartiers construits à l'extérieur de la ville de Saint Dizier.
Lors du troisième jour de son voyage en Champagne, le général De Gaulle s'est arrêté à Saint Dizier. Le maire, Raoul Laurent, entouré d'une foule immense de ses concitoyens a accueilli le chef de l'état. Lors de cette étape, le général De Gaulle et Willy Brandt, le maire de Berlin Ouest, se sont entretenu à la sous préfecture.
Jean Paul Rouland, à bord d'une Torpédo des années 1920, présente le designer de la R16 et des bus parisiens à impérial : Philippe Charbonneaux. Ce dernier a créé de nombreux modèles pour l'industrie automobile. Il a également dessiné des carrosseries et des chassis sur mesure pour des particuliers. Passionné par les vieilles voitures, dont la fameuse Hispano Suiza, il a créé un musée à Saint Dizier.
La fonderie d'art est une tradition en Haute Marne. Sous l'impulsion du maître de forge Antoine Durenne, l'entreprise GHM a, depuis 1846, fabriqué et exporté dans le monde entier des statues, des fontaines, des bancs publics, des réverbères. La ville de Saint Dizier en est remplie, mais le savoir-faire de l'artisanat haut-marnais a garanti sa notoriété mondiale. La proximité de rivières, de bois, de mines de minerais et d'une carrière de sable silico-argilé naturel ont fait du site de Sommevoire une implantation parfaite pour la fonderie. Eric Blondeau, responsable technique fonderie GHM et Dominique Perchet, membre de l'association de sauvegarde et de promotion du patrimoine métallurgique haut-marnais, reviennent sur l'histoire de cet artisanat local.