Un drame se joue dans le nord-est du Nigéria, avec les troupes islamistes de Boko Haram qui ont lancé depuis plusieurs jours une vaste offensive, notamment au bord du lac Tchad, et des massacres qui ont fait plusieurs centaines de morts. Des jeunes filles âgées de 10 ans sont parfois même utilisées comme kamikazes. En face, l'armée nigériane tente d'organiser une réplique. Interviews Idriss Deby (président tchadien) et Marc-Antoine Pérouse de Montclos (Institut français de Géopolitique).
Enlèvement en avril dernier dans le nord-est du Nigéria de plus de 200 lycéennes, acte qui vient d'être revendiqué par la secte islamiste Boko Haram qui menace de les traiter en esclaves, de les vendre ou les marier de force. Les parents des jeunes filles manifestent pour dénoncer l'inaction des autorités. Témoignages de Amina Shawok, élève rescapée de l'enlèvement, et de Martha Yarama Ndirpaya, mère d'une jeune fille enlevée.
Plusieurs manifestations de soutien au peuple palestinien se sont déroulées en France, dont notamment une imposante à Paris, dans le quartier de Barbès, même si elle n'était pas autorisée par les autorités qui craignaient des désordres qui ont d'ailleurs eu lieu, heurts avec les forces de l'ordre et dégradations de mobilier urbain. Micro-trottoir de manifestants.
Bruno Masure reçoit Jean Carbonare, président de l'association "Survie" et membre de la fédération internationale des droits de l'homme, de retour du Rwanda. Extrêmement ému, il raconte les atrocités qu'ont subi des femmes rwandaises qui ont perdu des enfants, et aussi les violences que subissent elles-mêmes les femmes tutsies. Il souligne que la France est responsable de cette situation, et interpelle Bruno Masure pour qu'il agisse: "vous aussi, Monsieur Masure.. vous devez faire quelque chose pour que cette situation change parce qu'on peut la changer...".
Des clandestins marocains tentent de passer la frontière, 10 000 interpellations ont été menées par les autorités espagnoles en 1997. Depuis 1991, 200 noyés ont été repêchés côté espagnol. Ces chiffres sont sous estimés selon les pêcheurs de Tarifa. Témoignage de Saïd qui est arrivé à Tanger en provenance des montagnes du Sud. Les pêcheurs sont aussi pauvres que lui. Selon un des pêcheurs, les clandestins sautent du bateau dans la nuit dès qu'ils entendent un avion. Il montre des homme candidats au départ attendant dans la montagne. En 8 ans on comptabilise 1 000 noyés dans le détroit de Gibraltar.
A Ceuta, ville constituant une enclave espagnole sur la côte méditerranéenne du Maroc, les autorités espagnoles tentent de lutter contre l'immigration clandestine en provenance d'Afrique. Image du paysage, de clandestins dans le camp en alternance avec un témoignage d'un clandestin et de l'interview de Rafael MONTERO PALACIOS (en VO en espagnol, traduction off), maire-adjoint Ceuta
Les gardes frontières espagnols observent chaque jour les côtes du Maroc et surveillent le détroit de Gibraltar. 500 hommes sont affectés à ce travail de patrouille sur terre et dans des bateaux. Depuis 6 mois un millier d'émigrants sont passés. Des habits mouillés ont été abandonnées. C'est à Tarifa que ceux qui ont échoué sont détenus. Alors que certains sont enterrés dans le cimetière d'autres meurent oubliés dans des containers qui restent parfois plusieurs mois sur le port.
Toutes les nuits les hommes du colonel Jorge patrouillent. Cette nuit le vent est faible et donc favorable aux passages d'émigrants. Des traces au petit matin témoignent de leur passage. Deux d'entre eux sont accostés au bord de l'autoroute par le journaliste. Mais ils ne veulent rien dire qui trahirait leur origine. L'échange est bref et ils demandent comment atteindre la grande ville la plus proche, Tarifa.
Face au rocher de Gibraltar se dresse en terre marocaine la ville de Ceuta bien espagnole. Cette ville de Ceuta est une place forte comme le sont les villes de Melilla et les îles Chafarines. Aujourd'hui Ceuta est un port franc qui vit du tourisme. C'est une ville de garnison dans laquelle 50 000 hommes de la légion espagnole appelée bandera sont regroupés.
A Oslo, l'ancien président américain Jimmy Carter a reçu le prix Nobel de la Paix pour ses différents engagements internationaux depuis son départ de la Maison-Blanche en 1981. Images.
Une opération de libération des diplomates américains de l'ambassade américaine à Téhéran retenus en otages en Iran depuis de longs mois a été tentée par les Forces spéciales américaines mais ce fut un cuisant échec... Les otages le sont toujours et l'armée US a perdu 8 hommes... Le lendemain, le président Jimmy Carter s'adresse de façon solennelle à la nation : "Il a été nécessaire d'annuler l'opération..."
A la Maison-Blanche (Washington), le président américain Jimmy Carter a accordé une interview à trois médias étrangers, dont Antenne 2, dans laquelle il a notamment évoqué la détente en cours et la relation des Etats-Unis avec l'Union soviétique : "Nous sommes profondément engagés dans la détente qui doit reposer sur une base large et réciproque... Nous croyons qu'il faut encourager la paix, ne pas s'immiscer dans les affaires des autres Etats, et protéger les droits fondamentaux de l'homme, mais l'URSS ne respecte pas ces principes démocratiques... Leur philosophie de la vie est différente..."
Les chanteurs Sting, Bruce Springsteen, Peter Gabriel et Youssou N'Dour sont arrivés à Paris pour les concerts donnés à Bercy à l'occasion du 40ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme. Extrait de la conférence de presse donnée par Peter Gabriel et Sting qui expliquent leur engagement, notamment pour Amnesty International.
Reportage consacré à la situation en Centrafrique, deux mois après l'intervention de la France. L'ONU et Amnesty International s'alarment de massacres ethniques perpétrés par les milices chrétiennes contre la communauté musulmane. Le ministre de la Défense, Jean Yves Le Drian, est allé sur place. Interview de Geneviève Garrigos, présidente d'Amnesty International France.
Portrait d'un membre d'Amnesty International, Roger Braun, qui milite au sein de l'organisation pour le respect des droits de l'homme à travers le monde. Interview de l'intéressé, qui explique notamment le cas d'un étudiant béninois emprisonné qu'il a soutenu pendant des années.
Suite à l'assemblée générale de la section française d'Amnesty International à Toulouse, explications du journaliste Jean-Claude Pichard et de Maurice Maillard (responsable de la section régionale Midi-Pyrénées d'Amnesty International).