A Kaboul, en Afghanistan, Maryam SAMA, jeune femme de 26 ans, ancienne présentatrice du journal télévisé, est candidate aux élections législatives et fait campagne dans les rues de la ville. Plusieurs fois menacée de mort, elle sait que son comportement et sa tenue vestimentaire dérangent.
A Kaboul, Freba RAZZAY, lycéenne de 17 ans a été sélectionnée pour représenter son pays aux jeux olympiques d'Athènes en judo. Par son ambition de devenir championne, elle défend le droit des femmes afghanes en dépit des menaces proférées par des voisins de sa famille. Elle est interviewée dans son lycée et pendant un entraînement. Son père, Wahid RAZZAY, s'exprime également, ainsi que Choukria HAIDAR, présidente de "Négar", association de soutien aux femmes afghanes.
A Kaboul, en Afghanistan, douze ans après la chute des Talibans, des femmes parviennent à étudier et travailler comme une jeune femme qui finance ses études en étant couturière ou Aziza, devenue chef d'entreprise. Elle dirige une fabrique de ballons de football depuis 2004 et se montre très fière de sa réussite.
Une institutrice afghane, qui a fui Kaboul, parle de son quotidien dans une école de la vallée du Panshir. Elle n'est pas rémunérée mais reste convaincue de l'importance de l'éducation des enfants, filles et garçons, malgré la grande pauvreté des villageois.
Dans les bureaux du journal "Kabul Weekly", à Kaboul, en Afghanistan, des femmes exercent le métier de journaliste. L'une d'elle, Souraya AZEEMI, reconnaît que l'accès à cette profession reste difficile pour les femmes mais se montre confiante pour l'avenir.
En plateau, Dominique MOISI, chercheur à l'Institut français des relations internationales, évoque les trois objectifs américains dans les frappes menées contre l'Afghanistan après les attentats du 11 septembre : supprimer le régime des Talibans, s'emparer mort ou vif de Ben Laden et éradiquer le terrorisme.
Elise LUCET s'entretient avec Louis CAPRIOLI, ancien responsable de la lutte contre le terrorisme international à la DST, et Gilles KEPEL, professeur à l'Institut d'études politiques, qui confirment que la mort éventuelle d'Oussama Ben Laden, désigné comme l'ennemi public numéro un par George Bush depuis les attentats du 11 septembre 2001, si elle advenait un jour, ne mettrait pas fin à la menace terroriste dans les pays occidentaux.
Christian PONCELET, président du Sénat, interrogé par Françoise LABORDE, craint qu'une intervention militaire américaine, en réponse aux attentats du 11 septembre 2001, ne soit interprétée comme un affrontement entre les civilisations et souhaite que les chefs d'Etat, américain comme européens, réfléchissent avant de se lancer dans une telle opération.
Reportage sur le renforcement des mesures de sécurité aux Etats-Unis, conséquence des attentats du 11 septembre 2001. Un micro trottoir auprès d'habitants de Washington souligne leur adhésion à la politique mise en oeuvre. Mais "Le Patriot Act" remet en cause de nombreux droits fondamentaux comme le rappelle l'avocate Nancy LUQUE.
Marc AUTHEMAN s'entretient avec Dominique MOISI, directeur de l'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) qui analyse les conséquences sur les relations internationales des attentats perpétrés aujourd'hui aux Etats-Unis. Ces attaques marquent, selon lui, l'entrée dans un nouveau monde.
Philippe LABRO, journaliste et écrivain, explique pourquoi le choc du 11 septembre 2001 a permis au président George W. Bush de lancer une intervention militaire en Irak sans susciter d'opposition notoire de la part des Américains qui peuvent y trouver le moyen de se venger du traumatisme des attentats.
Elise LUCET s'entretient avec Gilles KEPEL, professeur à l'Institut d'études politiques de Paris, à propos de la riposte américaine, en Afghanistan, aux attentats du 11 septembre 2001, sur laquelle Oussama Ben Laden compte pour relancer la mobilisation du monde musulman en solidarité avec les victimes afghanes.
Hubert VEDRINE, ancien ministre des Affaires étrangères, donne son analyse de la politique étrangère de l'administration Bush qui aboutit, suite aux attentats du 11 septembre 2001, à une intervention en Irak. Elle constitue, selon lui, une synthèse des grands principes de la politique extérieure américaine, à savoir le recours à la force et la volonté de répandre la démocratie dans le monde.
Jean-Marie COLOMBANI, directeur du journal "Le Monde", invité à l'occasion de la publication de son livre "Tous américains ?", répond aux questions de Laurence PIQUET sur les conséquences de l'après 11 septembre 2001 dans le monde.
Evelyne est membre de l'association "Welcome Var" qui vient en aide et accueillel des réfugiés. Elle héberge chez elle avec sa famille, un jeune réfugié afghan qui a fui les talibans.
A Kaboul, capitale de l'Afghanistan, des scènes de rue traditionnelles, dans les vieux quartiers, côtoient des images d'une société qui se modernise, sous l'impulsion du roi Mohamed Zaher Shah, avec notamment des étudiantes en tenue occidentale qui fréquentent lycée et université.
Arnaud DESJARDINS explique pourquoi de plus en plus de femmes à Kaboul, capitale de l'Afghanistan, abandonnent le port du chaderi, le voile islamique, pour participer à la vie sociale et économique du pays en pleine transformation.
Environ deux cents demandeurs d'asile afghans viennent d'être évacués des berges du canal Saint-Martin qu'ils occupaient depuis plusieurs mois. Alternance d'images factuelles et d'archives avec le témoignage d'un migrant démuni face à leur situation dramatique et l'interview de Julien Pierre Henry, directeur général de l'association France Terre d'asile, à propos des conditions d'évacuation qui ont été préalablement négociées.
Combats aériens dans le ciel de Pfaffenhoffen, en Alsace, mais combats de... cerfs-volants. C'est en effet une tradition à Kaboul, tradition que les Afghans d'Alsace entendent perpétuer ici. Ils en ont eu l'occasion pour leur rassemblement annuel à la ferme des Carrières, alors que les talibans ont interdit là-bas ce loisir dans les zones qu'ils contrôlent... Témoignages de pratiquants, de Mohammad Zahir (président de l'Association culturelle des Afghans de Strasbourg), de spectateurs locaux, et de Dorah Husselstein (enseignante à la retraite).