Danielle FAUBERTEAU a placé sa mère de 87 ans dans un EPHAD haut de gamme, à Nantes, appartenant au groupe Orpéa. Elle se plaint des soins qui ne seraient pas respectés. Des mécontentements arrivent aussi du côté des salariés. Témoignage anonyme d'une salariée.
En quelques mois, deux plaintes ont été déposées contre la maison de retraite "Ile de Nantes" du groupe Orpéa. Témoignage d'un plaignant, Roger FAUVEAU, fils d'un retraité pensionnaire de l'EHPAD. Son père avait dû appelé la police pour venir le coucher.
Une journée d'action était organisée aujourd'hui dans les maisons de retraite, pour protester contre le gel en 2003, d'un plan de modernisation des établissements. Reportage à la résidence de Viroflay où une augmentation du nombre d'aide-soignants serait nécessaire. Interview de Marie de WEVER, infirmière. Puis à l'accasion d'une réunion, interview de Pascal CHAMPBERT de l'Association des directeurs d'établissements d'ébergement pour personnes âgées, qui évoque la situation des autres pays européens à propos du nombre de personnel soignant. Luc BROUSSY, du Syndicat national des établissements et résidences privées pour personnes âgées, s'exprime sur le gel des construction de maisons de retraites.
Danielle FAUBERTEAU a placé sa mère de 87 ans dans un EPHAD haut de gamme, à Nantes, appartenant au groupe Orpéa. Elle se plaint des soins qui ne seraient pas respectés. Des mécontentements arrivent aussi du côté des salariés. Témoignage anonyme d'une salariée.
Durant l'émission consacrée aux maisons de retraite, une femme, dans le public, apporte un témoignage : "J'ai eu une soeur qui est allée en maison de moyen séjour et bien tous les soirs on passait on leur donnait des drogues, on leur donnait pour dormir, pour pas être enquiquiner la nuit...". Interviewé, le docteur Louis PLOTON, psychogériatre lui répond : "Le médicament peut palier à l'absence de personnel (...), la tentation est forte, pour que tout le monde puisse dormir, de faire dormir le gêneur".
La maison de retraite Le Castel, de Sainte Sévère sur Indre est en sous-effectif. Le nombre de résidents à augmenter mais pas celui du personnel. Il manque des soignants. Interviewée, une personne de la direction explique "Si on n'a pas de personnel en nombre suffisant, on assistera à quoi ? (...), est-ce qu'on veut voir rennaître dans nos établissement, des établissements de type mouroir...".