Au moment de la guerre d'Espagne, l'écrivain, Stephane Spender, engagé dans les Brigades Internationales, raconte qu'il a été tenté par le communisme. Ce dernier lui semblait alors seul capable de résister à Hitler et au nazisme.
Simon LEYS, auteur d'"Orwell, l'horreur de la politique" rappelle combien la guerre d'Espagne représenta une étape décisive dans son engagement politique et sa découverte d'un véritable socialisme.
Récit de la mise en orbite du deuxième satellite par François de Closets. Il raconte aussi que le premier a été lancé le 24 avril 1970, mais qu'on a aucune image. Les seuls images qu'il a à présenter sont des foules chinoises applaudissant.
En Chine, les autorités veulent rattraper leur retard en matière de conquête spatiale. Les masses populaires s'y intéressent de plus en plus. On amène les enfants au musée de l'espace de Pékin. Et plus de 400 élèves se forment pour cette conquête au Lycée de l'Espace.
Visite du Centre Médico-technique de l'Espace en banlieue de Pékin, en compagnie du spationaute français Patrick BAUDRY. Il s'agit du centre d'entraînement des cosmonautes chinois.
Reportage consacré au problème de l'immigration clandestine sur l'île de Mayotte, où des Comoriennes viennent acoucher pour donner à leurs enfants la nationalité française, en vertu du droit du sol, droit remis en question par le ministre des Outre mer François Baroin. Dans les bidonvilles de la capitale, 80% des habitants sont des clandestins. Les mères mahoraises demandent l'expulsion des étrangers car les écoles sont surchargées. Une citoyenne française de Mayotte exprime sa peine mais estime que ces clandestins doivent comprendre et "rester chez eux" : "ils sont trop nombreux à Mayotte". Zahara, comorienne en situation irrégulière, demande qu'on accorde au moins à ses enfants le droit français. Les interviews alternent avec un commentaire sur des images d'illustration, d'archives et infographiques.
A Mayotte, qui a choisi de rester française au moment où les autres îles des Comores décidaient de devenir indépendantes, le sous-développement est criant, notamment dans l'agriculture. Ses ressources constituent pourtant sa seule richesse et pourraient la conduire vers l'auto-suffisance. Une école d'agriculture vient d'ailleurs d'ouvrir. La principale ressource est l'ylang ylang. Nombreux plans de femmes mahoraises travaillant. Rencontre avec le propriétaire d'un domaine familial qui évoque l'augmentation du SMIC.
Malgré ses paysages de carte postale, Mayotte reste une destination touristique peu connue, qui souffre principalement d'une mauvaise image liée à des problèmes d'insécurité. Le reportage se compose d'un commentaire sur images factuelles alternant avec les interviews de touristes : un plongeur affirmant n'avoir jamais vu d'aussi beaux fonds sous-marins, une jeune femme estimant qu'il n'y a pas de tourisme de masse et de Yasmina BAUBET, responsable "Les bangas de mayotte".
A Mayotte, un jeune habitant dit se sentir français et avoir voté "pour rester français" au référendum de février 1976 afin "d'être libre"... La situation économique est difficile. Beaucoup de produits de première nécessité manquent en raison notamment du blocus établi par les Comores. Les habitants se retrouvent sur la plage pour discuter...
Rencontre avec Zéna M'DERE, figure historique du mouvement des femmes mahoraises, qui a marqué l'histoire de son île et qui a reçu la Légion d'honneur. Dans les années 60, ces femmes se sont révoltées pour être reconnues : "A l'époque nous vivions comme des animaux sauvages... mais ici les femmes ont toujours su se débrouiller seules". Le mouvement de ces femmes a donné naissance au MPM et Zéna M'Dere est devenue une femme politique reconnue. Elle évoque son inquiétude concernant le statut de l'île et parle de la vie meilleure des femmes mahoraises à l'heure actuelle. Ses propos alternent avec les images de la remise de la Légion d'honneur par Louis Le Pensec et avec l'interview de Moina SIADI, une commerçante mère de famille. Selon cette dernière, les femmes qui travaillent à Mayotte sont encore une minorité.
