Afin d'améliorer la prise en charge des enfants avant l'âge de deux ans, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik vient de créer, à Caen, dans le Calvados, un Institut de la petite enfance. Il prend la forme de conférences mensuelles ouvertes au personnel de crèche et assistantes maternelles. Le neuropsychiatre rappelle l'importance de la période de l'enfance "préverbale". Aurélie Puyoo, directrice adjointe de crèche, souligne ce que la démarche a d'enrichissant pour les professionnels.
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, est filmé chez lui, dans sa maison de la Seyne sur mer, dans le Var. Il explique pourquoi il aime l'endroit, commente la décoration et présente le bureau où il travaille et écrit ses livres, sans ordinateur, avec papier et stylo.
Lors d'un entretien avec Catherine Ceylac, Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, dont le dernier livre "Autobiographie d'un épouvantail" vient de sortir, parle des effets de l'omniprésence de la technologie dans nos sociétés occidentales sur le développement psychique des enfants. Seuls face aux machines, ils manquent d'interactions sociales et risquent d'évoluer dans un "monde sans autre", ce qui est, rappelle-t-il, "la définition de la perversion narcissique".
Interview de Boris Cyrulnik, neuropsychiatre et éthologue, sur une falaise de l'île de Porquerolles, dans le Var. Il dialogue avec les goélands en imitant leurs cris puis les traduit. "On se rend compte que chacun crie de sa place à l'intention ou en direction d'un autre, et que ça structure le groupe".
Catherine Ceylac s'entretient avec le psychiatre Boris Cyrulnik qui vient de publier "Le murmure des fantômes". Elle évoque sa forte présence dans les médias, que certains peuvent lui reprocher, et emploie même l'expression de "4x4 de la communication". Le scientifique lui répond que les connaissances sont faites pour être transmises et préfère parler de partage plutôt que de "vulgarisation".
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, dont le dernier livre s'intitule "Un merveilleux malheur", est interrogé par Catherine Ceylac. Il explique qu'être psychothérapeute c'est être "psychopompeur", c'est-à-dire puiser ses connaissances de ce que lui racontent ses patients "authentiques", les plus intelligents et passionnants, à l'inverse de ce qu'il appelle des "clones culturels".
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, qui vient de publier "Autobiographie d'un épouvantail", est interrogé par Catherine Ceylac sur son arrestation par la Gestapo, lorsqu'il était enfant, pendant la deuxième guerre mondiale. Il évoque la question de la répression des enfants juifs et raconte comment il a réussi à s'évader, à Bordeaux, pour échapper à la mort.
Valérie Expert s'entretient avec Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, qui publie "Un merveilleux malheur". Il dénonce le "misérabilisme psy" qui considère "qu'à 3 ans tout est joué, à 6 ans tout est foutu". Pour lui, une épreuve douloureuse vécue dans l'enfance n'empêche pas forcément de "devenir humain" quand on parvient à surmonter le traumatisme.
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, explique à Catherine Ceylac, à l'occasion de la sortie de son livre "Autobiographie d'un épouvantail", pourquoi, longtemps, il n'a pas pu parler de ce qui lui est arrivé, enfant, pendant la deuxième guerre mondiale. Confronté à l'incrédulité ou à de la "gourmandise sadique", il dit avoir été contraint au silence pendant 40 ans.
Boris Cyrulnik, neuropsychiatre, invité du journal télévisé, est interrogé sur les conséquences politiques de la crise sanitaire du coronavirus. Il expose les trois solutions possibles : le retour de l'hyperconsommation et de l'hypermobilité et, avec elles, l'arrivée probable d'un nouveau virus dans trois ans, l'élection d'un "sauveur", ou le choix d'un changement culturel qui pourrait aboutir à une amélioration sociale. Ses propos sont illustrés par des images du personnel médical dans un hôpital et de gens sur leur balcon applaudissant les soignants.
Interrogé par Bernard Pivot, le psychiatre et éthologue Boris Cyrulnik définit brièvement le concept de résilience, avant de révèler ce qui l'a motivé à s'y intéresser : ses propres blessures d'enfance.
Boris Cyrulnik, interviewé par Georges Pernoud, est très heureux de vivre à Toulon et de posséder, sans doute, le plus beau pointu de la région, sans chauvinisme. La ville a changé. c'était une très belle ville avant la guerre et c'est aujourd'hui une ville qui s'améliore de plus en plus.