En famille ou en classe découverte, de nombreuses activités sont proposées aux vacanciers du lac du Der : ballade vélo, pêche à la ligne, baignade, voile ou sport nautique. Les habitués du camping sont heureux de retrouver les barbecues et les amis. Une classe de jeunes lorrains s'initie à la voile à bord d'optimistes.
Le bassin parisien est protégé des crues de la Seine par des retenues d'eau situés en amont, dont le lac de Der, le plus grand lac artificiel d'Europe. Créé en 1974, il régule le débit des eaux de la Marne, le principal affluent de la Seine. Or à cause des intempéries récentes, il a atteint son remplissage maximum. Pascal DUPRAS, directeur-adjoint de l'exploitation de l'établissement "Seine et Lacs", et Patrick GLASSER, de l'établissement "Seine Grands Lacs" donnent des explications sur le fonctionnement de régulation du lac et de ses canaux.
En Haute Marne, les vendanges précoces des vignobles de champagne annoncent un bon cru. Le secteur de Argentolles et de Rizaucourt ne compte que 17 exploitations en champagne, mais la reconnaissance de la qualité du produit permet d'espérer un développement des exportations. Les images des vendanges et du chai dans une petite exploitation familiale de 11 hectares, alternent avec les interviews de Sylvie et Claire PELIGRI, viticultrices et de Jean Jacques DAUBANTON, responsable local du syndicat général des vigneron (SGV) de Rizaucourt et Argentolles.
Le lac artificiel du Der, situé à la limite de la Marne, de la Haute Marne et de l'Aube, a pour fonction de réguler les cours d'eau en amont de Paris, dont la Marne, affluent de la Seine. Il s'agit d'éviter les crues et les inondations dans la région parisienne et d'alimenter, si besoin, en eau la capitale et ses environs. Pour sa mise en eau, trois villages vont disparaître. Avec ses 12 kilomètres de long et ses 7 kilomètres de large, le lac artificel du Der est le quatrième plan d'eau le plus important de France. Il deviendra à l'avenir un haut lieu touristique de la région.
Dans la perspective du tournage du film "Les Chevaliers du Ciel", pour lesquels ils interpréteront les célèbres personnages de Tanguy et Laverdure, deux des acteurs de cette production, Benoît Magimel et Clovis Cornillac, sont venus à la base aérienne 113 de Saint-Dizier pour se familiariser aux conditions de pilotage des avions de chasse.
En pleine période de crise, la fonderie Hachette et Driout modernise son outil de production pour un coût de 12 millions d'euros et s'installe dans un bâtiment de 7000 m(2), afin de faire face à la concurrence des pays émergents. La nouvelle ligne de production permettra de gagner du temps, de l'énergie, de la maintenance et de la matière première. Le temps de production sera divisé par trois rendant les conditions de travail plus agréables. La fonderie travaille pour les secteurs du transport, de l'énergie ou de l'industrie minière. Avec 500 employés, l'usine tourne 7 jours sur 7, 24h sur 24h, plutôt que de délocaliser, elle augmente sa production sur le site profitant ainsi d'une main d'oeuvre expérimentée et réactive. Ce nouvel outil de travail pourra peut-être attirer les jeunes que le secteur a du mal à recruter.
La ville de Saint Dizier, avec ses petites ruelles et ses maisons vétustes, va connaître une extension : Saint Dizier le Neuf, nouveau quartier qui doit accueillir dans quelques années 10 000 habitants. Maurice Lemaire, ministre de la reconstruction et du logement du gouvernement Laniel et Edgard Pisani, préfet de Haute Marne inaugurent les nouveaux quartiers construits à l'extérieur de la ville de Saint Dizier.
Lors du troisième jour de son voyage en Champagne, le général De Gaulle s'est arrêté à Saint Dizier. Le maire, Raoul Laurent, entouré d'une foule immense de ses concitoyens a accueilli le chef de l'état. Lors de cette étape, le général De Gaulle et Willy Brandt, le maire de Berlin Ouest, se sont entretenu à la sous préfecture.
