Après une scène du tournage de son film "Violette Nozières", Claude CHABROL explique comment il choisit les comédiens pour jouer les grands et les petits rôles de ses films.
Interviewé par Catherine CEYLAC, Claude CHABROL raconte que sa mère au cours de sa grossesse a cru perdre son fils à la suite d'une asphyxie causée par un chauffe eau défectueux.
Filmés à leur domicile, le cinéaste Claude Chabrol et l'actrice Stéphane Audran plaisantent sur leur couple : "nous n'avons depuis longtemps plus rien à nous dire".
Sur le plateau d'Henry Chapier, Claude CHABROL parle des héroïnes de ses films dont "Violette Nozières" et "Madame Bovary". Il fait des films avec des femmes sur des femmes "parce qu'elles sont toujours, en naissant, dans un état de victime, avec la nécessité de survivre".
Interview de Claude CHABROL dans le décor en désordre et maculé de crème fraîche où il vient de tourner une scène, de son film "Les Godelureaux", mot dont il donne la définition.
Au cours de son entretien avec Laure ADLER, Claude CHABROL indique qu'il ne fait jamais entrer sa passion en ligne de compte lorsqu'il traite un sujet : " j'essaie de le traiter le plus froidement possible.. c'est pour ça que j'ai une folle admiration pour Lang.. c'est ce qui me plait, cette espèce de froideur analytique". Il définit son style : "mêler le subjectif et l'objectif.. ne jamais perdre la possibilité de distance, ne jamais me trouver embarqué complètement moi même (par l'histoire, par le récit) ..par souci de vérité pour éviter de dire des bêtises".
Après une scène de tournage du film "Le tigre aime la chair fraîche", Claude CHABROL parle de la mise en scène et de la conception d'un premier film "ce qui est difficile c'est de concevoir un film et de faire en sorte que la mise en scène corresponde à sa conception".
A Sardent, village de son enfance, Claude CHABROL accompagné par le journaliste Bertrand JEROME raconte comment il a créé et tenu un ciné-club avec l'aide de Georges MERCIER pendant la guerre.
Claude CHABROL évoque les théories de la Nouvelle Vague concernant la réalisation cinématographique. Il ne condamne pas systématiquement le tournage en studio, "la vérité est d'utiliser les moyens du cinéma en fonction de ce qu'on a à dire".
En octobre 1969 à Trémolat en Dordogne sur le tournage de son film "Le Boucher", Claude CHABROL évoque le choix de la Dordogne et de Trémolat pour le film. Il parle de son goût pour les tournages en province, tout en déplorant le centralisme parisien et le manque de structures cinématographiques régionales en France.
Le compositeur Michel LEGRAND enregistre son album "Legrand Big Band" à Londres. Le commentaire sur des images du compositeur au piano, en train de répéter, est suivi par une interview devant Westminster au cours de laquelle il s'exclame "Je veux que ça soit magnifique !"
Chez lui, à la campagne, Michel LEGRAND explique à Pierre BOUTEILLER qu'il a besoin de ce lieu pour écrire et comment il travaille à la composition de ses musiques de film. Équipé d'une table de montage, il peut regarder les films tout à loisir et écrire la musique sur son piano installé dans la même pièce, qui n'est autre que sa chambre.
Pour la musique de son film "Les uns et les autres", Claude LELOUCH a fait appel à Michel LEGRAND et Francis Lai. Il explique comment il a réparti le travail entre les deux compositeurs. Michel LEGRAND raconte ensuite sa rencontre avec Lelouch et Francis Lai. Leurs témoignages sont précédés d'images du tournage du film.
Jacques DEMY et Michel LEGRAND travaillent à la musique de leur prochain film, "Les demoiselles de Rochefort". Contrairement aux "Parapluies de Cherbourg", chanté d'un bout à l'autre, ce nouveau film aura des dialogues, des parties chantées et des chorégraphies. Jacques DEMY et Michel LEGRAND prennent la parole l'un après l'autre pour expliquer leur travail.
Interviewé alors que le film de Jacques Demy "Les parapluies de Cherbourg" vient de recevoir le prix Louis-Delluc, Michel LEGRAND explique que Demy et lui souhaitaient depuis longtemps réaliser un film entièrement chanté. L'interview est précédée par l'annonce du président du jury.
Cinq ans après la sortie du film "Cinq jours en juin", Michel LEGRAND explique pourquoi il l'a réalisé. À travers ses souvenirs, il démêle l'autobiographie du romanesque et exprime son amour pour le cinéma.
Sur le plateau du journal télévisé, Jamel DEBBOUZE se dit surpris par son parcours et ravi d'avoir été invité. Puis il demande à Rachid ARHAB de présenter le prochain journal de cette manière : "Bonjour, vous êtes bien sur le journal télévisé français de France 2, c'est Rachid ARHAB, y'a un problème ?"
Jamel DEBBOUZE, 19 ans, vit à Trappes, en région parisienne. Ce jeune comique se lance dans le spectacle... Dans une interview, il explique qu'il se nourrit de sa vie quotidienne pour écrire ses sketchs. Il s'agit de l'une des premières télévisions de Jamel.
Sur le plateau de l'émission, le jeune Jamel DEBBOUZE parle de l'argot et explique le principe du "veul" : le "verlan" à l'envers. Il donne quelques exemples. Ces formes de langage sont utilisées dans les cités pour se démarquer.
À la question de Paul AMAR sur les raisons de son succès, Jamel DEBBOUZE répond "Parce que je suis beau gosse". Il explique ensuite qu'il est toujours surpris par son succès et par la réaction du public, puis il parle de Trappes, la ville où il habite.