A Paris, plusieurs jeunes femmes espagnoles expliquent qu'elles sont venues en France pour trouver du travail et avoir un meilleur salaire. Elles se plaisent à Paris, même si elles préfèreraient être en Espagne...ou être touriste. Elles souhaitent pour la plupart rester en France.
Invité à l'occasion de la parution de son dernier livre "L'Algarabie", l'écrivain Jorge SEMPRUN parle de son double attachement, à l'Espagne et à la France.
Laure ADLER s'entretient avec l'écrivain Michel del CASTILLO, qui avait cinq ans lorsqu'il fut interné dans un camp de concentration français. Il évoque quelques souvenirs de cette période.
Lors d'un déjeuner en famille, le chanteur espagnol Paco IBANEZ se dit fatigué d'entendre toujours la même chose sur le passé de son pays, qu'il a quitté très jeune. Il préfère se tourner vers l'avenir. Sa mère raconte comment elle est partie en France avec son mari, juste avant l'arrivée des fascistes. Son époux est mort en France sans avoir revu son pays. Elle ne souhaite quant à elle pas retourner en Espagne...
Une histoire de 61 ans d'amitié unit trois femmes : Mimi, Jacqueline et Francine. Leur amitié est née sur la plage d'Argelès où s'est échouée en 1939 la retirada, l'exode républicain espagnol fuyant le régime franquiste. Plus de 100000 réfugiés furent regroupés dans le camp de concentration d'Argelès, parmi eux le père de Jacqueline. Les parents de Mimi aideront sa femme et ses filles à traverser la frontière pour le retrouver. Jacqueline a deux ans quand elle arrive dans le camp. Mimi et Francine lui apportaient souvent à manger. Depuis, l'amitié n'a jamais faibli entre ces trois femmes. Les propos des trois femmes sur leur histoire et leur amitié alternent avec des photos de famille et des images d'archives de l'exode.
Virgilio PENA est un réfugié républicain espagnol qui a rejoint la résistance française pendant la Seconde guerre mondiale. Arrêté, il a été torturé et déporté à Buchenwald. Puis il a décidé de faire sa vie en France. Il témoigne.
Dans le nord pas de calais, un couple de la première génération d'espagnols parle de son insertion en france. Contrairement à son mari, la femme ne se sent pas tout à fait intégrée. Ils sortent peu. Ils ont l'intention de repartir en espagne quand ils seront à la retraite.
Reportage sur le tournage d'un film sur la retirada, avec la reconstitution du camp d'Argelès. Cette première est une coproduction franco catalane tv3 kalimago. Aucun figurant n'est là par hasard, il s'agit souvent de se rapprocher d'une histoire familiale douloureuse. Les images du tournage alternent avec l'interview de figurants, de Felip SOLE, le réalisateur et de François BOUTONNET, co-producteur Kalimago, qui évoque la mauvaise conscience de la France et l'impossibilité pour les réfugiés espagnols de témoigner pendant longtemps.
Artur LONDON, homme politique tchécoslovaque communiste, évoque les Brigades Internationales lors de la Guerre d'Espagne, dont il a fait parti. Pour lui, ces brigades représentaient une "grande valeur morale, politique et militaire de par leur courage et leur abnégation" alors qu 'elles étaient faites d'hommes de différents pays et qui ne parlaient pas la même langue.
Lecture d'une lettre de Simone Weil adressée à Georges Bernanos où elle témoigne des exactions commis pendant la Guerre d'Espagne. Elle est illustrée de photos prises pendant ce conflit.
Interrogé par Claude SANTELLI sur son engagement lors de la guerre d'Espagne, André MALRAUX parle de la fratrenité et de l'illusion lyrique qui stimule toute révolution.
Jean-Loup Bernanos raconte comme son père, Georges Bernanos est passé de nationaliste à opposant anti-franquiste. Lors de la Guerre d'Espagne l'écrivain séjourne à Majorque et de par son éducation catholique est plus favorable à Franco. Mais face aux horreurs de la répression franquiste et à la complicité du clergé local, il devient un fervent opposant au régime et sa tête est même mise à prix.
Dans cette interview, André Malraux, aviateur engagé dans la Guerre d'Espagne, parle de celle-ci comme l'acte 1 de la Seconde Guerre Mondiale. Pour lui si l'Espagne républicaine n'était pas sauvée, il s'en suivrait forcément une grande guerre européenne.
Récit de la participation de l'écrivain Ernest Hemingway à la guerre d'Espagne en tant que journaliste et dont il en sortira le livre "Pour qui sonne le glas".Quelques uns de ses articles sont lus avec en illustration des photos de lui.
André Malraux, aviateur de l'escadrille Espana, pendant la Guerre d'Espagne évoque les Brigades Internationales. Il compare ces combattants étrangés engagés contre l'armée franquiste à des révolutionnaires de l'An 2.
Interview de l'écrivain Arthur Koestler chez lui à Londres. Il raconte l'époque où correspondant de guerre pour le journal News Chronicle, il fut arrêté et emprisonné. Dans cette prison de Séville, où il resta trois mois, il vivra une expérience intérieure quasi mystique qui lui inspirera son "Testament Espagnol
Artur London, homme politique tchécoslovaque communiste, évoque son engagement dans les Brigades Internationales lors de la Guerre d'Espagne. Pour lui "la Démocratie était extraordinaire pour sa génération et l'engagement dans les Brigades Internationales était passioné et conscient". Il décrit l'Espagne comme banc d'essai pour Hitler et Mussolini.
Le poète Stephen Spender évoque les différents écrivains anglais qui se sont engagés dans les Brigades Internationales, une organisation anti-fasciste qui regroupée des combattants venus de l'étranger et de tous horizons.
Urbain Thevenon et le Dr Martinet, qui ont connu Simone Weil parlent de l'engagement de la philosophe dans les Brigades Internationales pendant la Guerre d'Espagne. Apparemment, maladroite dans le maniements des armes, elle fest reléguée en cuisine où ça ne se passe pas mieux. Sa famille la ramène en France rapidement.