L'hôpital Bicêtre de Paris met à disposition des parents d'enfants hospitalisés un hébergement : la maison des parents. Pour les familles venant de province, cette solution n'est pas seulement économique, mais elle permet une véritable entraide. Lieu de rencontre et d'accueil, les parents échangent et se souteniennent moralement dans les épreuves qu'ils traversent. Le "domicile à l'hôpital" offre l'opportunité aux mères d'être intégrées aux soins quotidiens de leur enfant aux côtés des soignants. Mais surtout la proximité et la présence des parents a un vériable impact sur l'accélération de la guérison, comme le confirme le professeur Daniel ALAGILLE, chef du service hépatologie pédiatrique de l'hôpital Bicêtre. Les témoignages de deux mères complètent le sujet.
En France, il existe 9 maisons des parents financée par la Fondation Ronald Mc Donald, la plus ancienne fut créée en 1991 à côté de l'hôpital Gustave Roussy, premier centre de traitement contre le cancer en Europe. Interview de Laurence BRUGIERES, responsable cancérologie de l'enfant et de l'adolescent de l'hôpital Gustave Roussy de Villejuif. Elle évoque l'aide précieuse de la Maison des parents pour la gestion du quotidien des familles et également son 'importance sur la psychologie des enfants malades.
L'hôpital de la Timone à Marseille sera prochainement doté d'une maison des parents. Financé à 60% par la fondation Ronald Mc Donald, le lieu d'hébergement accueillera les parents des enfants hospitalisés.
Une maison, pour les parents d'enfants hospitalisés.La structure, inaugurée hier, sera opérationnelle à partir de lundi : 17 chambres, non loin du pavillon des enfants, à l'hôpital de Hautepierre à Strasbourg. C'est la fondation Ronald MAC DONALD qui a financé cette maison des parents, pour deux millions d'Euros. Interview Mehdi BAALA, champion du monde du 1500m.
La maison des parents de l'Hôpital de Purpan à Toulouse vient d'ouvrir. Elle s'adresse aux parents d'enfants hospitalisés à Toulouse. Financée par la société Mc Donald's, cette maison, entièrement équipée, a bénéficié de mécénats privés, seul le terrain appartient à l'hôpital. Michel REGLAT, franchisé Mc Donalds, explique la démarche citoyenne de son entreprise. Il existe six autres maisons de ce type sur le territoire français, mais c'est la première en Midi Pyrénées.
Créée en 1994 sous l'égide de la Fondation de France par les restaurants McDonald's, la Fondation Ronald McDonald agit pour le bien-être des enfants et de leur famille. Son action prioritaire est la construction et la gestion de Maisons de Parents Ronald McDonald. Ces Maisons permettent aux enfants hospitalisés d'être entourés de leurs proches. Les enfants conservent ainsi un équilibre affectif déterminant pour la qualité de leur guérison. Une maison vient d'ouvrir à 2 pas de l'hôpital couple enfants de Grenoble La Tronche. Coût de la nuit : 10 euros.
Pose de la première pierre d'une maison des parents Ronald MC Donald, la 7ème du genre en France. Située près du pôle mère enfant du Centre Hospitalier Régional Universitaire, elle est entièrement financée par le géant du fast-food.
La maison des parents Ronald McDonald, construite en 2001, propose pour 8 euros par nuit des chambres réservées aux parents d'enfants hospitalisés vivant loin de Bordeaux, Pascal et Patricia, les parents de Julian se relaient au chevet de leur enfant hospitalisé. Comme un seul parent est autorisé à dormir dans la chambre d'hôpital la nuit, l'autre peut rester dans la maison des parents à proximité. Annick FOUCAULT, la directrice, espère avoir conçu un lieu chaleureux permettant aux proches des enfants malades de se ressourcer. La solidarité entre les familles, la sérénité et la convivialité de ce refuge sont une aide inestimable pour les familles traversant des moments éprouvants.
