Doctolib, start up française, est un site internet qui permet la prise de rendez-vous médicaux en ligne. Cette pratique se développe de plus en plus mais fait peur à certains professionnels. Stanislas NIOX-CHATEAU, co-fondateur de Doctolib et Jacques LUCAS, Vice-président du Conseil National de l'Ordre des Médecins, expliquent le fonctionnement du site tandis qu'un kinésithérapeute émet des réserves.
La start up parisienne Doctolib est en plein essor. Ce site internet qui permet la prise de rendez-vous en ligne séduit patients et médecins, même les Hôpitaux de Paris ont recours à ce service. Stanislas NIOX-CHATEAU, co-fondateur de Doctolib, rassure sur la sécurité des données informatiques personnelles. Les interviews alternent avec des images des locaux de Doctolib et d'une consultation chez un médecin.
Hanri CAILLAVET, ancien député et président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), explique qu'avec son frère pharmacien il a aidé son père à mourir à sa demande.
L'ancien sénateur Henri CAILLAVET explique le sens de sa proposition de loi sur le droit de mourir dans la dignité. Il souhaite que les personnes qui viennent en aide à celles qui souhaitent mourir ne soient pas punissables par la loi.
Interrogé par Jean-Marie CAVADA, Henri CAILLAVET, président de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). explique qu'il est attaché à la défense et à la qualité de la vie. Et qu'en cela il est favorable à l'euthanasie si c'est le résultat d'un dialogue entre le médecin et son patient.
Le producteur et présentateur d'émissions de télévision, Jean-Luc Delarue, parle de sa consommation de drogue. Il évoque la quantité et la première fois où il en a pris : "C'était énorme à la fin, à la fin c'était à peu près vingt grammes par semaine, ça paraît petit des grammes mais c'est beaucoup de drogue...".
Interviewé sur la drogue, Jean-Luc Delarue, producteur et présentateur d'émissions de télévision parle de sa consommation de cocaïne. Il évoque le jour ou la police est venue l'interpeller chez lui : "Dans le bouquin que je lis, qui m'aide à me rétablir, on parle de choc salutaire, pour moi ça été un choc salutaire..."
Invité sur le plateau de l'émission pour parler de son livre "Deux ou trois vies qui sont les miennes", l'acteur Daniel Gélin explique les difficultés qu'il a rencontrées pour sortir de la drogue : "pendant des mois et de mois, votre corps n'a plus besoin de la drogue, il faut, pour employer un mot qu'on a toujours peur d'employer mais qui existe, c'est le mot de l'âme, par conséquent il faut après se refaçonner une âme..".
L'acteur Daniel GÉLIN est invité sur le plateau de l'émission pour parler de son livre "Deux ou trois vies qui sont les miennes". Interviewé sur la période de sa vie ou il se droguait, il explique : "...il y a certainement une recherche de Dieu à travers la drogue, certainement, en ce qui me concerne".
Après une cure de désintoxication Jean-Luc Delarue mène une campagne contre la drogue et les dangers de l'addiction. Reportage dans un collège de Tourcoing, où l'animateur est allé à la rencontre des élèves dans le cadre de son tour de France des collèges en camping-car. Lors de son intervention devant les collégiens, il explique à propos de la drogue qu'il consommait : "au bout d'un moment, le produit il est tellement fort, il est tellement pervers, il est tellement vicieux ce produit-là, qu'on ne le maîtrise plus".
L'actrice Béatrice DALLE dit se qu'elle pense de la drogue : "y'a pas de degrès, parce que il est trop tard quand on se rend compte que c'est si dangereux, c'est si vicieux et que ça nous a fait tant de mal quoi, alors mieux vaut ne pas, ne jamais tester quoi"
Micro-trottoir de retraités sur le montant de leur retraite. La plupart avoue vivre très difficilement. Un homme souligne : "On mange pas de la viande tous les jours". Un autre avoue : "Ce n'est pas vivre, c'est végéter".
Axel KAHN, spécialiste français de biologie génétique, parle de ses inquiétudes par rapport aux OGM. Pour lui, les dangers des OGM proviennent de leur utilisation et non des manipulations génétiques en elles-mêmes. Le danger que de très grands groupes de l'agrochimie deviennent plus importants existait bien avant l'apparition des OGM mais avec d'autres produits.
Le scientifique et essayiste Axel KAHN est reparti à la découverte des territoires à pied, à la rencontre des français, pour tenter de comprendre comment va le pays. Lors de son passage en Creuse, il partage sa vision de la société française actuelle et appelle au réveil des politiques.
Axel KAHN, directeur de recherches à l'INSERM, évoque les peurs et le manque de confiance envers les scientifiques que peuvent soulever la biologie génétique.
Reportage consacré à l'aventure initiée par le généticien Axel KAHN qui a décidé de travaerser la France des Ardennes aux Pyrénées Atlantiques en marchant. En alternance, commentaire sur images factuelles et interview d'Axel KAHN.
Le biologiste Axel KAHN explique qu'il y a une "différence entre les mécanismes naturels biologiques de la détermination sexuelle et la sexualite, qui est la manière dont, avec sa vie psychique, on vit et on exprime sa sexualité". On peut expliquer les étapes de la détermination sexuelle, en revanche comment celle-ci est vécue par un psychisme particulier, cela ne tient pas du domaine de la biologie, selon lui.
Axel KAHN fait part de son pessimiste sur le clonage. Il est persuadé que des hommes vont naître de cette technique. Et, pour lui, la transgression ultime serait que l'humain décide de celui qui va naître en connaissant tout de celui-ci par avance. Comparant cela à l'esclavagisme, il dit : "L'esclavage, c'est quelqu'un qui existe par et pour une autre personne, mais cette autre personne ne le modèle pas. Ici, en quelque sorte, je le modèlerais tel que je veux qu'il soit".
Albert KAHN évoque la place de l'éthique dans la génétique, sujet de son ouvrage "Un type bien ne fait pas ça...". Il explique que son application de la bioéthique est forgée par sa vie personnelle, et il interroge les racines de sa subjectivité, édifices de ses a priori moraux et ses prises de positions éthiques.
Le gynécologue Jean-Henri Soutoul échange en off avec Jacqueline Manicom, sage-femme, sur le statut de cette dernière, et les responsabilités de ce métier. Jacqueline Manicom dénonce le paternalisme des médecins et le manque de reconnaissance pesant sur sa profession : "La sage-femme n'est pas adulte... J'en ai marre d'être protégée !" Images d'illustration.