Le début des massacres de la minorité tutsi et de l'opposition hutu modérée, par les extrémistes hutu rwandais, a lieu le 7 avril 1994. Quelques mois plus tard, le Conseil de Sécurité de l'ONU lance l'opération turquoise qui doit stopper le génocide rwandais. Il causera 800 000 morts au total.
Génocide rwandais
Message d'information
mediaclip est actuellement optimisée pour une résolution minimum d’écran de 1280*756.
Les versions mobile et responsive du site sont en cours d’optimisation.
Bruno Masure reçoit Jean Carbonare, président de l'association "Survie" et membre de la fédération internationale des droits de l'homme, de retour du Rwanda. Extrêmement ému, il raconte les atrocités qu'ont subi des femmes rwandaises qui ont perdu des enfants, et aussi les violences que subissent elles-mêmes les femmes tutsies. Il souligne que la France est responsable de cette situation, et interpelle Bruno Masure pour qu'il agisse: "vous aussi, Monsieur Masure.. vous devez faire quelque chose pour que cette situation change parce qu'on peut la changer...".
Alors que neuf ans se sont écoulés depuis les massacres au Rwanda, les Hutus et les Tutsis peuvent-ils vivre ensemble ? Voici la question que pose le reportage. Commentaire sur images factuelles d'anciens prisonniers revenant sur les lieux de massacres de Tutsis, sur images du Mémorial dressé en hommage aux victimes et interviews des deux anciens prisonniers, Hutu, et Tutsi, Emmanuel NYRIMBUGA.
Il y a 10 ans, au Rwanda, le génocide a fait près d'un million de morts, dans la quasi-indifférence de la communauté internationale. Plus de la moitié des 6 000 prisonniers de la prison de Kigali sont accusés d'avoir participé au génocide et il y aurait dans le pays 123 000 accusés. Commentaire sur images factuelles et interviews de deux génocidaires, Jean-Marie VIANY NYABYENDA et Madeleine MUKAMNGIRA.
Compte-rendu du ressentiment des Rwandais sur place à l'égard de la France suite à son rôle durant le génocide de 1994. Commentaire sur images factuelles et interviews Pascal KALOULETRE (centre culturel français), André KIBANGUKA (prêtre à Kigali) et un étudiant de l'université de Kigali.
Le rapport de la commission parlementaire sur l'intervention de la France dans le conflit au Rwanda (dans le cadre de l'opération Turquoise, pour mettre fin au génocide) a été rendu public cet après-midi. Il en ressort que la France n'est pas à proprement parler impliquée dans le massacre mais qu'elle a commis des erreurs de stratégie. Commentaire sur images factuelles et d'archives et interview Bernard CAZENEUVE (rapporteur de la mission d'information sur le Rwanda).
Le premier procès des exécutants présumés du génocide commis l'année dernière au Rwanda s'ouvre aujourd'hui à Kigali. Plus de trente mille personnes inculpées sont en attente de jugement dans des prisons surpeuplées. Commentaire sur images factuelles et interviews d'un représentant des prisonniers et Alphonse NKUBITO (ministre de la Justice). Plateau en situation Olivier LERNER.
Alors que des combats très violents opposent ethnies tutsi et hutu au Rwanda (10 000 victimes selon la Croix-Rouge), petit rappel sur la situation du pays.
Rwanda : Les troupes du Front patriotique rwandais se sont emparées de la capitale Kigali et de la deuxième ville du pays, Butare. Elles progressent désormais vers les secteurs où sont déployées les unités françaises de l'opération Turquoise. La France se dit prête à s'interposer "entre des populations menacées et des bandes armées", les miliciens appelés "Interahamwe". Commentaire sur images factuelles et témoignage. Plateau en situation Laurent BOUSSIE.
Rwanda : Après le feu vert de l'ONU, l'opération militaire multinationale "Turquoise" menée par la France pour protéger les populations civiles devrait démarrer dès demain matin. Commentaire sur images d'archives.
Dans le cadre de l'opération Turquoise au Rwanda, reportage à Goma, au Zaire, où les militaires francais ont évacué des blessés tutsis. Commentaire sur images factuelles et témoignage d'un adolescent, s'expliquant en francais sur les massacres dont les membres de son ethnie sont victimes.
Rwanda : La mort du président rwandais, Juvénal HABYARIMANA, dans un attentat le 6 avril 1994 intervient alors que la situation est déjà explosive. Les Hutus, ethnie majoritaire qui détient le pouvoir, vont massacrer les Tutsis. En 3 mois, 800 000 personnes, hommes, femmes, enfants et vieillards, vont être tués à la machette. Les survivants vont trouver refuge dans les pays voisins. Les Tutsis vont ensuite réussir à prendre le pouvoir. L'ONU, comme il se doit, réagit très tardivement... L'opération humanitaire française "Turquoise" est lancée, mais le rôle des militaires reste ambigu et la France est accusée, avant le génocide, d'avoir formé les extrémistes hutus, de les avoir armés et soutenus. Michèle ALLIOT-MARIE, ministre de la Défense, juge ces accusations totalement scandaleuses et injustes. Commentaire sur images d'archives.