Les députés ont adopté contre l'avis du gouvernement un projet de loi interdisant certaines substances chimiques comme les phtalates et les parabènes, présentes dans de nombreux objets du quotidien, en raison de leurs effets sur le système hormonal. Impossible d'y échapper, les perturbateurs hormonaux se cachent dans la plupart des objets du quotidien : phtalates dans le PVC, les jouets, les parfums ou les emballages alimentaires. Les parabènes sont utilisés comme conservateurs dans les cosmétiques. Les alkylphénols sont des émulsifiants présents dans les détergents. Si l'amendement adopté à l'Assemblée est confirmé au Sénat, ces produits pourraient être interdits pour protéger la santé des consommateurs. Le ministère de la santé quant à lui relativise les effets toxiques de ces produits. Interviews : André CICOLLELA (toxicologue, président du Réseau environnement santé) : "Ce sont des substances que l'on appelle les perturbateurs endocriniens ces produits. Ils perturbent le fonctionnement du système hormonal et ont des impacts sur la santé principalement pendant la grossesse. L'impact se ressentira à l'âge adulte et même sur plusieurs générations" / Gérard BAPT (député PS de Haute Garonne, rapporteur de la mission santé à la Commission des Finances) : "le gouvernement est contre parce qu'il faut que l'industrie puisse se préparer à introduire des substituts moins dangereux."
L'Europe part en guerre contre les produits chimiques potentiellement cancérigènes qui envahissent notre vie quotidienne. Le parlement doit examiner un projet qui permettrait de renforcer la législation sur ces produits. Sont concernés les liquides vaisselle, les meubles, les colles, les moquettes... et tant d'autres.. avec en vedette, une substance chimique utilisée dans les colles des parquets, mais aussi en cosmétique. Des tests ont été mis en place au domicile de quelques centaines de volontaires. Interviews : Olivier RAMALHO (Observatoire de la qualité de l'air intérieur) / Yannick VICAIRE (Responsable du programme "Toxiques" de Greenpeace France)
Les perturbateurs endocriniens attaquent notre système hormonal, provoquant malformations, cancers et infertilité. Ces perturbateurs, on les retrouve dans les gels douches ou les produits ménagers. Alors, certains imaginent des parades naturelles comme à l'hôpital de Chauny. Le meilleur moyen de connaître la composition des produits qui nous entourent au quotidien reste de les fabriquer soi-même. Message reçu 5 sur 5 pour les participantes à l'atelier. L'atelier est justement fait pour ça : éveiller les consciences, changer les habitudes et proposer des alternatives. C'est la mission de Stéphanie CORMIER. Dans sa ligne de mire : la multitude de perturbateurs endocriniens présents dans nos produits du quotidien. Son public : Les assistantes maternelles, parents, et futurs parents qui composent l'entourage des plus fragiles d'entre nous. Puberté précoce, cancer, infertilité, la liste des dégâts est longue. Pour débusquer les coupables, il faut éplucher les étiquettes et se méfier des faux semblants.
76 substances chimiques toxiques, utilisées notamment dans des biens de consommation, ont été retrouvées dans le sang de 39 députés européens. La recherche portait sur 101 substances provenant de cinq groupes : les pesticides organochlorés (incluant le DDT, interdit en 1978), les PCB (polychlorobiphényles, interdits progressivement à partir de 1979), les retardateurs de flamme bromés (présents dans les ordinateurs, TV, canapés...), les phtalates (plastiques, cosmétiques, jouets...) et les composés perfluorés (certains textiles, revêtements en téflon...). Pour le toxicologue Jean-François NARBONNE (directeur d'un laboratoire du CNRS), les autorités auraient pu être les premières à s'emparer de cette question de santé publique.
Au Laboratoire d'hydrobiologie dépendant du Ministère de l'Education nationale, un chercheur interviewé parle des substances toxiques présentes dans les sols cultivés et de la nécessité d'étudier la composition des sols. Les produits utiliisés dans l'agriculture pour augmenter le rendement se retrouvent ensuite inévitablement dans l'assiette des consommateurs, au détriment de leur santé.
