En Israël, l’armée n’est pas professionnelle mais composée de réservistes femmes et hommes. On retrouve ici des témoignages de ces militaires à temps partiel, leur entrainement, leur quotidien en uniforme. Sans oublier un focus sur la réaction de certains religieux face à la présence féminine dans les rangs de Tsahal.
Israël : les réservistes de l'armée
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En Israël, à Jérusalem, manifestation de protestation d'hommes religieux Juifs orthodoxes contre le service militaire national obligatoire des femmes. Femmes militaires défilant à l'entraînement.
Les jeunes recrues réservistes de l'armée israélienne sont parfois appelées à travailler dans des exploitations agricoles au même titre qu'à apprendre le maniement des armes.
En Israël, au stade de Ramath Gan, 30 000 personnes ont assisté à la fête de la Gadna ("Bataillons de jeunesse"), organisation paramilitaire de la jeunesse qui prépare les lycéens à leur futur service militaire obligatoire. La Gadna, sorte d'armée de réserve des jeunes, a effectué une démonstration de ses activités sportives et militaires.
Soldats israéliens réservistes de Tsahal en action dans les territoires occupés de Cisjordanie. Lors d'une patrouille, des pierres sont lancées sur les militaires qui répliquent en arrêtant un des jeunes du village. Témoignages du commandant, directeur dans un grand hôtel, qui veille à la discipline, et de soldats, dont un qui est enseignant dans le civil à Jérusalem ("C'est embêtant de partir de la maison et de laisser les 4 enfants et le travail, mais on fait ce qu'on est obligé de faire...") et un autre qui émet des doutes sur son rôle ("Il croit [le jeune prisonnier] que c'est son pays, et nous on croit que c'est le nôtre... Ca devrait être le travail de la police, pas de l'armée...").
Focus sur les réservistes de l'armée israélienne, Tsahal, et les objecteurs de conscience, et plus globalement sur le système du service militaire, long et obligatoire, dans la mesure où le pays n'a qu'un embryon d'armée de métier. Témoignage de Nathan Blank, objecteur de conscience israélien ("J'ai été emprisonné l'année dernière, j'ai refusé de faire mon service militaire car ce n'est plus une armée qui protège le peuple mais une armée qui opprime un autre peuple... Maintenant, c'est une guerre sans fin dont je ne veux pas faire partie..."), et de réservistes rappelés afin d'aller combattre le Hamas : "On n'a pas le choix, c'est soit eux, soit nous... Si on ne vient pas et que l'on ne réagit pas à ce qu'ils nous font, on ne pourra plus continuer à vivre ici..."
Dans le sud d'Israël, reportage dans un camp militaire de Tsahal consacré à l'entraînement des réservistes qui se préparent à une guerre en milieu urbain à Gaza-Ville. Pour l'occasion, un quartier de Gaza a été entièrement reconstitué par l'armée israëlienne. Interview d'Elie Eizekson, porte-parole de Tsahal, et témoignages de soldats : "On a peur, c'est naturel, on laisse notre famille à la maison, mais c'est pour le bien du pays... Il faut faire cette guerre, on n'a pas le choix..."
En Israël, 20 000 hommes et femmes, réservistes de Tsahal, l'armée nationale, doivent tout quitter, travail, famille, amour, afin de rejoindre leurs unités d'affectation suite à l'évolution de la situation dans le pays et des tensions croissantes avec les Palestiniens. Témoignages de plusieurs soldats : "On a un travail à faire, il faut le faire, on n'a pas le choix...", "Mon salaire en souffre, mon travail, ma famille, personne n'est heureux, mais nous sommes juifs dans un pays juif qu'il faut protéger..."