Plus de 300 personnes ont été placées en quarantaine dans un hôtel à Hong Kong où avait séjourné brièvement un Mexicain atteint de la grippe porcine. Le niveau d'alerte maximum a été appliqué sans attendre par les autorités qui n'ont voulu prendre aucun risque. Interviews : Olivier Dolige (homme d'affaires français confiné) // Dr York Chow (secrétaire à la santé à Hong Kong) // Lai Ming-Hung (président du syndicat des taxis à Hong Kong).
Offensive contre la grippe du poulet (virus H5N1) à Hong Kong : pour éviter toute contagion, les autorités ont décidé d'employer les grands moyens... Interview : Chau Loi (responsable au ministère de la santé à Hong Kong) / Jean-Claude Manuguerra (directeur du Centre National Grippe Institut Pasteur).
La transmission possible à l'homme de la grippe aviaire : un cauchemar pour les virologues qui observent à la loupe le phénomène, très fréquent en Asie... Interview : Dr Christophe Paquet (Responsable département international et tropical - Institu de veille sanitaire).
Dans le monde entier, on craint la propagation d'un nouveau virus de la grippe porcine... Plusieurs pays sont en alerte : aux Etats-Unis, en Europe ou encore au Japon, les autorités ont pris la mesure de la menace et ont commencé à mettre en place certaines mesures de prévention (au Japon notamment, installation de caméras thermiques dans les aéroports et port du masque). Interventions : Roselyne Bachelot-Narquin (ministre de la santé et des sports) : "La France est l'un des pays les mieux préparés ... il y a à l'évidence une épidémie mais pas une pandémie ... Il faut appeler à la vigilance mais il n'y a pas lieu de s'alarmer pour le moment" // conférence de presse à Washington du Dr Richard Besser (directeur Centre de prévention et de contrôle des maladies) sur les cas de grippe porcine aux Etats-Unis // Trinidad Jimenez (ministre espagnole de la santé) : "Nous ne sommes pas en situation d'urgence dans notre pays ; mais nous travaillons afin d'anticiper et d'activer la prévention dans le cas d'une évolution".
Tous les regards sont tournés vers le Japon, avec le nouveau virus grippal galopant. Des mesures radicales ont été prises dans tout le pays pour enrayer l'épidémie : port du masque obligatoire et désinfection des mains systématique. Et dans la région d'Osaka, épicentre du virus, toutes les écoles sont fermées pour une semaine. Interventions : Toru Hashimoto (gouverneur d'Osaka) // Margaret Chan (directrice générale de l'OMS) : "Nous sommes tous contraints de prendre des mesures d'urgence, lourdes de conséquences, dans une atmosphère de grande incertitude scientifique".
Un millier de personnes ont été mises en quarantaine à Hong Kong. Une tour de bureaux où travaillent une majorité de ces personnes a été désinfectée de fond en comble. Un expatrié français, Pascal Chaumont, témoigne sur les mesures d'hygiène (port du masque, désinfection) pratiquées et respectées par toute la population pour éviter la propagation de l'épidémie de pneumonie atypique ou SRAS.
Interview de Alain Mérieux (Institut Mérieux) sur le nouveau vaccin unique "rubéole, diphtérie et tétanos", ainsi que sur un nouveau vaccin contre la rage. Images d'illustration.
En visite au Musée Pasteur, Eric Brunet rencontre Stéphanie Colin, documentaliste, qui raconte l'épisode de la vaccination du petit Joseph Meister, 9 ans, mordu par un chien enragé, qui sera, le 6 Juillet 1885, le premier être humain à être vacciné contre la rage.
Interview de Frank Macfarlane-Nurnet, découvreur australien du virus de la grippe et Prix Nobel de médecine 1960 : "J'ai fait toutes mes recherches en Australie, j'étais du genre solitaire et ça ne me disait rien de travailler comme les autres... En Australie, j'avais le champ libre...". Images d'archives de son Prix Nobel à Stockholm en 1960.
Explication des travaux de Frank Macarlane-Burnet, découvreur australien du virus de la grippe, et Prix Nobel de médecine 1960. Images d'illustration en laboratoire.
Explication du chef de service poliomyélite de l'Institut Pasteur à Paris des différentes étapes du combat (victorieux) contre cette maladie : "Ce véritable enfer qu'était le service de poliomyélite des enfants malades... Nous ne pouvions à une époque qu'essayer de réparer les dégâts et maintenir la vie... Et puis, comme dans les bons romans, le vaccin est arrivé..."
Début d'une grève illimité des gardes et astreintes pour l'application du "repos de sécurité" des internes des hôpitaux de France. En illustration, la journée type de l'un d'entre eux à Nice, Geoffrey VANBIERVLIET, interne en 3ème année. Alternance de commentaires sur images de son activité à l'hôpital de l'Archet et de son interview. Il explique : "On est fatiqué, on aimerait que ça se termine, mais ça ne va se terminer qu'à 18h30...sur une semaine en moyenne, ça va donner du 60 heures, sans compter les gardes". Plus loin, il poursuit : "L'amputation du salaire lié aux gardes ferait baisser, on le pense tous, notre pouvoir d'achat...".
Présentation à l'hôpital Robert Debré, à Paris, d'une journée quotidienne de Fernanda FRADE, interne de 5ème année en chirurgie pédiatrique. Interview d'Arnaud BONNARD, chirurgien pédiatre à propos des internes, il explique : "Ils sont en formation parce qu'effectivement ils font une surspécialité, la spécialité de chirurgie, mais ils sont déjà médecins à la base (...) Ils sont indispensables." Interview de Fernanda FRADE à propos de son choix professionnel : "J'ai toujours eu envie d'être pédiatre. C'est ce que je disais à mon pédiatre quand j'étais petite. J'ai réussi à concrétiser ce rêve et j'en suis fière aujourd'hui."
Les internes des hôpitaux sont en grève afin de protester contre la faiblesse de leur salaire. Présentation des problèmes et des responsabilités d'un interne de l'hôpital Broussais à Paris. Interview de l'interne Bertrand DOUSSET qui explique : "Nous ne sommes pas des étudiants, nous sommes des médecins spécialistes en formation, parce que nous avons encore des choses à apprendre (...) nous sommes avant tout des médecins et des chirurgiens responsables...". Plus loin il ajoute : "Le système tel qu'il nous est offert, nous ne le remettons pas en cause, ce que nous n'acceptons pas c'est de voir se dévaloriser au sens salarial du terme, au sens tarification horaire du terme, la fonction d'interne...".
Une réforme de l'hôpital public est en cours. Un des points de cette réforme, le "plein temps", s'adresse aux médecins hôspitaliers et aux internes. Interviews de deux internes des hôpitaux de Paris qui expriment leur mécontentement sur cette réforme.
Une soixantaine de médecins internes travaillent au sein du CHI de Louviers-Val de Reuil. Interviews de quelques-uns d'entre eux sur le choix de leur spécialisation et interview du docteur Jean-Baptiste Michot, médecin anesthésiste-réanimateur.
Interview d'un médecin interne en pédiatrie à l'hôpital Calmette de Lille. Il explique comment les jeunes médecins accèdent à l'internat : "Un interne c'est d'abord un médecin, quelqu'un qui a fini ses sept années de médecine et qui passe un concours, qui le lie pendant quatre ans à l'hôpital public".