Témoignage de Carlos Jorquera, ancien attaché de presse du président Salvador Allende, présent dans le dernier carré de fidèles au Palais de La Moneda lors du coup d’Etat militaire du 11 septembre 1973. Il souligne le choix du président ce jour-là : la mort plutôt que la fuite et le déshonneur alors que « de nos jours la chose normale à faire pour un président renversé, c'est de prendre la fuite et de se mettre à l'abri quelque part pour dépenser l'argent mis sur un compte à l'étranger".
Un groupe d'hommes, dans les quartiers chics de Santiago, au Chili, débat sur le coup d'Etat du 11 septembre 1973 et la chute du président Salvador Allende. Ils se réjouissent du changement de gouvernement mais se disent attachés à la démocratie et regrettent qu'il ait fallu en arriver à de telles méthodes "comme si on se trouvait dans une petite république bananière d'Amérique centrale".
Dans une banlieue pauvre de Santiago, au Chili, deux membres de l'unité populaire témoignent, de dos, le visage caché, après le coup d'Etat du 11 septembre 1973 qui a renversé le président Salvador Allende. Craignant la répression, ces opposants socialistes dénoncent la nature du régime mis en place par une junte militaire qui veut "extirper le marxisme du Chili". L'entretien s'interrompt, puis reprend, quand des passants s'arrêtent pour écouter.
Carmen Gloria Aguayo, ancienne directrice de Mouvement national du développement social sous la présidence de Salvador Allende, souligne le rôle des puissances étrangères, et plus particulièrement des Etats-Unis, dans le déclenchement du coup de d'Etat du 11 septembre 1973 au Chili. Elle cite Henry Kissinger, ancien secrétaire d'Etat américain, et sa peur des nationalisations et de la contagion socialiste en Amérique latine. Elle se dit heureuse de pouvoir s'expliquer devant le public français et remercie la France d'avoir accueilli les réfugiés chiliens après la prise du pouvoir par le général Pinochet.
Les habitants de Mayotte souffrent d'un manque d'accès à l'eau potable. Les rivières sont très polluées comme le souligne, indigné, Soibaha Chanfi, membre de l'association "Les assoiffés de Mayotte". Jean-Michel RENAUD, du service de distribution des eaux de Mayotte, explique que l'eau doit être traitée avec des produits chimiques. Mais ce sont surtout les pratiques de particuliers, d'agriculteurs ou encore d'entreprises, qui déversent divers polluants dans l'eau, qu'il conviendrait de sanctionner comme le suggère Stéphane Legoaster, directeur adjoint Deal Mayotte.
Mayotte souffre de coupures d'eau à cause de la sécheresse. Un restaurateur et le propriétaire d'une maison d'hôtes ne peuvent accueillir les touristes correctement dans ces conditions. Les habitants sont soumis à des restrictions dans le sud de l'île et les réserves sont au plus bas alors que la saison des pluies se fait attendre. Cris Kordjee, responsable de l'antenne du conservatoire du littoral, met en cause les responsables dont c'est le rôle d'agir pour éviter ces pénuries.
Le secteur nord-est de Mayotte souffre d'une pénurie d'eau. C'est le cas tous les ans pendant la période d'étiage, le problème s'aggravant d'année en année avec la pression démographique. Des travaux sont prévus, mais pas avant 1996, afin d'alimenter Mamoudzou en eau sans interruption comme l'explique un agent des services des eaux et forêts.
La commune de Bandrele, à Mayotte, souffre d'un manque d'eau potable chronique. L'alimentation a été stoppée suite à des fuites dans la citerne. Une délégation s'est rendue à la mairie pour exiger une solution rapide mais, en attendant, les habitants sont contraints de s'approvisionner dans les puits avec de l'eau impropre à la consommation ou de compter sur la pluie.