Une nouvelle étude vient confirmer le phénomène des pubertés précoces aux Etats-Unis, touchant une fillette sur 6, souvent dès 7 ans. La France comme l'Europe est aussi concernée. En cause, la présence de certains polluants dans notre environnement, comme le bisphénol A dans les plastiques, le paraben dans les cosmétiques ou encore les pesticides. Exemple avec une fillette à la silhouette d'adolescente, Charline MORISOT. Son corps a commencé à changer à l'âge de sept ans. Elle témoigne : "Je me disais ça doit être normal, mais quand j'ai vu le docteur Puel, je me suis dit ça doit être quand même un peu inquiétant". Le médecin qui la suit, le Docteur Olivier PUEL (pédiatre-endocrinologue), parle de la puberté précoce et du cas de Charline MORISOT.
Les professeurs Etienne FOURNIER (toxicologue à l'Hôpital F. Vidal) et Léon SCHWARTZNBERG (cancérologue) donnent leur point de vue sur l'utilisation de substances chimiques dans l'agriculture, et leurs effets nocifs à plus ou moins long terme sur la santé humaine.
Point sur le retour précoce du moustique tigre dans le sud de la France, en Gironde notamment, en raison des conditions climatiques pluvieuses de cet hiver et chaudes de ce printemps. Plusieurs départements ont été placés en vigilance rouge en raison des maladies tropicales comme la dengue ou le Chikungunya dont il est le vecteur. Commentaire sur des images factuelles, des images d'illustration, et des explications sur infographie en alternance avec l'interview de Jérôme SALOMON, directeur général de la Santé, sur les précautions à prendre.
La Direction générale de la santé a demandé une surveillance renforcée dans le Var, car la présence du moustique potentiellement porteur du virus y a été établie. Le virus lui-même n'a pas été détecté mais des actions de prévention et d'information ont commencé. Interview de Charles JEANNIN, entomologiste : il explique comment le moustique est arrivé dans le Var. Interview d'habitants de Ste-Maxime, qui font de la prévention.
Reportage. Un moustique est depuis plusieurs années le vecteur de maladies tropicales en Europe. L'aedes albopictus a depuis plusieurs années colonisé le littoral des Alpes Maritimes, comme il a en 25 ans colonisé d'immenses zones dans le monde en bénéficiant du réchauffement climatique. Il se propage par le biais de moyens de transport humains (train, automobile...). A Paris un laboratoire de l'Institut Pasteur étudie le moustique capable de diffuser la dengue et le chikungunya, maladies contre lesquelles il n'existe pas de médicament. Un vaccin contre le chikungunya est actuellement développé. Commentaires sur des images factuelles, d'illustration et des cartographies alternant avec l'interview de Charles JANIN, entomologiste, d'Anna-Bella FAILLOUX, entomologiste à l'Institut Pasteur, d'Antoine FLAHAULT, de la cellule française de recherche sur le chikungunya, d'Odile LAUNAY, chercheur à l'hôpital Cochin Pasteur.
Reportage à Fréjus où la maladie, le Chikungunya, vient d'être diagnostiqué chez un habitant d'un quartier de la ville. C'est le premier autochtone de la maladie et l'enfant est actuellement traité à son domicile. Le virus se transmet grâce aux moustiques tigres, en provenance d'Asie et ayant colonisée, en 25 ans, une partie du monde. Par contre, il y a peu de risques de propagation de la maladie si une campagne de démoustication est organisée. Commentaire sur des images factuelles entrecoupé par l'interview du docteur Philippe DESPRES (de l'institut Pasteur) et de Jean-Jacques COIPLET (directeur de la santé publique à l'agence régionale de santé Provence Alpes Côte d'Azur).
Reportage. Annonce de l'alerte des autorités sanitaires de la Côte d'Azur, à la suite du signalement d'un cas d'infection par le virus du Nil occidental à Nice. Cette maladie n'avait pas été constatée sur un humain en France depuis 1963. Alternance de commentaire sur images factuelles, sur images d'illustration, sur cartes géographiques (avec animations lumineuses ou en couleur des cas recencés dans le monde et de la propagation de la maladie aux Etats-Unis en 1999) et de l'interview du professeur du CHU de Nice, Pierre DELLAMONICA. [Source : prompteur France 2] Voilà qui nous amène à la santé. Les autorités sont en alerte sur la côte d'Azur. Un cas d'infection par le virus du Nil occidental a été signalé, pour la première fois en France depuis 1963. Jean-Daniel FLAYSAKIER, Olivier THERON