Certaines espèces animales sont en voie de disparition. En France, les oiseaux ne sont pas épargnés. Entre autres causes, la pollution atmosphérique, l’urbanisation et l’utilisation de pesticides. Retrouvez différents cas exposés ici, celui de la gélinotte, de l’hirondelle de fenêtre ou du milan royal du Massif central.
Disparition des oiseaux
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A Londres, au Royaume-Uni, la population de moineaux a diminué de 70 % ces dernières décennies. Face à l'urbanisation grandissante, la pollution atmosphérique et les pesticides, cet oiseau déserte les parcs et les jardins de la capitale britannique faute d'y trouver de quoi se nourrir correctement. Un ornithologue de la Société britannique de protection des oiseaux, chargé de suivre les populations de moineaux, explique la situation.
En Haute-Loire, dans le Massif central, le milan royal est une espèce encore très présente mais il est aujourd'hui menacé depuis une vingtaine d'années, principalement parce qu'il ingère de la bromadiolone, un rodenticide puissant utilisé par les agriculteurs pour lutter contre les campagnols terrestres. Pendant tout un week-end une opération de recensement et de comptage a été organisée afin de trouver des solutions pour protéger cette espèce en voie de disparition.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, la chasse à la gélinotte, gallinacé cousin du coq de bruyère, est interdite depuis plusieurs années car cette espèce est en voie de disparition. Afin de l'étudier, de la protéger et d'augmenter sa population trois acteurs de poids - l'Office national des forêts, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et les chasseurs eux-mêmes - travaillent côte à côte dans les bois d'Auzet.
Selon des estimations scientifiques 60 % des hirondelles ont disparu en Europe. Parmi les raisons on note la pollution atmosphérique, l'utilisation de pesticides et d'insecticides mais aussi la destruction par l'homme des nids dans les habitations pour cause de nuisance (fientes). C'est le cas de l'hirondelle de fenêtre, présente aussi bien en ville qu'à la campagne car elle niche sous les avancées de toitures. A Treillières (Loire-Atlantique) les services de la ville, aidés par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), ont installé des planchettes sous les toitures de certains bâtiments pour éviter que les fientes ne tombent à terre. L'opération a porté ses fruits, avec dix-neuf couples d'hirondelles présents.
En Ile-de-France les oiseaux nicheurs sont de plus en plus menacés. Les raisons sont multiples : présence d'insecticides, dégradation de l'habitat, suppression de zones humides. C'est ce que l'on peut constater à la base de loisirs de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), où foulques et fuligules sont en constant déclin depuis quelques années. Parmi les mesures visant à les protéger, le renforcement de la végétation sur les bords du plan d'eau, zone où ces oiseaux bâtissent leurs nids.