D'après enquête de l'INSEE, les français ont le moral. Mais les limougeauds moins, si l'on en croît ce micro-trottoir. Ils expliquent les raisons de ne pas avoir le moral.
Les cures thermales seraient- elles plus efficaces que les antidépresseurs pour soigner les troubles de l'anxiété et la dépression ? Une étude menée sur deux groupes de patients semble le prouver. Les patients qui ont reçu 3 semaines de massages, de bains bouillonnants et de douches à jet sont beaucoup plus nombreux à avoir retrouvé un sommeil serein que les patients du groupe sous médicaments. Mais l'un n'empêche pas l'autre. Témoignages de deux curistes aux thermes de Saujon en Charente-Maritime qui alternent avec des résultats d'enquête sur les chances de guérison et l'interview du docteur Olivier DUBOIS, psychiatre dans l'établissement.
Pour l'émission "caméra 3", le journaliste Henri DE TURENNE présente et analyse les résultats d'une enquête réalisée par l'institut SOFRES à propos du moral et de l'état d'esprit des français en cette année 1967. En compagnie du directeur de la SOFRES, Pierre WEILL, Henri DE TURENNE commente le résultat de l'étude de l'institut sur la question directe soumise aux français : Comment ça va ?
La journaliste Patricia Loison reçoit le professeur de psychiatrie et d'addictologie Michel Lejoyeux qui présente son livre "Tout déprimé est un bien portant qui s'ignore". Il insiste sur le fait qu'il ne faut pas médicaliser les émotions, et que l'environnement et la musique ont une grande importance sur le moral, de même que la méditation.
Les conséquences des confinements sur le moral des Français est lié. Plusieurs médecins alertent sur l'impact négatif de l'état psychologique des jeunes adultes, qui souffrent de plus en plus de dépression.Témoignage du psychiatre Jean-Paul Mialet.
Qu'est-ce qu'un français morose ? La question est posée aux hommes et femmes de la rue. Parmis eux, Monsieur KOUPERNIK, psychiatre - "j'en vois beaucoup dans mon métier - les gens ont une peur en eux due à l'arrière plan de la bombe atomique et la pollution".
Désormais, la pilule du lendemain, déjà vendue sans ordonnance, sera délivrée gratuitement aux mineures dans les pharmacies. Pour Thierry Lévy, pharmacien, la mesure était indispensable. Des jeunes filles donnent leur avis sur la gratuité de ce médicament qui n’est pas un contraceptif et dont l’utilisation est censée rester exceptionnelle.
La pilule abortive et contraceptive, le RU 486, est testée depuis plusieurs années pour interrompre une grossesse et comme moyen contraceptif. Le professeur Etienne-Emile Baulieu, chercheur en biologie hormonale à l'Inserm, qui en est à l'origine, explique les cas dans lesquels cette pilule du lendemain pourra être utilisée.
Portrait du professeur Etienne-Emile Beaulieu qui vient d'accéder à la présidence de l'Académie des sciences. Né Blum et devenu Beaulieu pendant la guerre, il prend le maquis contre les nazis. Il lutte ensuite aux côtés des femmes et met au point la pilule abortive RU 486. Connu également pour avoir découvert l'hormone anti-vieillissement, la DHEA, il se bat désormais pour obtenir des budgets pour la recherche. Claudine Lévy, sa secrétaire, souligne son côté jubilatoire et pétillant, Joëlle Brunerie Kaufman, gynécologue, rappelle son engagement contre les mouvements anti-avortement, et Florence Broué, doctorante de l'INSERM, salue sa force de vie.
Grâce à l'absorption de médicaments de manière combinée, le nombre de décès lié au sida a diminué. Cependant les chercheurs poursuivent leurs travaux sur la mutithérapie, afin de diminuer le nombre de médicaments à prendre par les patients traités. Témoignage de Serge le Coz, séropositif. Il évoque sa situation qui a évolué au fil du temps : "...ça c'est une grosse différence par contre, je ne me permettais aucun projet auparavant, je vivais dans le présent, point...".
