Françoise RUDETSKI victime d'un attentat dans un restaurant à Paris en décembre 1983, privée de l'usage normal de ses jambes, fonde l'association SOS Attentat. Invitée en plateau, elle parle des actions menées pour la reconnaissance des victimes d'attentat et pour une meilleure prise en charge des blessures et des traumatismes.
C'est une maladie très rare, mais qui peut avoir de graves conséquences : le choc toxique. Il est provoqué lorsqu'une femme porteuse d'un staphylocoque doré garde un tampon trop longtemps. Une toxine peut alors se développer et s'attaquer à des organes comme le foie ou les poumons, mais beaucoup de femmes ont déjà entendu parlé des risques liés aux tampons sans toujours savoir précisément de quoi il s'agit. Micro-trottoir et interview de Marine Trehan-Siquet (pharmacienne) et de Catherine Perrigaud (gynécologue).
Le 28 mai est la Journée mondiale de l'hygiène menstruelle. Et en France, comme partout, faute de moyens financiers, beaucoup de femmes ne peuvent pas acheter suffisamment de protections hygiéniques. A cette occasion, à La Chapelle-Gonaguet, en Dordogne, la mairie a installé un point de collecte de dons pour l'hygiène intime, les protections récoltées seront redistribuées par le Secours Populaire. Interview de Franck Moissat (maire) et Bruno Bonotto (médecin et membre de l'association "Règles élémentaires").
Pierre Desgraupes interviewe, dans son cabinet, une femme médecin gynécologue qui explique "la symbolique du sang" dans la vie des femmes, des premières règles à l'adolescence, faisant entrer les filles dans le monde des femmes, jusqu'à la ménopause, qu'une femme vit parfois comme la fin de sa jeunesse et de sa féminité, en passant par la première relation sexuelle ou l'accouchement...
Une pilule va peut-être révolutionner la vie des femmes... En effet, elle est contraceptive, comme les autres, mais elle supprime aussi les règles... Cette invention vient de recevoir son autorisation de commercialisation aux Etats-Unis, mais ce "médicament" soulève néanmoins de nombreuses questions, comme les risques de grossesse non-détectée. Témoignages et micro-trottoir de femmes américaines, et analyse de Catherine Vanier (psychanalyste).
Une innovation technique qui pourrait peut-être révolutionner la vie de beaucoup de femmes, la "culotte anti-règles douloureuses"... Explications de Dominique Picard (directeur de "P3 Innovation", inventeur de Fibranova) et d'Olivier Gerin (médecin).
A Lyon, le personnel des transports en commun est réquisitionné pour faire respecter le port du masque par les usagers, peu nombreux pour l'instant. Interview de Pascal Jacquesson, directeur général de Kéolis, microtrottoir de passagères qui commentent cette mesure inédite et interview d'un chauffeur de bus.
La chute des cheveux touche les hommes comme les femmes. Au centre hospitalier de Besançon, une étude est en projet pour lutter contre l'alopécie féminine. Reportage à l'hôpital de Besançon avec les interviews du professeur Philippe HUMBERT, chef du service de dermatologie au CHU de Besançon et de Thomas LIHOREAU, ingénieur d'études et de recherches clinique.
Interviewées, deux femmes qui ont perdu la totalité de leurs cheveux, disent ce qu'elles ont ressenti à ce moment-là. L'une d'entre elles explique : "...c'est très difficile de rester, de se sentir encore femme, de valoir quelque chose, quand tous ses cheveux sont tombés".
Interviewé, Emmanuel Delaporte, dermatologue au CHRU de Lille, explique ce qu'est l'alopécie et comment cette maladie se traduit chez la femme. Il revient sur deux types d'alopécie, l'androgénétique et l'effluvium télogène.
Interviewé sur un possible traumatisme lié à la perte des cheveux, le docteur Pascal REYGAGNE, directeur du centre Sabouraud de l'hôpital Saint-Louis, explique : "...c'est un traumatisme qui dépend un peu de l'âge auquel vous êtes touché (...) il faut pouvoir accompagné de façon psychologique en même temps qu'on met en route un traitement...". Il précise ensuite ce qu'est la pelade, une maladie, contrairement à la calvitie liée à l'âge.
