Le château de Versailles accueille les députés français et allemands, à l'occasion du 40ème anniversaire du traité d'amitié franco-allemand. Le 22 novembre 1963, le traité de l'Elysée scellait la réconciliation entre les deux peuples. Visite des coulisses de l'évènement en compagnie du chef du protocole Thierry VANEL.
Nikita KHROUCHTCHEV en visite officielle en France se rend à Versailles où il visite le château, les appartements royaux, le parc et des jardins, guidé par André MALRAUX. Reportage muet.
Microtrottoirs, au sein de différentes villes européennes, au sujet du sentiment d'appartenance à l'Union européenne. Interviews de Camille DEKIMPE, française- 24 ans, commerciale, à propos de la construction européenne qui était sans doute une bonne idée; de Gérard LEROY, français - 79 ans, fraiseur retraité, se disant satisfait de l'Europe mais craignant toujours un conflit; de Christophe SCHMIDTKUNTZ, allemand - 23 ans, étudiant, déclarant que certains monuments nous disent "essayez d'éviter les erreurs du passé"; d'Andrea DIAZ, espagnole - 19 ans, étudiante, se déclarant pour l'Union européenne. De Francisco DIAZ PEREZ, espagnol - 49 ans, chef d'entreprise, disant que sans l'Europe, l'Espagne aurait au moins 20 ans de retard sur son niveau de vie et de Giulia ZAPPA, italienne - 36 ans, créatrice, à propos de l'Europe qui est un plus grand confort pour voyager et se déplacer.
Micro trottoir dans les rues de Paris : les passants répondent à la question "L'Europe c'est quoi ?" Chacun décrit son degré de sentiment d'appartenance à l'Europe.
Des enfants d'âges divers répondent à des questions sur l'Europe, certains sont ouvertement pour la construction européenne, considérant qu'elle est un rempart à la guerre et que la seule différence entre les pays est la barrière de la langue. D'autres se montrent nettement plus frileux et entrevoient les revers de l'union.
Jacques DELORS s'exprime sur l'Europe. Pour lui, face à la montée en force des pays d'Asie, la France serait bien démunie sans l'Europe. Il regrette que le sujet européen n'occupe pas le devant de la scène dans les débats de la campagne présidentielle. Selon lui "L'Europe est une aventure extraordinaire, qui n'est jamais arrivée. Songez que des vieux pays comme la France, l'Allemagne, la Grande Bretagne, l'Italie et d'autres se sont fait la guerre et que ces guerres ont couté très cher et expliquent le déclin de l'Europe".
Jean MONNET, père fondateur de l'Europe, évoque la genèse de la construction européenne, en 1950. Il explique qu'à cette époque "la guerre froide était à nos portes" et rappelle : "j'ai toujours été convaincu et surtout depuis la dernière guerre, que pour arriver à établir la paix, il fallait établir l'unité de l'Allemagne et de la France." Il précise enfin que le projet n'aurait pas pu se faire sans le travail de Robert Schuman.
Reportage chez une britannique installée en France, très attachée à l'union Européenne. Ses voisins et amis viennent des quatre coins de l'Europe : Belgique, Espagne ... Et se sentent tous européens. Deux italiens habitant en France témoignent eux aussi de leur sentiment d'appartenance à l'Europe. Cependant, certains d'entre eux n'accordent pas beaucoup d'importance aux élections européennes.
Microtrottoir interrogeant des Allemands sur leur vision de l'Europe, la plupart semblent assez mitigés. Certains pensent qu' un parlement européen ne se supplantera pas aux intérets nationaux, d'autres craignent que l'entrée de la Grèce et de l'Espagne dans l'union génère de nouvelles sources de concurrence.
Reportage consacré aux sanctions internationales auxquelles s'expose le président autoproclamé de Côte d'Ivoire. Commentaire sur images d'archives : Laurent GBAGBO prête serment le 04 décembre dernier alors qu'il a perdu l'élection. Commentaire sur images factuelles : véhicule militaire dans les rues d'Abidjan, soldat fouillant au corps un civil. Extrait du discours de Nicolas SARKOZY prononcé hier à Bruxelles à la tribune du Conseil européen : "Laurent GBAGBO et son épouse ont leur destin entre leurs mains. Si avant la fin de la semaine, Laurent GBAGBO n'a pas quitté le poste qu'il occupe en violation de la volonté du peuple ivoirien, ils seront nommément sur la liste des sanctions". Sur images d'archives (manifestation pro OUATTARA, feu de pneus) énoncé des sanctions qu'envisage la Communauté européenne : interdictions de voyages, gel des avoirs financiers. Rediffusion d'un entretien téléphonique accordé à France 24 par Luis MORENO-OCAMPO, procureur de la Cour pénale internationale : ce dernier prévient qu'il engagera des poursuites contre quiconque serait responsable de violences meurtrières en Côte d'Ivoire. Commentaire sur images du Port d'Abidjan : la menace d'asphyxie économique est réelle, le FMI a déjà annoncé qu'il ne coopérera plus avec Laurent GBAGBO, la Banque Mondiale qu'elle n'annulera pas comme promis les trois milliards de dette du pays. Conclusion sur images d'illustration (récolte cacao) : le pays pourrait même se trouver empêché d'exporter sa principale ressource : le cacao.
