Les infirmières et les médecins scolaires pourront délivrer la pilule du lendemain aux collégiennes et aux lycéennes. Cette annonce a été faite il y a quelques jours par la ministre chargée de l'Enseignement scolaire, Ségolène ROYAL, pour répondre à la détresse de nombreuses adolescentes. Cette mesure permettra-t-elle de diminuer le nombre des grossesses précoces ? Reportage au lycée Boucher de Perthes, à Abbeville, dans la Somme, qui délivre la pilule du lendemain depuis septembre dernier. Extrait d'un entretien entre une lycéenne et l'infirmière de l'établissement; interviews d'une élève de terminale, qui explique pourquoi elle a mené sa grossesse à terme, du proviseur, Bernard LEFEVRE; de Brgitte PIERRE, infirmière du lycée; d'une élève de 1ère.
Reportage à l'hôpital Robert Debré qui doit faire face à une épidémie importante de bronchiolite. C'est ici que la petite Daniéla, hospitalisée depuis une semaine, est soignée avec des séances de kinésithérapie respiratoire et un supplément d'oxygène. Les images d'illustration alternent avec les témoignages de parents et les interviews de deux médecins de l'hôpital expliquant les symptômes de cette maladie et les bienfaits de la kiné respiratoire pour soulager les malades.
Interview d'une femme du planning familial sur la pilule du lendemain. Elle constate que c'est un moyen de contraception peu connue des femmes, malgrè la distribution sous contrôle, de la pilule dans les centres.
Aux États-Unis, les manisfestants contre l'avortement sont très présents devant les centres médicaux. Le mouvement s'est amplifié depuis que le gouvernement français a autorisé la pilule abortive. Témoignage de femmes qui s'opposent à la pilule du lendemain
L’hôpital Saint-Antoine, à Paris, accueille des victimes de l’attentat du RER Saint-Michel, en quête d’une assistance psychologique.
Témoignage de Philippe, qui est venu consulter trois jours après l’attentat car il ressent des crises d’angoisse aiguës.
La psychologue Dominique Demesse détaille les symptômes dont souffrent en général les victimes d’attentat et de prises d’otages.
Marie-Claude, blessée dans l’attentat de la librairie Gibert à Paris en 1986, témoigne, quatre ans après les faits : sur son lit d’hôpital et souffrant toujours, elle estime que les victimes sont trop vite oubliées et ajoute à propos des terroristes « J’aimerais les voir souffrir comme on a souffert».
L'attentat du restaurant Goldenberg rue des Rosiers à Paris en 1982 a fait de nombreuses victimes : la responsable de la caisse principale, qui a été grièvement blessée par la grenade, témoigne à couvert (visage invisible, contre-jour) Retirée en Corse, elle cache ses blessures, et se tient à l'écart du monde dont elle a très peur.
Pierre Bellemare reçoit Mme Françise Rudetzki, qui fut grièvement blessée dans l'attentat à la bombe contre le restaurant Grand Véfour en 1983. Elle raconte les difficultés à obtenir une indemnisation, et plus généralement, l'oubli dans lequel sont tenues les victimes de tels crimes. Cette prise de conscience a mené à la création de son association, "SOS Attentats".
Kevin, blessé dans les attentats du 13 novembre 2015 à Paris, a dû être amputé de la moitié d'une jambe, Ce jeune pompier essaie de penser à ses possibilités d'avenir (une prothèse bientôt, et à nouveau la marche), et de relativiser par rapport à des personnes plus atteintes que lui.
Julie Gallerne, blessée par balle au Bataclan lors de la fusillade du 13 novembre 2015, parle de ses blessures, et constate que ce sont les séquelles psychologiques de cet attentat qui sont les plus dures. Elle parle du deuil de sa meilleure amie, décédée dans l'attentat, et explique pourquoi elle a déposé plainte contre les responsables.
Six mois après les attentats à Paris le 13 novembre 2015, des personnes touchées de près ou de loin par ces attentats continuent de souffrir de stress aigu, malaises cardiaques, ou d'état dépressif. Témoignage de Stéphanie, dont le fils a vécu ces attentats, du Pr Thierry Baubet, psychiatre, du Pr Atul Pathak, cardiologue, et de Véronique Maillet, directrice d'un centre de relaxation.
Une nouvelle école pour élèves dyslexiques vient d'ouvrir ses portes dans le 17ème arrondissement de Paris . Dans des classes d'une douzaine d'élèves, une équipe d'enseignants, d'ergothérapeutes et d'othophonistes pratique un suivi individuel des enfants.
Ghislaine Dehaene, chercheuse au CNRS, a mis au point une méthode de rééducation de la dyslexie des enfants basée sur les IRM du cerveau. Témoignage de Fanny, 10 ans, qui profite de cette approche "cérébrale", du père de Fanny, ancien dyslexique, et de l'orthophoniste Béatrice Sauvageot, qui pratique cette thérapie.
Témoignage de Sylvain Charbonneau, 38 ans, administrateur à Médecins Sans Frontière, en rééducation orthophonique. Il a toujours eu des problèmes pour lire et écrire, mais aucun dépistage de dyslexie n'a été fait : il explique les difficultés qu'il a rencontré pour poursuivre ses études et les problèmes qu'il subit encore dans son travail et sa vie quotidienne.
Jean-Louis Etienne, explorateur, médecin et aventurier, invité pour parler de son livre autobiographique, parle de son difficile parcours d'enfant puis d'adulte souffrant de dyslexie sévère, et témoigne du plaisir qu'il a à écrire aujourd'hui.
Un spécialiste du langage explique au journaliste sa méthode originale pour soigner la dyslexie de l'enfant : il lui fait écouter un enregistrement de la voix de sa mère telle qu'il l'entendait dans le "bain foetal".
Au nouveau Centre du langage d'Amiens, dédié aux enfants et adultes dyslexiques, son administrateur donne une définition de la dyslexie, et parle de la méthode de rééducation de l'écoute Tomatis employée dans son centre.
En cette Journée internationale des droits des femmes, le Planning familial est toujours aussi actif, 60 ans après sa création, avec des bénévoles bien mobilisés, prêts à se former. Son combat continue ; il est toujours d'actualité. En Bretagne, rencontre avec des bénévoles qui se forment notamment pour savoir mieux répondre aux questions des jeunes souvent désorientés face à la sexualité et les aider à faire face des diktats de la société contemporaine. Les militants bénévoles informent dans les bureaux du planning ou en milieu scolaire sur des questions même tabou. Ils oeuvrent pour réduire les inégalités entre les femmes et les hommes.