Interviewé, le professeur de médecine Degos, médecin à l'hôpital Saint-Louis, à Paris, parle de la fréquence de la syphilis. Il commente les chiffres des dix dernières années, début de la contamination.
Reportage à Paris à l'institut Fournier à la rencontre de médecins travaillant sur la détection des MST. Interviews des docteur François Catalan, directeur du laboratoire centre OMS et du docteur André Siboulet de l'institut Fournier à l'hôpital Saint Louis. Dr CATALAN : "Notre travail consiste essentiellement à diagnostiquer ces infections à chlamydiae et d'une façon générale toutes les infections causées par des germes ou des bactéries qu'on rassemble sous le vocable de maladies sexuelles transmissibles". Le docteur André Siboulet donne des pistes de prévention.
Fin du congrès international de la société de transplantation à Paris, où les spécialistes ont beaucoup parlé des greffes d'organes d'animaux sur l'homme qui vont bientôt se multiplier. Interview (vo trad off) de Fritz BACH, professeur d'Immunologie Boston et Vienne, sur la révolution que pourrait apporter la transplantation d'organes de porcs sur l'homme. Témoignages de deux malades, en dialyse depuis des années, et qui ne semblent pas effrayés de recevoir un jour, un rein de porc. Pour Henri KREIS, chef du Service Transplantation de Necker : "Tant qu'on n'a pas changé le cerveau, on n'a pas changé l'être humain".
Depuis toujours, les animaux sont directement impliqués dans les progrès de la médecine. Dans le sud de Londres, les chirurgiens de l'hôpital de Dulwich affirment qu'ils seront capables de greffer des organes d'animaux sur l'homme dans deux ou trois ans. Un espoir pour les milliers de malades qui meurent chaque année par manque de donneurs. Le professeur Michael BEWICK explique (vo trad off) qu'il y a de plus en plus de demandes d'organes. "Il y a une pression en ce sens, jusqu'à ce que l'on trouve une solution alternative" souligne-t-il. Cette solution, l'équipe du professeur Bewick pense l'avoir trouvée grâce à la mise au point d'un filtre en tissu de porc anti-rejet. Le professeur Jean François BACH (hôpital Necker) explique en quoi les filtres en tissu de porc pourraient éviter les rejets.
Les greffes d'organes d'origine animale ou xénogreffes, devraient pouvoir pallier la pénurie d'organes humains d'ici quelques années. Au CHU Hautepierre de Strasbourg, témoignage de Carole POPIC, greffée du rein depuis dix ans. Le professeur Philippe WOLF, chirurgien, regrette de devoir limiter les indications de transplantation et parfois de manière abusive pour certaines pathologies comme les cancers du foie, par manque d'organes. Suite aux recherches menées sur le porc, où l'on "humanise" le coeur de ces animaux, les premières transplantations ne sont plus très loin. Interview d'un médecin confiant : "Je pense que c'est une réalité à 15 ans".
A Lyon, une équipe de chercheurs soutenue par la fondation Mérieux travaille actuellement sur des embryons de porcs et de veaux afin d'essayer "d'humaniser" les organes de certains animaux en vue de greffes sur l'homme. Le professeur Michel FRANCK, école nationale vétérinaire de Lyon, explique l'objectif et les enjeux de cette expérimentation.
Deux femmes, Sandra et Béatrice, ont pris de la Dépakine pendant leur grossesse. Ce médicament leur a été prescrit pour réguler l'épilepsie chez l'une et la bi-polarité chez l'autre. Témoignage des deux femmes.
Marine MARTIN souffre d'épilepsie depuis l'enfance. Pendant sa grossesse elle a pris de la Dépakine. Ses deux enfants sont nés avec de lourds handicaps. Témoignages de Marine MARTIN et de son fils Nathan.
L'IGAS, l'Inspection générale des affaires sociales, a rendu un rapport sur la Dépakine. Ce médicament prescrit pour lutter contre l'épilepsie, aurait causé des troubles graves chez plusieurs centaines d'enfants. Témoignages de Catherine Charat, mère de famille, victime de la Dépakine et de son fils Brice.
