Fuyant la guerre et l’instabilité politique, des milliers d’Afghans trouvent refuge dans les pays limitrophes mais aussi en Europe, notamment en France où ils espèrent avoir une vie meilleure. Découvrez leurs témoignages.
Migration afghane
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Depuis janvier 2010, Habibollah Hakimi ancien réfugié afghan du centre de Sangatte, a ouvert son restaurant à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), le Kabouli. Arrivé en France en 2002 à l'âge de seize ans, il a passé plusieurs semaines dans le centre de La Croix Rouge avant d'être placé en famille d'accueil. Naturalisé français, il a même décidé de s'appeler Nicolas. Il retourne régulièrement au lycée Cazin où il a obtenu un CAP pour revoir ses professeurs, fiers de leur ancien élève. Le jeune restaurateur évoque son périple à travers l'Iran, la Turquie et l'Italie et parle de sa famille qu'il a pu revoir l'an dernier. Interview de Sophie Leborgne, professeur de biotechnologie au lycée Cazin.
Insitutrice, Fatkhia, Afghane réfugiée politique en France, témoigne de la dégradation des conditions de vie des femmes et des violences subies dans son pays depuis l'arrivée des talibans en 1996. Interview de Choukria Haïdar, présidente de l'association Negar.
A Rennes (Ille-et-Vilaine), une quarantaine de réfugiés majoritairement afghans ont créé le Rennes cricket club. Interviews de joueurs sur leur sport mais aussi sur leur parcours pour arriver en France.
A Poitiers (Vienne), Shoukria Haïdar, réfugiée afghane arrivée en France il y seize ans, témoigne de la condition des femmes dans son pays depuis que les talibans ont pris le pouvoir. Pour soutenir ses compatriotes, avec d'autres, elle a créé l'association Negar, notamment pour créer des classes clandestines à Kaboul.
Après les attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, en France dans le centre d'accueil de la Croix Rouge à Sangatte (Pas-de-Calais), deux jeunes réfugiés afghans sur les sept cents en transit pour un passage clandestin vers la Grande-Bretagne, s'interrogent et s'inquiètent des répercussions possibles sur leur pays ; des répliques américaines dirigées contre les talibans, mais dont leurs compatriotes risqueraient d'être victimes.
Des réfugiés afghans du centre d'hébergement et d'accueil d'urgence humanitaire de Sangatte (Pas-de-Calais) réagissent à la décision des ministres de l'Intérieur français et britannique de fermer le camp avant le printemps 2003. Les dossiers des réfugiés vont être examinés, avec de possibles rapatriements effectués de gré ou de force. Deux jeunes hommes, Kapava puis Favic, disent leur inquiétude suite à cette annonce et à la perspective d'un retour dans leur pays. Un réfugié plus âgé, Abdullah, envisage de demander l'asile politique dans d'autres pays.
En France, de plus en plus de jeunes exilés sans-papiers sont recueillis et pris en charge, notamment en provenance d'Afghanistan. Rencontre avec des réfugiés mineurs hébergés par l'association Enfants du Monde - Droits de l'Homme (EMDH), dans le foyer d'accueil d'urgence au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne). Interview de Dominique ABYARIMANE, responsable éducatif-adjoint, et témoignage d'Ahmid, adolescent afghan de Kundunz, qui explique son parcours pour venir en France.
Des réfugiés afghans sans abri se sont installés depuis quelques mois dans le quartier de la gare de l'Est à Paris. Parmi eux, une soixantaine d'adolescents ont été pris en charge dans un centre d'hébergement temporaire pour mineurs étrangers isolés. Deux jeunes réfugiés témoignent des difficultés rencontrées à leur arrivée en France et de la situation catastrophique dans leur pays. Interviews de Eric Pliez, de l'association Aurore, qui explique le processus d'intégration des jeunes exilés, puis de Anne Hidalgo, 1ère adjointe au Maire de Paris (PS), qui réagit à une déclaration de Frédéric Lefebvre.
Evelyne est membre de l'association "Welcome Var" qui vient en aide et accueillel des réfugiés. Elle héberge chez elle avec sa famille, un jeune réfugié afghan qui a fui les talibans.
Environ deux cents demandeurs d'asile afghans viennent d'être évacués des berges du canal Saint-Martin qu'ils occupaient depuis plusieurs mois. Alternance d'images factuelles et d'archives avec le témoignage d'un migrant démuni face à leur situation dramatique et l'interview de Julien Pierre Henry, directeur général de l'association France Terre d'asile, à propos des conditions d'évacuation qui ont été préalablement négociées.
Combats aériens dans le ciel de Pfaffenhoffen, en Alsace, mais combats de... cerfs-volants. C'est en effet une tradition à Kaboul, tradition que les Afghans d'Alsace entendent perpétuer ici. Ils en ont eu l'occasion pour leur rassemblement annuel à la ferme des Carrières, alors que les talibans ont interdit là-bas ce loisir dans les zones qu'ils contrôlent... Témoignages de pratiquants, de Mohammad Zahir (président de l'Association culturelle des Afghans de Strasbourg), de spectateurs locaux, et de Dorah Husselstein (enseignante à la retraite).
Combats aériens dans le ciel de Pfaffenhoffen, en Alsace, mais combats de... cerfs-volants. C'est en effet une tradition à Kaboul, tradition que les Afghans d'Alsace entendent perpétuer ici. Ils en ont eu l'occasion pour leur rassemblement annuel à la ferme des Carrières, alors que les talibans ont interdit là-bas ce loisir dans les zones qu'ils contrôlent... Commentaire sur images factuelles, témoignages de pratiquants, de Mohammad ZAHIR (président de l'Association culturelle des Afghans de Strasbourg), de spectateurs locaux, et de Dorah HUSSELSTEIN (enseignante à la retraite).
A l'occasion du Festival de Cerfs-Volants de Nancy, interview de "Nasser Volant", cervoliste afghan, né à Kaboul, dans un pays où la pratique du cerf-volant est un vrai sport national, les habitants se livrant à des combats de cerfs-volants (sic) des toits des maisons.