Jean Paul Rouland, à bord d'une Torpédo des années 1920, présente le designer de la R16 et des bus parisiens à impérial : Philippe Charbonneaux. Ce dernier a créé de nombreux modèles pour l'industrie automobile. Il a également dessiné des carrosseries et des chassis sur mesure pour des particuliers. Passionné par les vieilles voitures, dont la fameuse Hispano Suiza, il a créé un musée à Saint Dizier.
La fonderie d'art est une tradition en Haute Marne. Sous l'impulsion du maître de forge Antoine Durenne, l'entreprise GHM a, depuis 1846, fabriqué et exporté dans le monde entier des statues, des fontaines, des bancs publics, des réverbères. La ville de Saint Dizier en est remplie, mais le savoir-faire de l'artisanat haut-marnais a garanti sa notoriété mondiale. La proximité de rivières, de bois, de mines de minerais et d'une carrière de sable silico-argilé naturel ont fait du site de Sommevoire une implantation parfaite pour la fonderie. Eric Blondeau, responsable technique fonderie GHM et Dominique Perchet, membre de l'association de sauvegarde et de promotion du patrimoine métallurgique haut-marnais, reviennent sur l'histoire de cet artisanat local.
Le contrat "ville, état, région" prévoit sur quatre années un plan de réhabilitation du quartier du Vert Bois à Saint Dizier. Le plan prévoit des travaux de rénovation urbaine, de voiries, d'équipements socio-culturels et de loisirs. Cependant la compression du budget de l'état n'a pas permis de rénover les 2176 logements prévus. Patrick Lépine, directeur de l'office municipal des HLM, espère que les procédures de développement social soient reconduits au niveau de l'état. Face à la crise économique et au taux de chômage de la ville, les mesures pour le logement social sont nécessaires.
Jacques Chirac a visité la base aérienne 113 de Saint-Dizier. La base de l'armée de l'air a deux missions : une mission stratégique avec des avions Mirage porteurs de bombes nucléaires et une mission tactique avec une flotte de Jaguars, chargés de la surveillance aérienne et de l'appui des troupes au sol. Avant de s'entretenir avec le personnel de la base militaire, le premier ministre a effectué un vol à bord d'un Jaguar. Il livre ses impressions à sa descente d'avion.
La ville de Saint Dizier est coupée en deux par la route nationale 4 : de chaque côté d'un no man's land le centre ville historique et le quartier hlm de Vert Bois. Pour retisser du lien social et sortir le quartier du Vert Bois de son enfermement, de nouveaux quartiers seront construits sur ces terres en friche. Une modification de la circulation automobile devra permettre de redonner une cohérence à l'agglomération. L'urbaniste Serge Renaudie et le maire de Saint Dizier, François Cornut Gentille détaillent les travaux nécessaires pour réaliser le projet de rénovation urbaine.
Marie Hélène Rebois se promène dans les petites ruelles, les "voyottes", du quartier de la Noue à Saint Dizier. Elle entame la discussion avec Marcel Dhièvre devant sa petite maison qu'il décore amoureusement : "J'ai rêvé çà la nuit, puis alors je me suis amusé à la décorer le jour".
Le maire Raoul Laurent revient sur la création de la ville nouvelle de Saint Dizier. Il explique qu'en raison d'une démographie galopante, la commune a du créer une nouvelle zone résidentielle au nord-est de la vieille ville. L'élu utilise une carte pour décrire le plan d'urbanisme. L'interview est illustrée par des images de chantiers, de barres d'immeubles et des vues en hauteur des nouveaux quartiers.
Marie Hélène Rebois se promène dans les petites ruelles, les "voyottes", du quartier de la Noue à Saint Dizier. Elle discute avec des habitantes du quartier qui lui parle de la vétusté des habitats et de leur vie dans ce quartier ancien.
Des friches industrielles ont été récemment réhabilitées à Saint Dizier, grâce à un contrat de plan passé entre l'état et la région. Le but est d'attirer sur ce site de nouvelles entreprises, comme l'explique Charles Bresson, président de la chambre de commerce de Haute-Marne. Il s'agit également d'éviter les délocalisations. Une société de serrurerie a profité de cette offre pour développer son activité.