La ministre de la santé Marisol Touraine a diligenté une enquête à propos du médicament utilisé contre l'épilepsie, la dépakine. Interviewée, Marine MARTIN, mère de famille et victime de ce médicament, parle de son combat. Elle évoque l'enquête, puis elle ajoute : "..on ne s'explique pas pourquoi depuis 35 ans des médecins alertent et que rien n'est fait, rien n'est changé".
Une nouvelle pilule pharmaceutique pourrait aider à réduire la consommation d'alcool. Actuellement à l'étude, elle pourrait être commercialisée en 2012 si elle se révèle efficace.
Explications sur images d'illustration, alternant avec les interviews de Benoît, un patient qui teste cette pilule, du Dr Philippe Batel, alcoologue à l'hôpital Beaujon AP-HP, et du Dr Patrick Fouilland, président de la Fédération française d'addictologie.
Présentation de la manifestation nommée "Défi brestois", dans le cadre d'une campagne contre l'alcool au volant, qui consiste à ne pas boire d'alcool durant trois jours pour mesurer son état réel de dépendance.
Témoignages de quelques Brestois consommateurs ou non d'alcool, et interview de Michel Abalea, coordinateur de la manifestation.
Reportage sur le rôle et le fonctionnement de "Tempérance secours", regroupement d'anciens alcooliques qui, sur le mode de fonctionnement des Alcooliques Anonymes, vient en aide aux personnes dépendantes à l'alcool.
L'association "Alcool assistance", en Alsace, propose à ses adhérents un suivi médical, mais surtout un lieu pour parler. Ses groupes de parole aident beaucoup les alcooliques à choisir l'abstinence. Commentaire sur images d'illustration, avec le témoignage de Michel, ancien alcoolique devenu abstinent, et du Dr Marc Litzenberger.
Explications des conséquences d'un accident cardio-vasculaire et des probalités de récupération pour des patients de tous âges. Témoignages de deux patients, Nicolas HUGBART, âgé de 32 ans, et de François ROYER, âgé de 52 ans. Interviews de docteur Sophie CROZIER, neurologue au service des urgences cérébro-vasculaires à la Pitié Salpetrière et du professeur Yves SAMSON, chef de service urgences cérébro-vasculaires..
Pour la deuxième année, la société des "Neuro-sciences" qui rassemble 2 300 scientifiques et cliniciens dans toute la France, organisait "la semaine du cerveau ". Parmi les rencontres et manifestations, les scientifiques ont évoqué l'accident vasculaire cérébral qui représentent 100 000 nouveaux cas par an qui parfois conduisent à l'hémiplégie, à l'aphasie. Cet accident doit se traîter dans l'urgence pour éviter un manque d'irrigation du cerveau. En outre, la rééducation est primordiale. Reportage au service des urgences de l'hôpital Lariboisière à Paris et dans le service de rééducation de l'hôpital Fernand Widal. Témoignages de deux patientes, Valérie, puis Farida, vicitimes récemment d'AVC, et interviews du professeur Marie-Germaine BOUSSER qui explique la différence entre une artère saine et une artère anormale, et du docteur Alain YELNIK, chef du service de rééducation et de réadaptation fonctionnelle à l'hôpital Fernand Widal.
En France, l'accident vasculaire cérébral touche chaque année 150 000 personnes, avec un AVC toutes les 4 minutes. Explications des facteurs de risque et témoignage de Jacques BOUSSUGUES, retraité de 68 ans, récemment victime d'un AVC. Puis interview du docteur PHILIPPA LAVALLEE, neurologue à l'hôpital Bichat, qui epxlique les traitements possibles en urgence.
Demain a lieu la journée de sensibilisation aux accidents vasculaires cérébraux. La mortalité liée à ces AVC est importante, c'est d'ailleurs la 3ème cause de décès dans les pays occidentaux, mais beaucoup de victimes y survivent avec d'importantes séquelles. Pour éviter ces drames, une seule solution : intervenir très vite, soit moins de 3 heures après l'accident vasculaire cérébral. A Nantes, l'hôpital s'est doté d'une véritable chaîne d'urgence. Interview du docteur Benoît GUILLON, neurologue.