A la veille des élections présidentielles palestiniennes, rencontre avec des palestiniens dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dans la bande de Gaza, pour connaître leur point de vue sur le candidat favori Mahmoud ABBAS.Rencontre avec des habitants qui évoquent le droit au retour des réfugiés palestiniens et la question des roquettes tirés par le Hamas qui ont entrainé une meurtrière occupation du territoire par les israeliens.
Large victoire de Yasser ARAFAT lors des premières élections palestiniennes, avec 85% des suffrages. Commentaire off sur images factuelles et interviews de Jimmy CARTER, ancien président des États-Unis, sur le bon déroulement des élections, de Yasser ARAFAT et d'Imad FALOUJI, représentant élu du conseil national palestinien, sur son soutien au mouvement du Hamas.
Après quelques images de la ville d'Amman en Jordanie, interview de Yasser ARAFAT, leader de l'Organisation de la Libération de la Palestine (OLP), dans une grotte dans la montagne. Il s'exprime en arabe, traduit simultanément. Il déclare à propos de la résistance palestinienne : "Nous n'avons que faire des résolutions des Nations Unies qui essaient de conférer aux actes de banditisme et de piraterie des Israéliens une légalité que nous ne reconnaissons en aucun cas. Nous ne reconnaissons qu'un seul fait, celui d'être un peuple qui doit rentrer chez lui, et ce peuple a choisi l'unique moyen de retour, celui de la lutte armée. La politique de notre mouvement ne s'immisce pas dans les affaires des états arabes. Nos relations avec tout le monde découlent de notre conception de la cause palestinienne. Nous ne sommes contre personne tant qu'on nous laisse avancer sur le chemin de la libération et de la récupération de notre pays."
Interview de Yasser ARAFAT depuis son QG dans un camp de refugiés à Beyrouth. Il dénonce le comportement du gouvernement israelien. Il explique que la solution au problème palestinien est l'instauration d'un état unique où coexisteront juifs, chrétiens et musulmans.
A l'occasion de la commémoration à Jérusalem du 75ème anniversaire de la libération du camp d'extermination d'Auschwitz, avant les cérémonies internationales, le président Emmanuel Macron, en voyage officiel en Israël, a rendu hommage aux 80 000 déportés français durant la Seconde Guerre mondiale, au Mémorial de Roglit, dans la banlieue de Jérusalem. Extrait du discours de Serge Klarsfeld (président de l'Association des fils et filles de déportés juifs de France), échange entre Emmanuel Macron et un lycéen français en voyage scolaire pour l'occasion, et témoignage de Colette Hazan-Halber, fille de déportés, qui a perdu ses parents à l'âge de 3 ans.
Visite officielle du président français Emmanuel Macron en Israël. Il a notamment visité la vieille ville de Jérusalem où une altercation verbale a eu lieu entre le chef de l'État et le service d'ordre israélien. L'image rappelle (étrangement) une scène similaire, quasi au même endroit, pendant la visite de Jacques Chirac en 1996. Extrait des propos d'Emmanuel Macron : "Messieurs, s'il vous plaît, du calme ! Ici, tout le monde connaît les règles depuis des siècles. Je n'aime pas ce que vous avez fait devant moi (en anglais)", puis il relativise l'incident.
Visite officielle du Président François Hollande en Israël où il a été accueilli par le Premier ministre de l'Etat hébreu, Benyamin Netanyahou, et le président, Shimon Peres. Ils ont notamment visité le mémorial de Yad Vashem, dédié aux victimes juives de la Shoah. Extrait de discours et interview de Clémentine Larroque, maître de conférences Sciences Po, spécialiste en géopolitique.
Le président de la République Nicolas Sarkozy, en compagnie de son épouse Carla Bruni, est arrivé en Israël en ami affiché de l'État hébreu mais aussi avec la volonté d'encourager un processus de paix israélo-palestinien qui piétine. Extraits des discours sur le tarmac de l'aéroport du président israélien Shimon Peres et de Nicolas Sarkozy.
Premier voyage officiel de François Hollande, président de la République, en Israël et en Palestine. Le chef d'Etat s'est livré à un délicat exercice diplomatique en prononçant un discours à la Knesset, le parlement de l'Etat hébreu, aux côtés du Premier ministre Benyamin Netanyahou, mais aussi à Ramallah, en Cisjordanie, aux côtés du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, et s'est notamment recueilli sur la tombe de Yasser Arafat, l'ex-chef de l'OLP.
Au deuxième jour de sa visite d'Etat en Israël, le président de la République Nicolas Sarkozy a relancé devant la Knesset son appel à la création d'un Etat palestinien, et redemandé aux Israéliens de prendre des risques pour la paix. Extrait du discours et images du président français au mémorial Yad Vashem (mémorial en l'honneur des victimes juives de la Shoah).
