Reportage à Lyon au laboratoire P4, la plus grande installation sécurisée en Europe. Il renferme les virus les plus dangereux de la planète. Les scientifiques sont équipé d'un casque audio wi fi qui leur permet de rester connectés avec l'extérieur via une fréquence militaire. Ils travaillent habillés de scaphandres hypersécurisés. Le bâtiment, blindé, est surveillé en permanence par des agents français de l'antiterrorisme. Un commentaire sur images factuelles (les dispositifs de sécurité) alterne avec les interviews d'Hervé RAOUL, directeur du laboratoire P4 et celles de deux laborantins en situation de travail.
Le Datapen est le premier stylo connecté destiné aux diabétiques, asthmatiques et aux personnes atteintes de sclérose en plaque. Il a été mis au point par la société issoirienne BIOCORP, spécialisée depuis 20 ans dans la conception de dispositif médicaux. Explications Eric DESSERTENNE (responsable business développement Biocorp) et Jacques GARDETTE (PDG Biocorp).
Un laboratoire unique en Europe est chargé de stocker les virus les plus redoutés de la planète afin d'apprendre à les combattre. Interview du directeur technique Jacques Grange et de la directrice du laboratoire, Suzan Fisher-Hoch, pour laquelle ces recherches sont avant tout au service des patients.
Témoignage d'une infirmière sur son métier difficile mais "plus utile que d'être derrière les casseroles". Bien qu'en contact quotidien avec la souffrance et la mort, elle espère ne jamais y devenir insensible.
Témoignage d'une infirmière sur son métier, confrontée en permanence à la mort, elle n'a pas le même regard que ses amis sur la vie mais elle a besoin d'une vie sociale pour rester équilbrée.
Témoignages d'infirmières sur leur métier, sur ce qu'elles ressentent face à la souffrance et à la mort. L'une d'entre elle pense que" pour tenir le coup il faut être une folle ou une sainte".
Témoignage de plusieurs étudiantes infirmières sur un métier qui n'est pas tout à fait comme les autres, sur la manière dont elles réagissent à la souffrance et sur l'importance de la qualité des soins pour le patient.
Reportage sur la question de la grippe aviaire, avec le développement d'un vaccin pré- pandémique par le laboratoire Sanofi Pasteur de Lyon. Interviews d'Agnès Hoffenbach, responsable recherche et développement Sanofi Pasteur Lyon, et du professeur Bruno Lina, directeur du Centre national de référence de la grippe aux Hospices civiles de Lyon.
Ces dernières années, des scientifiques nous ont régulièrement prévenus : un jour, une épidémie se répandra sur la planète, et elle sera meurtrière. C'est le cas en 2005 du Professeur Jean Phillippe Derenne, l'un des plus éminents spécialistes français en matière d’infections virales et d’affections pulmonaires.
Ces dernières années, des scientifiques nous ont régulièrement prévenus : un jour, une épidémie se répandra sur la planète, et elle sera meurtrière. C'est le cas en 2005 du Professeur Didier Houssin, ancien directeur général de la Santé (2005 - 2011).
A Atlanta, il existe un laboratoire de type P4, où les virus les plus dangereux de la planète sont étudiés. Dans cet espace ultra sécurisé, les chercheurs travaillent en combinaison intégrale, scaphandre, gants ..., pour éviter tout contact avec les germes étudiés. Reportage à base d'images d'illustration
L'équipe du professeur Jean-Michel DUBERNARD a réussi une première médicale mondiale à l'hôpital Louis Herriot de Lyon en greffant les deux mains et les deux avants-bras à un homme de 33 ans qui avait été amputé après l'explosion d'une fusée artisanale. Une opération particulièrement méticuleuse qui a nécessité l'intervention simultanée de 18 chirurgiens. Le patient, peintre en bâtiment et père de deux enfants, attendait ses nouvelles mains depuis quatre ans. L'opération a duré dix-sept heures Jean-Michel DUBERNARD, chef du service urologie et transplantations : "c'est une intervention très minutieuse sur le plan de la chirurgie, mais l'acte chirurgical n'est qu'un des aspects de l'ensemble du procédé. L'immuno-suppression et la prévention du rejet sont l'essentiel de ce type de transplantation." Archives de Clint HALLAM greffé de la main il y a 16 mois qui a retrouvé de la sensibilité et parvient à écrire. Cet exploit médical a une contre-partie, un traitement anti-rejet très lourd avec à terme un risque de maladie grave. Le remède n'est-il pas pire que le mal ? C'est la raison pour laquelle le comité d'éthique a demandé à l'équipe lyonnaise de limiter les greffes aux personnes amputées des deux mains, un handicap si lourd qu'il justifie la prise de risque. Le professeur Michel MERLE, chef du service chirurgie de la main CHU de Nancy : "Ca reste une chirurgie d'exception. Il ne faut pas banaliser cet acte chirurgical, acte lourd, qui est lourd par le traitement au quotidien, lourd par les complications du traitement immuno-suppresseur. Il faut que le patient en soit informé car il y a risque d'altérer son espérance de vie." A titre expériemental, l'équipe du professeur DUBERNARD devrait réaliser cinq greffes des deux mains dans les deux années à venir. Le patient opéré se porte bien mais ce n'est que dans deux ou trois ans que l'on pourra juger de l'opportunité ou non de ce type d'opération.
La plus vieille mention du "coronavirus" dans nos archives audiovisuelles se situe en 1980. Cette année-là, le professeur Claude Sureau révélait que deux équipes de chercheurs avaient identifié un virus du type "coronavirus" comme cause de l'épidémie entérocolite survenue en 1979 aux maternités de Baudelocque et Port Royal.
Après l'annonce la semaine dernière de 43 suppressions de postes (sur 130, un tiers de l'effectif), les salariés de l'entreprise Sperian (spécialisée dans la fabrication de masques de protection) à Plaintel, dans les Côtes-d'Armor, vivent dans l'angoisse d'être sur la liste des licenciés. Les représentants syndicaux ont rencontré la direction de l'usine, sans obtenir plus d'informations sur la suite des événements. Commentaire sur images factuelles, réaction de salariés, Nadia CONAN (opératrice de conditionnement), Franck BLOT et Nadine RABET (assistants de ligne), et interviews Nadine RICHARD (déléguée syndicale CFDT), et René PERROQUIN (CFDT, Côte-d'Armor).
Depuis un an, l'usine de masques Spérian, de Plaintel (Côtes-d’Armor), a vu son carnet de commandes chuter de 80%, l'obligeant à annoncer un plan de licenciement. En cause, le non-renouvellement du contrat passé avec l’État français. Au temps de la grippe H1N1, le site doit fournir à l'État, 200 millions de masques par an.
Pour faire face à une éventuelle pandémie de grippe A, le gouvernement a commandé des masques en grande quantité. Parmi les fabricants, l'entreprise Kolmi de Saint Barthélemy d'Anjou (Maine-et-Loire). Son usine produit 700 000 masques par jour et 24 heures sur 24. Interview de Gérald Heuliez (Pdg de Kolmi).