Interview de Golshifteh Farahani, la première comédienne iranienne a s'être rendue aux Etats-Unis depuis la Révolution islamique. Elle n'a d'ailleurs plus le droit de rentrer dans son pays. Elle explique que l'art doit servir à combattre les idées dictatoriales. A propos des 30 ans de régime islamique, elle commente : "ça suffit"...
Une aristocrate iranienne explique (visage caché) pourquoi elle a participé aux manifestations à Téhéran. Elle estime que l'Iran de Khomeiny est politiquement et socialement exactement comme l'Europe du Moyen âge. Les femmes se sentent emprisonnées avec cette dictature de religion : "il manque l'oxygène pour respirer librement " !
Autour de la question du vote de la constitution de la République islamique en Iran, reportage sur la condition féminine dans le pays. Une jeune femme affirme se sentir libre avec son tchador, qui est un "élément de fierté". Elle approuve la constitution islamique qui "redonne une dignité à la femme iranienne". Pour une autre, ce régime qui oblige à cacher son visage est rétrograde et contraire au vrai islam.
Roxane Adel Parvar, étudiante iranienne, était tout à fait d'accord avec la révolution et n'a pas participé aux manifestations contre le tchador. Mais quand on lui demande ce qu'elle fera si on l'oblige à porter le voile, se réponse fuse : "je ne reste pas en Iran". Pour l'universitaire Homah Nategh, si la lutte contre l'impérialisme est en danger parce que les femmes n'ont pas de voile, elle est "prête à en porter mille" !
Rencontre en Iran avec Nora Naraghi, championne de motocross. Elle raconte le combat qu'elle a dû mener pendant 15 ans pour avoir le droit de participer à des compétitions. La jeune sportive se réjouit de ne plus être seule dans son combat.
A la veille du vote pour l'élection présidentielle en Iran opposant le président sortant Rohani au candidat ultra conservateur Raïssi, rencontre avec Sarah, jeune étudiante qui brave l'interdit en refusant de porter le voile en pleine rue. La police des moeurs pourrait l'interpeler. C'est sa façon de manifester sa déception vis à vis du gouvernement de Rohani qui n'a pas tenu ses promesses sur la condition féminine.
Des Iraniennes manifestent quotidiennement à Téhéran, rejetant l'obligation du port du tchador et inquiètes pour leurs droits civiques sous le régime islamique. Images de cette mobilisation et interview d'une manifestante : "nous voulons être libérées" !
Focus sur l'enjeu économique de la relation entre la France et l'Arabie saoudite, autour des ventes d'armes et du pétrole. Illustration en archives et interview de Denis Bouchard, expert du Moyen-Orient.
Portrait de Mohammed ben Salmane, jeune prince héritier d'Arabie saoudite de 32 ans, qui en tant que ministre de l'Economie, de la Sécurité, et de la Défense, détient déjà quasiment tous les pouvoirs dans ce royaume féodal qu'il souhaite, apparemment, moderniser. Illustration en images d'archives, et explications de Fatiha Dazi-Henri (chercheuse à l'Institut de recherche stratégique de l'école militaire).
Sous l'impulsion du prince héritier, Mohammed ben Salmane, une véritable révolution va se produire en Arabie saoudite, avec l'autorisation donnée aux femmes de... conduire. Ce pays était en effet le dernier au monde à leur interdire de prendre le volant... Réactions de Saoudiennes à Riyad, et images d'archives du Prince avec François Hollande, sur le perron de l'Elysée.
En visite officielle en France, le prince héritier Mohammed ben Salmane a été reçu à l'Elysée par le président Emmanuel Macron, qui lui a rappelé la nécessité de stabiliser le Proche-Orient, notamment par rapport au point de divergence sur l'accord sur le nucléaire iranien, que l'Arabie saoudite veut remettre en cause, ou encore la situation en Syrie.
Explications par Olivier Da Lage, auteur de "Géopolitique de l'Arabie Saoudite", et par Clarence Rodriguez, auteure de "Arabie Saoudite 3.0, paroles de la jeunesse saoudienne ", des purges politiques organisées par le prince héritier, Mohammed ben Salmane, et des reformes amorcées, choses inédites dans ce pays ultra-conservateur qui semble vouloir moderniser un peu ses moeurs.
