Michel HONORIN se trouve au "Beach Camp" (camp Al-Shati), un des 8 camps de réfugiés palestiniens à Gaza et où vivent près de 60 000 personnes. Le journaliste fait le point sur la situation dans le camp sur des images de vie quotidienne des réfugiés, avec beaucoup d'enfants dans les rues.
Dans un camp de réfugiés palestiniens près d'Amman en Jordanie, Roger LOUIS interroge un père de famille qui vit dans une salle de classe réquisitionnée et surchargée : il dit (en arabe) : "Notre seul espoir est de retourner chez nous, si les Israéliens nous en empêchent, nous ferons la guerre, nous sommes prêts à vivre ici le temps qu'il faudra mais la Palestine est notre pays, nous sommes prêts à mourir pour y revenir". Il montre ses garçons du plus grand au plus jeune : "S'il le faut, celui-ci va mourir et celui-ci et celui-ci, mais le petit dernier, lui, rentrera chez lui".
Après la décision de l'ONU de partager la Palestine et de créer un état juif, la population arabe a réagi violemment et des troubles ont éclaté à Jérusalem. La population des quartiers juifs a commencé à fuir devant les exactions et les incendies.
Le problème des réfugiés palestiniens débute avec la création de l'état d'Israël. Si l'exode débuté en mai 1948 à la suite de tueries, devait être temporaire, au moment de l'armnistice, il avait 500 000 palestiniens réfugiés dans les pays arabes voisins. Pour l'UNRWA, l'office des Nations Unies en charge des réfugiés de Palestine dans le Proche Orient, le statut de réfugié est attribué à une personne, ou à son enfant, qui avait sa résidence en Palestine au moins deux ans avant le conflit de 1948 et qui a perdu son foyer et ses moyens de subsistance. Il y a 1,3 millions de réfugiés palestiniens répartis dans des camps de réfugiés à Gaza, en Syrie, en Jordanie et au Liban. Des images de réfugiés traversant le Jourdain illustrent les explications du journaliste.