Voyage du président de la République François Mitterrand en Israël, durant lequel il a eu un tête-à-tête avec Shimon Peres (leader de l'opposition travailliste), a assisté à un hommage au mémorial Yad Vashem (mémorial en l'honneur des victimes juives de la Shoah), et à une prise d'armes au Mont Herzl (de Theodor Herzl, père du sionisme).
Visite du président de la République Jacques Chirac en Israël. Il a été accueilli par son homologue Ezer Weizman (président de l'Etat hébreu), a rencontré Benyamin Netanyahou (Premier ministre) et a tenu un discours devant des jeunes d'une université d'Haïfa : "Un Etat palestinien reconnu offrira à Israël un véritable partenaire... Et lui seul sera capable de prendre et de tenir les engagements nécessaires à la nécessaire sécurité d'Israël." Micro-trottoir de jeunes étudiants israéliens.
En voyage officiel en Israël, le président de la République François Mitterrand prononce un discours à la Knesset, le parlement israélien, dans lequel il développe les deux axes qui guident la politique française dans la région, le droit des Palestiniens à l'autodétermination mais aussi le droit d'Israël à vivre en paix et en sécurité : "On ne peut demander à quiconque de renoncer à son identité... Il appartient aux Palestiniens comme aux autres de décider eux-mêmes de leur sort... A l'unique condition qu'ils inscrivent leur droit dans le respect du droit des autres, dans le respect de la loi internationale et dans le dialogue substitué à la violence..."
Michel HONORIN se trouve au "Beach Camp" (camp Al-Shati), un des 8 camps de réfugiés palestiniens à Gaza et où vivent près de 60 000 personnes. Le journaliste fait le point sur la situation dans le camp sur des images de vie quotidienne des réfugiés, avec beaucoup d'enfants dans les rues.
Dans un camp de réfugiés palestiniens près d'Amman en Jordanie, Roger LOUIS interroge un père de famille qui vit dans une salle de classe réquisitionnée et surchargée : il dit (en arabe) : "Notre seul espoir est de retourner chez nous, si les Israéliens nous en empêchent, nous ferons la guerre, nous sommes prêts à vivre ici le temps qu'il faudra mais la Palestine est notre pays, nous sommes prêts à mourir pour y revenir". Il montre ses garçons du plus grand au plus jeune : "S'il le faut, celui-ci va mourir et celui-ci et celui-ci, mais le petit dernier, lui, rentrera chez lui".
L'Egypte vient d'autoriser la réouverture de la frontière avec la Bande de Gaza. Des dizaines de gazaouis se sont précipités vers le terminal douanier de Rafah. Une femme est venue avec ses 7 enfants pour aller en Egypte voir son mari qu'elle n'a pas revu depuis deux ans. C'est le seul passage qui ne soit pas contrôlé par Israël. L'Egypte avait fermé ce point de passage pour lutter contre le trafic d'armes avec le Hamas. Le président egyptien, Hosni Moubarak, déclare aujourd'hui vouloir allèger le blocus subi par les palestiniens en ouvrant la frontière. Le passage des personnes et des convois est autorisé mais pour une durée indéterminée.
A Rafah, le premier poste frontière sous autorité palestinienne a été inauguré. C'est la premiere fois que les palestiniens contrôlent une de leurs frontières. Le point de passage entre l'Egypte et la Bande de Gaza était sous le contrôle de l'armée israélienne depuis 1982. Ce terminal est l'unique débouché vers l'extérieur pour les 1,3 millions de personnes vivant dans la Bande de Gaza. L'Egypte est le pays de transit obligatoire pour les gazaouis souhaitant se rendre à l'étranger et interdits de séjour en Israël. Les douaniers palestiniens travaillent sous le contrôle de 70 observateurs européens. Les autorités israéliennes surveillent la frontière grâce à un dispositif de caméras de vidéo-surveillance. Ori Ziger, officier israélien de liaison au terminal de Rafah estime que "le niveau de collaboration avec les palestiniens et les européens est excellent et que tout est fait pour que nous nous entendions bien".
Le point de passage entre la Bande de Gaza et l'Egypte vient de réouvrir. La frontière est contrôlée par l'armée israélienne, et depuis l'intifada, elle est très souvent fermée. Le blocus instauré par Israël pose de graves problèmes d'approvisionnement pour le territoire palestinien. La situation économique est catastrophique, 60% des gazaouis sont au chômage. La survie des familles palestiniennes et le commerce dépendent beaucoup des échanges avec l'Egypte. Les hommes craignent d'être bloqués à la frontière, ce sont donc les femmes, contrairement à la coutume, qui vont se ravitailler en Egypte. Le propos de la journaliste est ponctué par les témoignages de gazaouis.
Un lieutenant israélien de Tsahal présente aux journalistes européens un tunnel creusé par le Hamas sous la frontière entre la bande de Gaza et Israël.