Mayotte, département français d'outre-mer, souffre régulièrement de pénuries d'eau. Quasiment dépourvue de nappes phréatiques, l'île dépend de ses réserves d'eau de pluie. Quand elles sont insuffisantes, réapparaît "un éternel problème, qu'on n'arrive pas à solutionner" selon Houlam Chamssidine, ingénieur Mayotte nature environnement. Des investissements ont été effectués par l'Etat notamment dans une usine de dessalement mais la technique est trop onéreuse pour constituer la seule solution comme le confirme Ronan Le Goaster, chargé de mission eau potable du syndicat intercommunal d'eau et d'assainissement.
Pour la première fois de leur histoire, les gabonnais vont élire leur président.18 candidats sont en lice, mais, l'un d'entre eux est largement favori pour remplacer Omar Bongo, décédé il y a 3 mois.Il s'agit de son fils: Ali. Comme ses adversaires, il a promis, s'il était élu, de mieux redistribuer les richesses dans le pays, et elles ne manquent pas...
Depuis 1958, géologues et prospecteurs du Commissariat français à l'énergie atomique sont à la recherche de gisements d'uranium au Niger. Images factuelles sur les procédés de recherche sur le terrain.
Pour exploiter l'uranium au Niger, les scientifiques français du Commissariat à l'énergie atomique procèdent à des forages dans tout le pays pour connaître l'état du sous sol. Images factuelles de jour et de nuit alternant avec l'interview d'un employé sur les méthodes de forage.
Gros plan sur le Musée national du Niger à Niamey, fondé en 1958 et rebaptisé Musée national Boubou-Jama en 2008. Il a pour particularité d'être un musée vivant, avec des artisans venus de tout le pays et installés sur place pour fabriquer des objets d'art, des costumes et des bijoux sous les yeux des visiteurs. Il abrite aussi un zoo, où sont accueillis des animaux représentatifs du pays (mammifères, fauves, oiseaux). De plus le pays entier participe à l'entretien de cette institution, chaque habitant faisant don d'une somme minime pour cela.
Au Niger la fonction essentielle du chef coutumier est de rendre justice aux civils, notamment dans les cas de divorces ou d'héritages. Exemple à Sassoumbroum, dans la région de Zinder, où le chef du canton, entouré de tous ses notables et d"un kadi (juge musulman), préside son tribunal et reçoit un couple dont l'épouse veut divorcer.
Au milieu des années 50, trois Françaises entreprennent la traversée du Sahara. Ces trois femmes, France Degand, Janine Delbert et Michèle Cancre d'Orgeix, tournent alors un film de leur expédition sous forme de neuf courts-métrages. Elles découvrent ainsi le Niger et sa capitale Niamey, "le Paris du Niger".
Au milieu des années 50, trois Françaises entreprennent la traversée du Sahara. Ces trois femmes, France Degand, Janine Delbert et Michèle Cancre d'Orgeix, tournent alors un film de leur expédition sous forme de neuf courts-métrages. Elles découvrent ainsi le Niger et sa capitale Niamey, où elles se rendent sur un marché "indigène".
Depuis l'indépendance du Vanuatu en 1980, les anglophones dominent le pays. Les francophones souhaitent plus de coopération économique avec la France. Interviewé, Vincent BOULEKONE, chef de l'opposition francophone, parle de la domination des anglophones "toute la population de Vanuatu souhaite et veut le rétablissement des liens étroits avec le gouvernement français". Henri ROQUE, conseiller national technique à Port-Vila, évoque l'implication des Ni-Vanuatu dans le développement économique.
Rapide présentation du président du Vanuatu Ati George SOKOMANU, qui vient d'être réélu à la tête de l'Etat, et interview du président. Ce dernier explique vouloir maintenir de bonnes relations avec la France.
Vivant sous le régime du condominium depuis 1906, les Nouvelles Hébrides prennent leur indépendance de la France et de la Grande Bretagne. Elles s'appelleront désormais le Vanuatu. En images, la cérémonie d'indépendance et l'interview d'Olivier STIRN, secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères sur la situation au Vanuatu.
Depuis 1906, les Nouvelles Hébrides vivent sous le régime du condominium, elles sont à la fois françaises et anglaises. Explication de cette coexistence sur des images de la vie à Port Vila. Interviews des deux commissaires résidents à propos de l'administration du condominium.