Reportage sur la grande quantité de méthane produite par les vaches en mangeant, et dont le rejet est une source de pollution importante. Interview du professeur BRUGER, de l'école Vétérinaire de Maison-Alfort. Le sujet est traité de manière humoristique.
Les matières plastique posent des problèmes de pollution : lorsqu'elles sont brûlées, elles dégagent de l'acide chlorhydrique et des dyoxines. L'Italie et l'Allemagne ont déjà pris des mesures pour en limiter la consommation (taxes sur sacs et bouteilles en plastique), rien n'est encore prévu en France, à part l'obligation d'utiliser des filtres contre le chlore quand on brûle le plastique. Images factuelles de décharges et des déchets plastiques alternant avec l'interview de Brice LALONDE qui alerte notamment sur les conséquences pour les animaux marins : "Les tortues marines sont en danger : elles prennent les sacs plastique pour des pieuvres et elles meurent étouffées.
L'Institut IFREMER a récemment réalisé une campagne de surveillance montrant l'impact des sacs plastiques qui polluent le fond des mers et intoxiques les poissons. Images factuelles des prélèvements en mer et d'un laboratoire d'analyse qui alternent avec l'interview de François GALGANI du laboratoire ecotoxicologie IFREMER à Nantes, qui alerte sur les mutations génétiques en cours.
Chaque année, des volontaires consacrent une semaine de leurs congés à la protection de l'environnement. Cette main d'oeuvre bon marché, permet aux communes d'entretenir certains sites sans dépenses supplémentaires.
La 10ème édition du salon international du tourisme se derule jusqu'a dimanche à Saint Jacques de la Lande. Pres de 500 exposants sont présents. Le plus petit stand, est celui du tourisme solidaire. Joël Rezé propose 3 destinations : le mali, le Burkina faso et le Sénégal pour vivre l'Afrique au quotidien.
Le gîte et le couvert gratuits, en échange de quelques heures de travail par jour : c'est une formule de vacances solidaires qui séduit de plus en plus de voyageurs à travers le monde. Grâce à des sites internets comme "HelpX", les touristes et leurs hôtes se rencontrent en quelques clics. Exemple à Saint Martin d'Oydes en Ariège où un jeune couple catalan est venu prêter main forte ces jours-ci à un producteur de lait de chèvre.
La fédération française des gîtes veut s'inscrire dans une démarche citoyenne. Grace aux éco gîtes il est possible de développer un tourisme alliant plaisir et responsabilité.
Une agence de voyage "solidaire" prépare un groupe à un départ au Bénin pour un mois. Interview de Isabelle WILLET, consultante, de Aurélien SEUX, agence de voyage "Double sens", de Florent MARCOUX, organisation "Aide et action"
Témoignages de touristes français venus en Mongolie pour découvrir les grands espaces et être au contact de la population locale dans une démarche responsable. Interview d'un nomade "Ces touristes font attention à tout, ils sont bien éduqués et ne jettent rien dans la nature". Interview de Joel RAUZY, organisateur de ce voyage
Témoignagnes d'un couple parti en Tanzanie avec Tamadi, une association labélisée "Tourisme équitable et solidaire". Ils évoquent des souvenirs de rencontres enrichissantes avec la population locale en feuilletant un album photo. "L'argent qu'on donne au moins on sait où il va".
La militante écologique Camille Etienne expose à Valérie Pécresse une carte du monde à +4 degrés et en explique les conséquences. La jeune activiste se dit "terrorisée" à l'idée de voir arriver la candidate pour les présidentielle au pouvoir.
Lors d'un voyage en Auvergne, la militante pour le climat Camille Etienne, explique comment elle a décidé de se passer de l'avion. Le déclic lui est venu après avoir calculé son empreinte écologique.
"Je serai là, je vais le connaître ce monde, l'urgence elle est là maintenant et il n'y a pas d'autre choix que de faire cet élan de vie". Camille Etienne, porte-parole du mouvement pour le climat "On est prêt", expose son engagement pour l'environnement et contre le réchauffement climatique.
A Londres, au Royaume-Uni, la population de moineaux a diminué de 70 % ces dernières décennies. Face à l'urbanisation grandissante, la pollution atmosphérique et les pesticides, cet oiseau déserte les parcs et les jardins de la capitale britannique faute d'y trouver de quoi se nourrir correctement. Un ornithologue de la Société britannique de protection des oiseaux, chargé de suivre les populations de moineaux, explique la situation.
En Haute-Loire, dans le Massif central, le milan royal est une espèce encore très présente mais il est aujourd'hui menacé depuis une vingtaine d'années, principalement parce qu'il ingère de la bromadiolone, un rodenticide puissant utilisé par les agriculteurs pour lutter contre les campagnols terrestres. Pendant tout un week-end une opération de recensement et de comptage a été organisée afin de trouver des solutions pour protéger cette espèce en voie de disparition.
Dans les Alpes-de-Haute-Provence, la chasse à la gélinotte, gallinacé cousin du coq de bruyère, est interdite depuis plusieurs années car cette espèce est en voie de disparition. Afin de l'étudier, de la protéger et d'augmenter sa population trois acteurs de poids - l'Office national des forêts, l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et les chasseurs eux-mêmes - travaillent côte à côte dans les bois d'Auzet.
Selon des estimations scientifiques 60 % des hirondelles ont disparu en Europe. Parmi les raisons on note la pollution atmosphérique, l'utilisation de pesticides et d'insecticides mais aussi la destruction par l'homme des nids dans les habitations pour cause de nuisance (fientes). C'est le cas de l'hirondelle de fenêtre, présente aussi bien en ville qu'à la campagne car elle niche sous les avancées de toitures. A Treillières (Loire-Atlantique) les services de la ville, aidés par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), ont installé des planchettes sous les toitures de certains bâtiments pour éviter que les fientes ne tombent à terre. L'opération a porté ses fruits, avec dix-neuf couples d'hirondelles présents.
En Ile-de-France les oiseaux nicheurs sont de plus en plus menacés. Les raisons sont multiples : présence d'insecticides, dégradation de l'habitat, suppression de zones humides. C'est ce que l'on peut constater à la base de loisirs de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), où foulques et fuligules sont en constant déclin depuis quelques années. Parmi les mesures visant à les protéger, le renforcement de la végétation sur les bords du plan d'eau, zone où ces oiseaux bâtissent leurs nids.
En direct sur le plateau de "La marche du siècle", le maire de Paris Jacques Chirac réitère sa promesse (faite deux ans auparavant) d'aller se baigner dans la Seine d'ici trois ans pour prouver les progrès en matière d'assainissement du fleuve.