Face aux révoltes qui touchent actuellement le monde arabe, le roi du Maroc s'est exprimé hier soir à la télévision pour annoncer une réforme constitutionnelle pour son pays. Il promet des élections et envisage des réformes fondées sur un grand référendum. Antoine Basbous, de l'Observatoire des pays arabes, commente ce projet.
Avec l'accession de Mohammed VI au trône du Maroc, on a cru un moment que la presse gagnerait en liberté. Le journaliste marocain indépendant Ali Lmrabet vient cependant d'être condamné à 4 mois de prison ferme pour des raisons politiques. Il commente les faits, et Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans Frontières, met en cause la responsabilité du roi.
Le nouveau souverain marocain Mohamed VI a mis en place une instance nommée" Equité et Réconciliation", censée faire la lumière sur les violations des droits de l'homme commises sous le règne de son père Hassan II. Il a autorisé la diffusion d'auditions publiques au cours desquelles plusieurs personnes sont venues témoigner des exactions dont elles ont été victimes sous ces "années de plomb".
Quelques mois après le décès du roi Hassan II, les Marocains attendent beaucoup de leur nouveau souverain, son fils Mohammed VI : une libéralisation mais également des réformes pour lutter contre la misère et le chômage.