Reportage. L'Union européenne a décidé la levée des sanctions contre la Serbie depuis le départ de Slobodan MILOSEVIC. Le sujet est composé d'images des ministres arrivant au Luxembourg et des interviews de Bernard KOUCHER et d'Hubert VEDRINE. Les ministres des Affaires étrangères des 15, de l'Union européenne ont entamé à Luxembourg leur réunion mensuelle au cours de laquelle ils décideront de lever les principales sanctions économiques à l'encontre de la Serbie . Les mesures touchant Slobodan MILOSEVIC et les siens ont, en revanche, été maintenues. SONORE Bernard KOUCHNER : il serait formidable dans le sens psychologique, historique, politique des esprits et des coeurs au Kosovo que la question des prisonniers et des personnes disparues soit parallélement abordée par Monsieur KOSTUNICA " SONORE Hubert VEDRINE : "ne ramenez pas l'Union européenne à un organisme qui distribue des paquets d'Euro à droite à gauche ; ce que nous faisons et je crois beaucoup plus ambitieux et beaucoup plus complet"
Reportage. Explications suite à l'annonce de la décision des pays de l'Union européenne d'imposer un embargo pétrolier contre l'Iran, afin de l'amener à renoncer à son programme nucléaire militaire. Point également sur la menace par certains responsables iraniens de fermer le détroit d'Ormuz, ce qui inquiète les Etats-Unis. Commentaire sur images factuelles et d'illustration en alternance avec les interviews du ministre français des Affaires étrangères Alain JUPPE et du général Hugh SHELTON, ancien chef d'état major des forces armées américaines. [Source : documentation France 3] Les pays de l'Union européenne ont décidé aujourd'hui d'imposer un embargo pétrolier raduel sans précédent contre l'Iran, et de sanctionner sa banque centrale afin d'assécher le financement de son programme nucléaire controversé. L'embargo vise aussi les actifs de la banque centrale iranienne et interdit partiellement les transactions avec l'institut monétaire, y compris la production pour son compte de pièces et de billets. ALAIN JUPPE : " notre objectif c'est de faire en sorte que l'Iran renonce à son programme nucléaire militaire et se conforme aux résolutions du conseil de sécurité. Certains responsables iraniens menacent de fermer le détroit d'Ormuz. GENERAL HUGH SHELTON : " c'est un acte de guerre de fermer un passage maritime international. Je pense que les iraniens sont assez intelligents pour ne pas le faire et s'ils le font ils en paieront le prix " Le détroit d'Ormuz est un passage stratégique entre l'Iran et la péninsule arabique, par où transite plus du tier du pétrole mondial. Au début du mois de janvier la marine iranienne avait organisé et mis en scène des manoeuvres militaires dans de détroit.
A Paris, le président Alija IZETBEGOVIC rencontre Michel ROCARD et Dominique BAUDIS, têtes de liste pour les élections européennes, pour plaider pour la levée de l'embargo sur les armes. Il est soutenu par Bernard Henry LEVY, Francoise GIROUD, Marina VLADY, Léon SCHWARZENBERG, André GLUCKSMANN.
En 1990, François MITTERRAND tient une conférence de presse pour expliquer la position de la France vis à vis de l'Irak et de l'invasion du Koweït, à l'issue d'un conseil des Ministres restreint. La France a voté les résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et de la Communauté européenne, et prend part aux mesures d'embargo et de sanctions économiques contre l'Irak.
Reportage dans la ville de Pancevo en Serbie, consacrée à la vie quotidienne sous embargo. Depuis les bombardements de l'OTAN et à cause de l'embargo et des sanctions économiques, la vie quotidienne est devenue particulièrement difficile ; l'industrie du pays particulièrement touchée. Le reportage est composée d'images de la vie quotidienne et les intreviews de directeurs d'industries.
Interview de l'historien François Bédarida au sujet des crimes de guerre dont pourrait être accusé Saddam Hussein, alors que la guerre du Golfe dure depuis 41 jours. François Bédarida donne la définition d'un crime de guerre et cite plusieurs exemples. Il ajoute qu'il n'a pas d'informations précises en ce qui concerne Saddam Hussein : "...si effectivement il y a eu massacres de civils, si effectivement on a arraché des bébés de leur couveuse, là il y a crime de guerre, encore faut-il que ce soit démontré".
En Russie, un chef d'une organisation paramilitaire parle du bilan humain du groupe Wagner, une société militaire privée qui envoie des mercenaires en Syrie, après des bombardements américains en février 2018. Le ministère russe des affaires étrangères reste très secret et évoque la mort de 5 civils, alors qu'une source au sein du groupe Wagner fait état de 218 morts.
A l'occasion d'un débat sur l'équilibre nucléaire dans le monde et la menace atomique, le Général Georges BUIS développe la notion de "l'équiibre de la terreur" entretenu entre les "deux grands", dans le cadre de leur stratégie d'armement nucléaire défensif.