Mayotte sera la seule île à sans doute voter "non" demain lors de la consultation sur l'indépendance des Comores. Marcel HENRY, l'un des leaders du parti mahorais, rappelle qu'entre 1841 et 1912 Mayotte était déjà la seule île française de l'archipel. Ahmed ABDALLAH, président du Conseil du gouvernement, en visite à Mayotte, considère quant à lui que les conditions ont changé et parle "d'un esprit colonial".
Le vote de la loi pénalisant la négation des génocides a entraîné la rupture des relations diplomatiques entre la France et la Turquie qui a rappelé son ambassadeur en France. Dans la foulée, des Franco-turcs ont manifesté à Paris contre cette loi. Extrait d'une déclaration de Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc, réactions de plusieurs manifestants et de Patrick Devedjian, député UMP des Hauts-de-Seine.
Le Parlement français a définitivement adopté une proposition de loi de reconnaissance du génocide arménien de 1915. Ce vote a été acquis à l'unanimité de la cinquantaine de députés présents dans l'hémicycle, qui se sont levés pour applaudir l'adoption. Micro-trottoir, extrait du discours de Patrick Devedjian, député RPR, évoquant ses ancêtres, et interview de Kaya Turkmen, premier conseiller de l'ambassade de Turquie en France, exprimant sa déception.
La France vient de reconnaître officiellement le génocide arménien de 1915 par un vote à l'Assemblée nationale. Images d'archives et photographies rappelant l'ampleur de ce drame, les 2/3 de la population arménienne vivant en Turquie exterminés, soit 1,5 million de personnes...
Compte-rendu de la visite du Président français Jacques Chirac en Arménie, marquée par l'hommage aux victimes du génocide et par son appel à la Turquie pour "qu'elle reconnaisse ses erreurs" (sic). Extrait du discours de Jacques CHIRAC et interview de Patrick Devedjian. Plateau en situation Véronique Saint-Olive.
A Lyon, des associations franco-turques ont manifesté pour protester contre la construction d'un mémorial du génocide arménien près de la place Bellecour. Explications de Sevda Gog, responsable du comité de solidarité franco-turque, et de Jules Mardirossian, association du mémorial du génocide arménien.
Aide humanitaire française pour l'Arménie, en guerre depuis cinq avec l’Azerbaïdjan : un avion cargo affrété par le gouvernement français et chargé de 36 tonnes d'aide humanitaire, fournies par la Fondation "Aznavour pour l'Arménie", a quitté Paris pour Erevan, la capitale. Interview du chanteur.
Sur le plateau de Bernard Pivot, le réalisateur Henri Verneuil, d'origine arménienne, à l'occasion de la sortie de son film "Mayrig", évoque (sujet autobiographique du film) son arrivée en France, avec ses parents, à 4 ans, rescapé du génocide arménien : "C'est une dette de reconnaissance envers la France qui m'a accueilli sans me demander de renier mes origines... Je me suis intégré dans une deuxième culture, la culture française, tout en gardant la première... La reconnaissance, ça dure toute la vie..."
Les comédiennes Rosy Varte et Alice Sapritch évoquent leurs origines arméniennes communes : "Je suis née à Constantinople, et j'avais 3 mois quand mes parents sont venus en France, donc je ne connais pas du tout ce pays et n'y suis jamais allée..." (R. Varte), "Je suis venue très jeune en France, née à Istanbul, mais mon père étant professeur de français, j'ai été élevée dans cette langue et, contrairement à Rosy, je ne parle pas du tout arménien..." (A. Sapritch).
L'heure est à la solidarité dans la communauté arménienne de France après le terrible tremblement de terre qui a touché l'Arménie (URSS) et a fait près de 30 000 morts. Explications de Mme Kouyoumdjian (SOS Arménie), Asnik Aroutiunuan (jeune Arménienne), et M. Bilian (Radio Ayp-Arménie).