L’hôpital Saint-Antoine, à Paris, accueille des victimes de l’attentat du RER Saint-Michel, en quête d’une assistance psychologique.
Témoignage de Philippe, qui est venu consulter trois jours après l’attentat car il ressent des crises d’angoisse aiguës.
La psychologue Dominique Demesse détaille les symptômes dont souffrent en général les victimes d’attentat et de prises d’otages.
Marie-Claude, blessée dans l’attentat de la librairie Gibert à Paris en 1986, témoigne, quatre ans après les faits : sur son lit d’hôpital et souffrant toujours, elle estime que les victimes sont trop vite oubliées et ajoute à propos des terroristes « J’aimerais les voir souffrir comme on a souffert».
L'attentat du restaurant Goldenberg rue des Rosiers à Paris en 1982 a fait de nombreuses victimes : la responsable de la caisse principale, qui a été grièvement blessée par la grenade, témoigne à couvert (visage invisible, contre-jour) Retirée en Corse, elle cache ses blessures, et se tient à l'écart du monde dont elle a très peur.
Pierre Bellemare reçoit Mme Françise Rudetzki, qui fut grièvement blessée dans l'attentat à la bombe contre le restaurant Grand Véfour en 1983. Elle raconte les difficultés à obtenir une indemnisation, et plus généralement, l'oubli dans lequel sont tenues les victimes de tels crimes. Cette prise de conscience a mené à la création de son association, "SOS Attentats".
Kevin, blessé dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, a dû être amputé de la moitié d'une jambe, Ce jeune pompier essaie de penser à ses possibilités d'avenir (une prothèse bientôt, et à nouveau la marche), et de relativiser par rapport à des personnes plus atteintes que lui.
Julie Gallerne, blessée par balle au Bataclan lors de la fusillade du 13 novembre 2015, parle de ses blessures, et constate que ce sont les séquelles psychologiques de cet attentat qui sont les plus dures. Elle parle du deuil de sa meilleure amie, décédée dans l'attentat, et explique pourquoi elle a déposé plainte contre les responsables.
Six mois après les attentats à Paris le 13 novembre 2015, des personnes touchées de près ou de loin par ces attentats continuent de souffrir de stress aigu, malaises cardiaques, ou d'état dépressif. Témoignage de Stéphanie, dont le fils a vécu ces attentats, du Pr Thierry Baubet, psychiatre, du Pr Atul Pathak, cardiologue, et de Véronique Maillet, directrice d'un centre de relaxation.