En 1979, Valérie Valère, jeune écrivaine âgée de 16 ans, témoigne de la violence de son hospitalisation pour anorexie à l'âge de 13 ans décrite dans son livre "Le pavillon des enfants fous". Elle considère que sa maladie est un appel aux autres contrairement au suicide.
Delphine, jeune fille anorexique nourrie par sonde, est prise en charge dans un service spécialisé en médecine de l'adolescence à l'hôpital du Kremlin Bicêtre. Elle exprime sa peur d'avaler des calories et son envie d'aller mieux. Interview d'une infirmière.
Témoignage de madame Chauchard sur l'anorexie de sa fille Sabine, âgée de dix-sept ans, et malade depuis cinq ans. Elle revient sur le déclenchement de la maladie, la pose du diagnostic et la vie de sa fille marquée par les séjours à l'hôpital.
Interview de Laure Bajard, médecin endocrinologue et nutritionniste à propos des conséquences de l'anorexie et de la boulimie sur la santé des jeunes femmes.
Reportage à l'hôpital Charles Nicolle à Rouen. Des adolescentes souffrant de problèmes d'anorexie et de boulimie participent, après leur hospitalisation, à un atelier pour améliorer l'image qu'elles ont d'elles même. Cette hospitalisation de jour, encadrée par des équipes de soignants, a pour but de les aider dans leur retour à la vie normale. Témoignage de Lucie, élève de première, et interview de Priscille Gérardin, responsable de la pédopsychiatrie au CHU de Rouen.
Marthe GAUTIER, 93 ans, médecin spécialisée en cardiologie pédiatrique revient sur la découverte du chromosome supplémentaire de la trisomie 21. Lors de la publication de la découverte de la trisomie 21 en 1959, son nom apparaît en second après celui de Jérôme Lejeune, qui l'a dépossédée. Son rôle a été reconnu tardivement et en 2018, elle a reçu la médaille de commandeur.
[Source : prompteur France 3] Le scandale du Chlordécone fera-t-il l'objet d'une prescription?.. C'est ce qu'a sous-entendu le procureur de Paris, Rémi HEITZ, lors d'une interview... De quoi faire réagir les parties civiles lancées dans une bataille judiciaire depuis 15 ans... Cet insecticide, hautement toxique, a contaminé plus de 90% de la population adulte en Guadeloupe et Martinique... Thomas CUNY et nos équipes en Outremer
Aux Antilles, Emmanuel Macron a créé la surprise. Il souhaite la reconnaissance comme maladie professionnelle pour les agriculteurs de la contamination au chlordécone. Ce pesticide, utilisé dans les bananeraies jusqu'en 1993, a empoisonné les cultures et l'eau, pour des siècles. L'Etat français était accusé de fermer les yeux alors que le nombre de cancers de la prostate a explosé. Utilisé pendant 20 ans dans les bananeraies pour éliminer le charençon, le chlordécone aété interdit en 1993, 17 ans après les Etats-Unis, il est soupçonné d'être à l'origine d'accouchements prématurés, de retards de développement et de l'explosion du nombre de cancers de la prostate. En annonçant la possible reconnaissance comme maladie professionnelle l'exposition au chlordécone, le président de la République ouvre la voie à une indemnisation des ouvriers agricoles victimes de l'insecticide. - François DESRIAUX, rédacteur en chef du magazine "Santé et Travail" : "les gens vont devoir construire des dossiers de maladie professionnelle en fonction de ce qu'il y aura dans le tableau de maladies professionnelles et ensuite ils feront valoir devant la Sécurité sociale ou ses tribunaux le fait qu'ils ont été contaminés et que leur pathologie rentre dans ce cadre." On ignore pour le moment quelles seront les pathologies concernées et les indemnisations. - Maître François LAFFORGUE, avocat de victimes : "les victimes, ce sont les exploitants agricoles que nous défendons, atteints de pathologies telles que le cancer de la prostate ou de la vessie et il y a les victimes environnementales, les riverains qui ont contracté des pathologies en lien avec le chlordécone et on va agir aussi pour ceux-là." Aujourd'hui, près de 95% des habitants de Martinique et de Guadeloupe sont contaminés par le chlordécone mais le chef d'état s'est dit opposé à une indemnisation générale de la population antillaise.