Entretien avec Amalia FLEMING, qui tut l'épouse du célèbre médecin et pharmacologue Alexander Fleming, inventeur de la pénicilline. Elle explique qu'à l'étranger son mari était "adoré comme un dieu. En Espagne par exemple quand il passait on se mettait à genoux...". Il a pu bénéficier lui-même de son invention un jour où il était très malade...
Le docteur René MARTIN explique comment le gouvernement français s'empara des expérimentations autour de la pénicilline, notamment en créant trois centres de pénicilline. Les médecins purent alors s'attaquer à une maladie mortelle, l'endocardite infectieuse et eurent de beaux succès. A ses côtés se trouve une jeune femme qui fut leur première malade. Elle témoigne de sa guérison, qui lui a permis de reprendre son métier d'institutrice. Elle dit avoir été très affectée par la mort du docteur Fleming, puisque c'est grâce à lui qu'elle est encore en vie : "dix ans de vie, c'est quelque chose"...
Bernard Pivot reçoit le professeur Luc MONTAGNIER pour parler de son livre "Des virus et des hommes". Il évoque ici les raisons qui l'ont conduit à devenir chercheur et non médecin : "Je ne sais pas, je me posais des questions comme beaucoup de jeunes à cet âge et j’essayais de trouver dans la médecine, dans la science, des réponses, donc je me suis dit, voilà, bien, la vocation si on peut dire!". Il évoque ensuite comment son grand-père l'a influencé.
[Source : documentation France 3] Le centre d'investigation clinique de l'hôpital Bichat accueille des volontaires pour le protocole de test du vaccin de la grippe A. Un volontaire de 63 ans explique qu'il veut être utile à la société. L'indemnité représente une centaine d'euros. Les effets secondaires de ce vaccin contre le H1N1 décideront de sa mise sur le marché fin octobre. L'hopital Bichat va vacciner 60 personnes en 3 jours et concentre ses moyens sur cette étude. 3 essais cliniques sont programmés sur les femmes enceintes à Paris fin septembre.
Trois souches de virus ont été observées cette année pour l'élaboration en février du vaccin contre la grippe, qui est disponible en pharmacie à partir d'aujourd'hui. Cette année, un médicament antiviral sera commercialisé en même temps que le vaccin. Interview d'Hervé CHALUMEAU, directeur industrialisation Pasteur-Mérieux et du Docteur Bruno LINA.
Pierre SALIOU, directeur médical de l'institut "Pasteur vaccins", évoque le parcours de création d'un vaccin, qui peut durer plusieurs années, depuis la recherche fondamentale jusqu'à sa mise en application, en passant par les diverses séries de tests. Il travaille en ce moment sur un vaccin contre l'hépatite B, "un fléau dans certaines parties du monde".
Le vaccin BCG contre la tuberculose a été inventé par Calmette et Guérin il y a un demi siècle. La souche utilisée alors par Calmette est toujours celle utilisée à l'Institut Pasteur, où l'on suit les étapes de la fabrication du vaccin actuel.
Reportage sur la fabrication du vaccin du professeur Lépine contre la poliomyélite, maladie qui provoque la paralysie. Issues de reins de singes, les solutions qui aboutissent au vaccin final exigent un processus long de trois mois. Après un stockage d'un mois en chambre froide et une nouvelle série de contrôles, le vaccin est ensuite mis en ampoules. Une ultime vérification et la vaccination des enfants peut enfin avoir lieu...
Chaque année, un nouveau vaccin contre la grippe est créé. A l'Institut Pasteur, vingt opérations ont été nécessaires pour la fabrication du dernier né. Viennent ensuite les premiers essais sur les souris et cobayes, puis sur des humains volontaires.
Rémy SALEUR, créateur de Distrimix, fait une démonstration de son invention, un appareil qui permet d'humidifier le papier hygiénique. En arrière plan, le logo "Distrimix, l'hygiène de l'an 2000" sculpté dans un champ.