Les personnes contaminées par le sida, bénéficient de traitements de plus en plus efficaces. Elles sont suivies médicalement. Et les effets positifs de la trithérapie profitent à une la majorité d'entres elles. Reportage au CHU de Nancy au service des maladies infectieuses où deux patients anonymes et le professeur Thierry May, chef du service de maladies infectieuses et tropicales au CHU de Nancy, évoquent la maladie.
Beaucoup de patients qui ont contracté le sida, souhaitent pouvoir arrêter un jour leur traitement. La trithérapie est efficace sur certains d'entre eux. Témoignage anonyme de Juliette qui a arrêté la prise de médicaments il y a 10 ans : "...je sais que quand on se fait dépister tôt, on se fait traiter tôt, on a plus de chance de guérir...". Christine Rouzioux, professeur de virologie à l'université Paris Descartes, revient sur l'action des médicaments antirétroviraux.
Des patients contaminés par le virus du sida, mis sous antirétroviraux, continuent plus de sept ans après avoir cessé de prendre ces médicaments, de bloquer leur infection. Malgré tout, pour les chercheurs de l'Institut Pasteur, la course au vaccin se justifie toujours. Rencontre au Centre hospitalier d'Orléans-la Source avec le chef du service des maladies infectieuses, le docteur Thierry Prazuck et de Julien, patient séropositif. A l'Institut Pasteur, le docteur Azier Saez-Cirion, explique : "...maintenant le but c'est d'éradiquer cette infection, en tout cas pouvoir arriver à des situations où les médicaments ne sont pas nécessaires...".
A l'occasion de l'ouverture de la campagne Sidaction, rencontre à Montpellier avec Laurent, qui vit avec le sida depuis 33 ans. Interviewé, il revient sur les importants progrès de la science : "En 25 ans c'est énorme les progrès scientifiques, moi à l'époque où j'étais le plus malade, je prenais par exemple 27 cachets par jour, donc aujourd'hui je prends, ma trithérapie, c'est 2 cachets...".
Une sévère épidémie de bronchiolite touche les jeunes enfants parisiens alors que les hôpitaux de Paris sont débordés et que les services de pédiatrie manquent de lits. Reportage à l'hôpital Trousseau avec l'interview de Pierre BEGUE, chef de service, alternant avec des images du service des urgences pédiatriques.
En pleine épidémie de bronchiolite, reportage sur cette maladie respiratoire qui touche les très jeunes enfants. Des séances de kinésithérapie respiratoire soulagent les jeunes patients mais il n'existe pas encore de traitement pour soigner cette maladie. En revanche, des équipes de recherche élaborent un vaccin qui va prochainement rentrer en phase de test. Administré aux femmes enceintes, le vaccin immunisera le bébé grâce aux anticorps de la mère. Images d'illustration dans un centre d'urgence à Nanterre et à l'hôpital Cochin, alternant avec les témoignages de parents et les interviews d'Alain ABBEYS, kinésithérapeute et du Professeur Odile LAUNAY, chef de service du centre d'investigation clinique de vaccinologie Cochin AP-HP.
Reportage consacré à la bronchiolite, maladie virale qui touche essentiellement les bébés de moins de 9 mois. Commentaires sur images factuelles : c'est l'embouteillage dans les salles d'attente des kinésithérapeutes. Interview d'Alain ABBEYS, directeur des services des urgences de kinésithérapie respiratoire de Paris, alternant avec des témoignages de parents.
Le planning familial renseigne et délivre les pilules du lendemain. Par téléphone ou en entretien, les animatrices du Planning familial prodiguent des conseils et répondent aux nombreuses questions posées par des jeunes filles. Possibilité de rendre la pilule du lendemain dans les 72h après le rapport, doute dans le cas de rapports non protégés, le rôle du planning est double. Faire de la prévention et prescrire la pilule.
Interview du docteur Rosenbaum sur la pilule du lendemain "elle doit rester un procédé d'exception, parce que cela équivaudrait en dose d'hormone à avaler dix plaquettes de pilules classiques". Il enumère d'autres expérimentations autour de la pilule à prendre une fois par semaine, voir une fois par mois.
Témoignage de deux jeunes femmes qui ont utilisé la pilule du lendemain. Elles se disent plus en confiance de la prendre au sein d'un planning familial que dans une pharmacie. Une représentatnte du planning familial regrette que certaines officines refusent de la donner, ou moralisent le geste.