A l'occasion des Journées de la mer, un ostréiculteur de Baden propose une promenade de deux heures au coeur du golfe du Morbihan. Il présente son métier et explique aux visiteurs les différentes phases de développement de l'huître.
Maryse Constantin est ostréicultrice sur le bassin d'Arcachon. Elle explique les difficultés et les contraintes du métier mais également les plaisirs qu'elle en retire.
Lors d'une pêche à l'huître en baie de Quiberon, François Cadoret, ostréiculteur, nous parle de l'évolution de son métier depuis la parasitose de l'huître plate en 1980. Après des travaux d'éradication, un captage a pu être relancé, mais la majorité du naissain doit encore partir en élevage dans d'autres baies. Les ostréiculteurs se sont alors tournés vers l'huître creuse, mais les conditions trop favorables à leur développement les ont rendues hors norme, et presque invendables.
Septembre à Paris. Le marché des Halles reçoit les premières huîtres des différents lieux ostréicoles de France. Avant d'arriver dans la capitale, prêtes à être consommées, l'huître passe par plusieurs phases de développement.
Dans le bassin d'Arcachon, François Barnole, ostréiculteur, explique les différentes étapes d'élevage d'une huître. La première consiste à préparer des tuiles, appelées collecteurs, que l'on enduit de chaux où les naissains apparaîtrons. Au bout d'un an, les collecteurs sont grattés et les naissains récupérés, on appelle cela le détroquage. Ensuite, les huîtres sont semées à la volée dans des parcs. L'étape suivante consiste à récupérer les petites huîtres. Elles sont mises dans des cageots, nettoyées, triées et désolidarisées puis elles sont resemées pour grossir avant d'être commercialisées.
Le centre d'ostréiculture d'Arcachon est un des centres le plus important d'Europe : avant d'être envoyées dans un "train marée" à Paris, la culture d'huîtres subit diverses phases : les embryons d'huîtres ou naissains sont détachées de tuiles, répandus dans des parcs puis récolter, laver, trier.