Margaret Thatcher fait face au premier conflit social d'ampleur depuis sa nomination : la grève des ouvriers sidérurgistes. Cependant ce mouvement social pourrait servir le premier ministre. En effet, le secteur en crise va procéder à des licenciements massifs et une grève prolongée risque affaiblir le puissant syndicat des métallurgistes. De plus, cela pourrait permettre de privatiser ce secteur public pour mettre fin au monopole d'état, comme le souhaite le gouvernement conservateur.
A la remarque du journaliste sur le fait qu'elle soit la seule femme chef de gouvernement dans les sommets européens, elle affirme que cela ne lui pose aucun problème. Elle dit au contraire que forte d'une grande expérience en politique et d'une formation solide, elle est plus à même que ses confrères masculins à prendre des décisions,
Le journaliste dresse le portrait du chef du parti conservateur britannique Margaret THATCHER que l'on suit dans ses activités politiques et familiales. Après avoir convaincu les membres de son propre parti, elle soigne son image de bourgeoise et tente maladroitement de s'attirer les faveurs de la classe ouvrière. Elle est filmée lors d'une réunion des conservateurs, sur un chantier, à son domicile, lisant la presse en famille et faisant la vaisselle. Forte d'une grande expérience politique, elle a la réputation d'être exigeante et impitoyable. Le reportage se termine par une courte interview de Margaret THATCHER sur sa conception de "l'attaque".
Si la politique de privatisation des entreprises publiques avait été annoncée par Maragaret Thatcher dans son programme, son ampleur surprend. Le journaliste énumère l'ensemble des secteurs qui seront vendus au secteur privé. Même la Poste va perdre le monopole de la distribution du courrier qu'elle avait depuis plusieurs siècles.
En tant que premier ministre, Margaret THATCHER s'exprime sur la place de la Grande Bretagne au sein de la Communauté économique européenne, à l'heure où des désaccords pourraient intervenir avec ses partenaires européens. Elle défend les valeurs du "monde libre" contre le bloc communiste.
Lors du sommet européen de Madrid, les douze chefs d'Etat et de gouvernement vont traiter deux dossiers qui engagent l'avenir de l'Europe : harmoniser la politique sociale et developper l'usage de la monnaie européenne, l'Ecu. Le sommet est marqué par l'opposition de Margaret Thatcher au projet d'union monétaire. L'envoyé spécial, Philippe Sassier, conclut son reportage en situation sur les capacités de compromis des dirigeants face à l'intransigeance de la "dame de fer".
A la question de Christine Ockrent à propos de son surnom de "Dame de fer", Margaret Thatcher répond (en anglais, doublée) qu'elle l'assume pleinement, et qu'il est le reflet de sa manière d'être et de la force de ses convictions.
Les mineurs britanniques entament leur cinquième journée de grève pour protester contre la fermeture de 20 puits et la suppression de 20 000 emplois. Le président du syndicat des mineurs, Arthur Scargill, annonce la poursuite du mouvement, malgré une division des syndicats. L'envoyé spécial Philippe HARROUARD explique les enjeux syndicaux. La police réprime violemment les piquets de grèves volants, interdits depuis 1981 par les lois sociales de Margaret Thatcher visant à restreindre la puissance des syndicats. Diffusion d'une courte déclaration du premier ministre Margaret THATCHER. Yan CARSON, journaliste à The Economist, estime que les mineurs sont en position de faiblesse vis à vis du gouvernement.
Reportage sur Margaret Thatcher, candidate à la tête du Parti conservateur. Témoignages (en français) de plusieurs londoniens plutôt favorables à son élection. Images d'archives en illustration.
A Londres, une parade de la victoire a été organisée en présence du Premier ministre Margaret Thatcher et d'une foule immense, pour célébrer les héros des Falklands, vainqueurs de la guerre contre l'Argentine, après la reconquête victorieuse de cet archipel du bout du monde, dans l'Atlantique Sud. Images de la parade militaire et extrait du discours du Premier ministre : "L'esprit de l'Atlantique Sud a été l'esprit de la Grande-Bretagne dans ce qu'elle a de meilleur... On a dit que le patriotisme britannique a été retrouvé mais en fait, il n'avait jamais vraiment disparu..."