Qu’est-ce que l’Europe ? Vous sentez-vous Européen ? Dans nos archives, des interviews de pro-européens comme Jean Monnet et Jacques Delors, mais aussi des micro-trottoirs dans différentes villes européennes au sujet du sentiment d'appartenance.
Paroles d'Européens
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Microtrottoirs, au sein de différentes villes européennes, au sujet du sentiment d'appartenance à l'Union européenne. Interviews de Camille DEKIMPE, française- 24 ans, commerciale, à propos de la construction européenne qui était sans doute une bonne idée; de Gérard LEROY, français - 79 ans, fraiseur retraité, se disant satisfait de l'Europe mais craignant toujours un conflit; de Christophe SCHMIDTKUNTZ, allemand - 23 ans, étudiant, déclarant que certains monuments nous disent "essayez d'éviter les erreurs du passé"; d'Andrea DIAZ, espagnole - 19 ans, étudiante, se déclarant pour l'Union européenne. De Francisco DIAZ PEREZ, espagnol - 49 ans, chef d'entreprise, disant que sans l'Europe, l'Espagne aurait au moins 20 ans de retard sur son niveau de vie et de Giulia ZAPPA, italienne - 36 ans, créatrice, à propos de l'Europe qui est un plus grand confort pour voyager et se déplacer.
Micro trottoir dans les rues de Paris : les passants répondent à la question "L'Europe c'est quoi ?" Chacun décrit son degré de sentiment d'appartenance à l'Europe.
Des enfants d'âges divers répondent à des questions sur l'Europe, certains sont ouvertement pour la construction européenne, considérant qu'elle est un rempart à la guerre et que la seule différence entre les pays est la barrière de la langue. D'autres se montrent nettement plus frileux et entrevoient les revers de l'union.
Jacques DELORS s'exprime sur l'Europe. Pour lui, face à la montée en force des pays d'Asie, la France serait bien démunie sans l'Europe. Il regrette que le sujet européen n'occupe pas le devant de la scène dans les débats de la campagne présidentielle. Selon lui "L'Europe est une aventure extraordinaire, qui n'est jamais arrivée. Songez que des vieux pays comme la France, l'Allemagne, la Grande Bretagne, l'Italie et d'autres se sont fait la guerre et que ces guerres ont couté très cher et expliquent le déclin de l'Europe".
Jean MONNET, père fondateur de l'Europe, évoque la genèse de la construction européenne, en 1950. Il explique qu'à cette époque "la guerre froide était à nos portes" et rappelle : "j'ai toujours été convaincu et surtout depuis la dernière guerre, que pour arriver à établir la paix, il fallait établir l'unité de l'Allemagne et de la France." Il précise enfin que le projet n'aurait pas pu se faire sans le travail de Robert Schuman.
Reportage chez une britannique installée en France, très attachée à l'union Européenne. Ses voisins et amis viennent des quatre coins de l'Europe : Belgique, Espagne ... Et se sentent tous européens. Deux italiens habitant en France témoignent eux aussi de leur sentiment d'appartenance à l'Europe. Cependant, certains d'entre eux n'accordent pas beaucoup d'importance aux élections européennes.
Microtrottoir interrogeant des Allemands sur leur vision de l'Europe, la plupart semblent assez mitigés. Certains pensent qu' un parlement européen ne se supplantera pas aux intérets nationaux, d'autres craignent que l'entrée de la Grèce et de l'Espagne dans l'union génère de nouvelles sources de concurrence.
Interview de Romano PRODI, président du Conseil italien, à propos de sa volonté de faire entrer l'Italie dans le groupe des premiers pays adoptant l'euro, la monnaie unique européenne. Pour lui, l'Europe a toujours été synonyme de progrès, notamment en Italie.
M. et Mme WHITE font partie des Anglais opposés à l'adhésion de la Grande-Bretagne au Marché commun. M. WHITE, responsable des ventes dans une usine gagne 2000 francs par mois et son salaire n'a pas été augmenté depuis 3 ans. Selon Mme WHITE "les Anglais ne veulent pas du Marché commun, ils aiment une certaine indépendance, penser par eux-mêmes". Elle ajoute "que les prix ont tellement augmenté qu'ils ne peuvent plus avoir de breakfeast le matin, de bacon and eggs". De plus, "elle ne sait pas si c'est la faute du Marché commun mais on lui met tout sur le dos et ça lui donne l'occasion de râler"
Lors de sa première visite au parlement européen de Strasbourg, la reine Elizabeth II a tenu à s'adresser en français aux députés européens et à les assurer de son sentiment européen.