Reportage sur l'inauguration officielle du SHAPE, le Grand quartier général des puissances alliées en Europe, sur un emplacement situé à Louveciennes, à côté de Rocquencourt. Le SHAPE, dont le président Vincent Auriol, accompagné du ministre de la Défense Jules Moch, remet les clés au général Eisenhower, a été le siège du quartier général de l'Otan jusqu'en 1967. Après le retrait de la France du commandement militaire de l'Otan, le SHAPE a été transféré en Belgique.
Plus de 40 ans après l'avoir quitté, la France a repris sa place dans le commandement de l'OTAN. Elle récupère le commandement de Norfolk aux États-Unis, ainsi qu'un commandement opérationnel. Les officiers français vont également réintégrer le comité des plans de défense. Le général BOUT DE MARNHAC (commandant de la région Terre Sud Est) explique l'importance de Norfolk dans l'OTAN. Son interview alterne avec des images illustrant le rôle de l'OTAN dans le monde.
Au cours de cette conférence de presse, le général de GAULLE affirme l'indépendance de la France vis à vis des organismes internationaux comme l'ONU qui ne seraient, selon lui, "qu'une couverture pour notre soumission à l'hégémonie américaine". Il ajoute : "Je n'ai jamais cessé d'inciter notre pays à assumer son indépendance." En cette année 1966, la France se retire du commandement militaire de l'OTAN, tout en restant membre de l'ONU.
Avant d'installer définitivement son siège à New York, l'ONU a tenu deux sessions de son assemblée générale à Paris, au palais de Chaillot, en 1948 et en 1951. Les bâtiments provisoires édifiés au pied du palais par l'architecte Jacques Carlu, abritent, de 1952 à 1959, le siège de l'OTAN, qui sera ensuite déplacé au palais de l'OTAN, porte Dauphine, jusqu'en 1966.
La séparation entre les deux Berlin se durcit chaque jour un peu plus et l'accès à la porte de Brandebourg est désormais interdit. La population de Berlin Ouest manifeste sans répit sa colère devant ce mur qu'elle appelle "Mur de la honte".
Reportage à Belfast en Irlande du Nord, où de nombreux quartiers de la ville sont séparés par de hauts murs qui marquent physiquement une sorte d'apartheid entre les communautés protestantes et catholiques. Commentaires sur images factuelles alternant avec l'interview de Eileen CRAWFORD, catholique, de Eileen MORRISSON, protestante, de Raymont ELLIOT, protestant,
Reportage consacré au mur anti-migration édifié à la frontière entre les Etats Unis et le Mexique, surveillé en permanence par des caméras et par la garde nationale américaine. Interviews de deux mexicaines habitantes de Tijuana, contre "ce symbole de division", rappelant "le mur de Berlin". Le Sergent Mickael DRAKE de la garde nationale de Californie affirme que le mur est infranchissable.
Reportage consacré à la construction d'un mur de 8 mètres séparant le quartier palestinien du reste de Jérusalem et aux conséquences pour les habitants. Commentaire sur alternance d'images factuelles de la construction du mur et d'interviews de commerçants très inquiets, de Soeur Marie-Dominique de l'"Hospice Notre-Dame des Douleurs" et de Michel SABBAH, patriarche latin de Terre Sainte : "c'est un mur au milieu du chaos qui ne guérira rien."
Des pèlerins sont interviewés à l'aéroport juste avant le départ à La Mecque. Pour certains c'est la première fois qu'ils partent. Pour d'autres, c'est l'aboutissement d'une vie. Ils insistent tous sur le devoir que représente ce voyage : "C'est une obligation de l'Islam", "C'est le but de chaque musulman sur terre".
En 1962, Les journalistes de 'Cinq colonnes à la une' ont voulu se rendre à la Mecque et suivre les pèlerins en route vers le site sacré. Ils ont été arrêtés sur le chemin, n'étant pas musulmans. Ils ont alors donné la caméra à des croyants, pour permettre de restituer l'ambiance au sein du site. Dans les années soixante, 800 000 pèlerins seulement faisaient le voyage jusqu'à la Mecque. Aujourd'hui, ils sont 2 millions.
