A Valberg, on ne peut plus se passer des canons à neige "nouvelle génération". Et même si la neige "de culture" fait débat, le directeur du domaine skiable, Bernard DUCATI, en témoigne : l'enjeu était de limiter l'impact écologique et de réduire la consommation d'énergie.
Voici 30 ans lors de son apparition, la neige artificielle était considérée comme un gadget. Aujourd'hui, c'est un énorme business qui garantit début et fin de saison. Mais l'utilisation de neige "de culture" fait débat, notamment pour son impact écologique.
Le recours aux canons à neige est aujourd'hui remis en question à cause de leur forte consommation en eau. A Courchevel et dans l'ensemble du domaine des Trois Vallées, le nombre importants des canons à neige provoque une surconsommation en eau. Une règlementation juridique est à l'étude. Interview de Dominique RAMBAUD, de l'ICALPE, à propos de l'utilisation abusive des ressources en eau. Interview de Jean-Pierre PECCHIO, directeur de la station de Courchevel, à propos de l'origine de l'eau utilisée pour le fonctionnement des canons à neige.
Pour ouvrir leurs pistes toute la saison d'hiver, les stations de moyenne altitude se sont dôtées de canons à neige. Exemple à Chalmazel dans la Loire. Interview du directeur de Chalmazel, Guy Ygnard, sur l'utilisation de neige artificielle : "Il n'y a pas de différence entre la neige naturelle et la neige artificielle".