Deux minutes de silence ont été observées dans tous les lieux publics de Grande Bretagne en hommage à la reine mère d'Angleterre, pendant ses obsèques. Microtrottoir d'Anglais venus assister au passage du cortège et exprimant (vo trad off) leur admiration envers la défunte, alternant avec des images d'Anglais observant une minute de silence ou entamant les chants de la cérémonie.
A l'occasion du 90ème anniversaire de "Big Ben", plusieurs images de Londres, de la Tamise, du Palais de Westminster puis de l'intérieur de la Tour de l'horloge. - VG de la tour de Westminster en PP silhouette de la statue d'un cheval de bronze - Autre VG de la tour de Westminster avec en PP voitures circulant - VG en contre plongée de la tour de Westminster - GP du cadran de l'horloge vu de l'intérieur de la tour - Différents plans du mécanisme de l'horloge - GP d'une petite plaque apposée sur le bâti du mécanisme "Fixed here 1859" - GP d'une main de mécanicien tenant une très grosse clé pour le serrage des boulons - Différentes VG de Londres prises du haut de la tour de Westminster - VG de la tour de Westminster prise au crépuscule, l'horloge marquant 9 heures - GP des rouages de l'horloge - GPP d'une mappemonde - VG de la tour prise d'angle avec deux cadrans.
Au Royaume Uni, la rénovation, jugée trop coûteuse (notamment les papiers peints), du logement de fonction du ministre de la justice britannique du gouvernement Travailliste de Tony Blair, Lord Irvine, au Parlement de Westminster, à Londres suscite la polémique. Lord Irvine a été entendu par une Commission parlementaire au sujet des frais engagés pour cette rénovation. Pour Stéphen BAYLEY, décorateur et historien : "le parlement de Westminster est un trésor national".
En visite officielle à Londres, le président français Valéry GISCARD D'ESTAING s'est rendu au Palais de Westminster où il a été accueilli de manière fastieuse par le Lord Grand Chambellan et les membres du Parlement britannique pour y prononcer un discours sur l'avenir politique et économique des relations franco britanniques et la création d'un rendez-vosu annuel avec le Premier ministre britannique.
A Londres, visite de l'abbaye gothique de Westminster où sont célébrés les couronnements, les mariages et les obsèques de la famille royale d 'Angleterre depuis Guillaume le Conquérant et dont les charpentes sont également en bois comme la cathédrale Notre Dame de Paris.
Retour au Royaume Uni sur la question de la répartition du pouvoir politique à travers l'exemple de la Chambre des Lords, sénat britannique, et de la réforme législative touchant leur nomination. Entretien avec Margaret JAY, baronne de Paddington, députée travailliste, membre de la Chambre des Lords à l'origine de cette réforme.
Louis LAFORGE s'entretient dans la cathédrale de Reims avec le professeur d'histoire contemporaine Eric MENSION-RIGAU à propos de l'importance de la cérémonie du couronnement et du sacre d'Elizabeth II retransmis à la télévision en 1953. La monarchie constitutionnelle britannique est la seule monarchie actuelle comprenant un sacre, la valeur symbolique de cette monarchie est l'incarnation du consensus et de la stabilité.
Date historique, la télévision fait son entrée dans la Chambre des Communes, le parlement britannique. La Reine d'Angleterre Elizabeth II a prononcé aujourd'hui son 36ème discours du trône pour l'ouverture de la session parlementaire devant les caméras. Huit caméras automatiques ont été installées, elles sont dirigées d'une régie extérieure et leurs mouvements sont strictement réglementés pour filmer les débats des députés. Certains d'entre-eux comme Margaret THATCHER ont suivi un stage de maintien. Entretien avec John WILKINSON, député conservateur sur les raisons du retard de l'introduction de caméras pour filmer les débats parlementaires : "l'ancienne génération ne s'y intéressait pas" contrairement à la nouvelle génération de députés.