C'est un inventeur malin d'Alençon qui vient de se voir remettre le prix du concours Lépine pour son papier de toilette "culturel", une idée de génie pour mettre un peu de sel dans nos gestes de tous les jours
A l'occasion du Colloque France Japon sur les toilettes à l'Institut Pasteur à Paris, reportage sur les préjugés autour des toilettes dans ces deux pays. Les Japonais sont très attentifs à leurs toilettes et choqués par certaines pratiques françaises. Kobei YAMAMOTO, secrétaire général Association française des toilettes, déclare à propos des "dames pipi" : "Chez nous c'est inconcevable de payer pour se soulager". Par ailleurs au Japon, on ne s'assied jamais sur un WC, question d'hygiène, tandis qu'en France la propreté des lieux publics reste un mythe... Isabelle MONROZIER, auteur du livre "Où sont les toilettes ?" rappelle que trois automobilistes sur dix s'arrêtant aux toilettes sur les aires d'autoroutes ne tirent pas la chasse. Elle pense qu'on "se comporte aux toilettes comme lorsqu'on était enfant sur le pot et que c'était maman qui passait derrière pour tout nettoyer"... En revanche les Japonais nous envient la sanisette, monument le plus visité de la capitale !
La plupart des Chinois n'ont pas de toilettes à la maison. Mao Tse Toung a imposé les toilettes publiques. Et les habitants doivent sortir dehors pour leurs besoins... A Pékin, Zhang YING, directeur de la propreté urbaine, rappelle que dans l'ancienne ville de Pékin il y avait des toilettes dans les cours des maisons mais que des toilettes publiques ont été construites dans les années 60. Dans dans les vieux quartiers, une odeur nauséabonde se dégage de ces toilettes, qui sont de simples tranchées. Une habitante dit qu'il n'y a pas de solution : "On n'est que des petites gens, mais l'été ça sent très mauvais"...
Reportage évoquant l'hygiène chez les paysans au XIXème siècle. Henriette BRETHEREAU, responsable du Musée du Père Mousset à Vrigny, explique comment les gens se débrouillaient pour faire leurs besoins naturels en l'absence de toilettes.
Depuis le 29 avril, le Museum aquarium de Nancy présente une exposition sur le thème des crottes, ludique et très sérieuse, qui s'adresse aux petits comme aux grands... Lucile GUITTIENNE, responsable des collections, montre l'évolution des toilettes au cours du temps et rappelle qu'on utilise de 6 à 7 kilos de papier toilette par personne...
Reportage consacré à l'annonce par le ministère de la Santé de la fin du BCG obligatoire. Pendant des dizaines d'années, tous les enfants ont connu ce vaccin, qui leur laissait une marque en haut du bras. Ce vaccin anti-tuberculinique est désormais jugé non indispensable, même si la tuberculose n'a pas disparu. La vaccination restera obligatoire pour les enfants à risque. Illustration par des images d'archives de vaccins. Interviews de deux pédiatres, Robert COHEN et Antoine BOURILLON (hôpital Robert Debré à Paris), ainsi que d'une mère, qui referait vacciner son enfant si c'était à refaire...
Reportage consacré à la nouvelle loi qui impose depuis le 1er janvier onze vaccins obligatoires pour les enfants nés à partir de 2018. Ils suscitent des inquiétudes et beaucoup de questions. Les parents qui refuseraient de faire vacciner leurs enfants ne seront pas poursuivis en justice mais ne pourront pas les inscrire ni à la crèche ni à l'école. Yves COATANTIEC, pédiatre responsable de la maternité de l'Hôpital Foch à Suresnes, donne quelques explications aux parents du petit Adam. Le père du bébé approuve cette vaccination. Le professeur Robert COHEN, pédiatre coordinateur du réseau Infovac, estime que "la dimension collective de la vaccination est fondamentale".
A l'Assemblée nationale, Simone VEIL, ministre de la Santé, répond à une question concernant la suppression du vaccin contre la variole. Elle affirme que cette suppression ne pourra être envisagée que lorsqu'il y aura eu une "véritable éradication de la maladie". Elle évoque en parallèle la possibilité de renforcer certaines vaccinations, notamment chez les filles. Elle conclut en disant qu'il "n'est pas question de mettre un terme aux vaccinations obligatoires, mais au contraire d'en renforcer d'autres et d'adapter la situation aux progrès médicaux"...
Suite à la décision du Conseil des ministres de rendre la vaccination contre la poliomyélite obligatoire et gratuite, le Docteur CHARBONNAUX, évoque les raisons de ce choix, l'efficacité du vaccin contre ce fléau et le public visé.