Dans les années cinquante, seulement 1500 pèlerins français faisaient le voyage à la Mecque. Les conditions de transports et d'hébergement étaient plus confortables qu'aujourd'hui, comme le montrent les images d'archives. Aujourd'hui ils sont 25.000, les embûches et les escroqueries sont nombreuses. Des pèlerins ont passé plusieurs jours à l'aéroport à cause d'une agence peu scrupuleuse, d'autres ont renoncé à partir puisqu'ils n'avaient pas de ticket d'avion retour.
"Nous sommes les plus mal lotis sur ce pèlerinage de la Mecque" confie Zakaria NANA, président de l'association SOS pèlerins.
Reportage sur les conditions de vie des pèlerins. Les musulmans qui se rendent à la Mecque sont de nationalités diverses, on en dénombre plus de soixante : Etats-unis, Finlande, Russie, Philippines... ils sont vêtus d'une même tenue, et ont les mêmes conditions de vie. Les structures accueillantes, plutôt sobres (15 francs par jour), sont en voie d'expansion devant le nombre de fidèles qui croit. Ils sont 900 000 personnes dans les années 70.
Le pèlerinage à la Mecque est un voyage qui se prépare longtemps à l'avance : "c'est un grand budget...les pèlerins épargnent pendant longtemps pour partir" témoigne un employé d'une agence de voyage spécialisée.
Le reportage met également l'accent sur l'aspect sécuritaire. Des quotas de fidèles par pays sont instaurés chaque année. Les nombreux accidents de foules qui ont eu lieu et le nombre toujours croissant de fidèles remettent en question l'organisation.
L'Unicef part en guerre contre l'utilisation d'enfants soldats : près de 300 000 enfants combattent actuellement dans des conflits à travers le monde. Alternance d'un commentaire sur images d'archives (guerre civile en Sierra Leone en mars 1991, enfants soldats dans différents conflits armés), images infographiques (carte géographique), témoignages d'Abass FOHFANA, qui fut enrôlé de force, de China KEITETSI, ancienne soldat ougandaise, et interview de Rosalie AZAR, responsable du collectif contre l'utilisation des enfants soldats à Amnesty International.
Reportage consacré aux Anglais qui, effrayés par les conséquences du Brexit, choisissent de prendre la nationalité française. Interviews de Graham SAVAGE, Anglais naturalisé français, Suzan SAVAGE, Anglaise naturalisée française, et Benoît DARDAILLON, directeur de la citoyenneté à la préfecture de la Haute-Vienne, alternant avec un commentaire sur des images factuelles et d'illustrations.
Le Royaume-Uni est officiellement sorti de l'Europe, c'est le Brexit. Les négociations viennent de commencer pour les conditions de sortie, des négociations qui vont durer deux ans, ce qui rend sceptiques les expatriés qui sont nombreux à être opposés au Brexit. Certain sont inquiets et demandent la nationalité française. Commentaire sur images factuelles et interviews Uma HAMMOND (Anglaise d'Aix-en-Provence), Anne CONNET (libraire), et Benjamin WRIGHT (propriétaire d'un Coffee Shop).
Des Britanniques résidant en France évoquent leur crainte du Brexit et leur choix de s'installer définitivement dans l'hexagone, en Dordogne. Explications de Paul NIXON (résidant britannique) et Denise VINCENT (agent immobilier).
Visite du pape FRANCOIS sur l'île de Lesbos, en Grèce, avec ses premiers mots : "Les réfugiés ne sont pas des nombres, ils ont des visages, des noms, et doivent être traités comme tels." Déplacement symbolique et politique alors que depuis l'année dernière, plus d'un demi-million de migrants sont passés par la petite île grecque, porte d'entrée naturelle vers l'Europe. Commentaire sur images factuelles et extrait du discours du pape.
Ex-petit paradis touristique, l'île grecque de Lesbos est devenue depuis quelques années la porte d'entrée sur la Grèce, et donc sur l'Europe, à partir des côtes turques. Ce qui n'est pas sans générer sur place de grosses tensions mais aussi des gestes de solidarité de la part des habitants. Commentaire sur images factuelles et interviews Panagiotis LIMNEOU (habitant francophone de l'île), de Mohsen NAKAW (réfugié syrien) et micro-trottoir d'une habitante. Plateau en situation Mac DANA.