Acteur et humoriste, Jean Yanne est connu pour son esprit caustique et anticonformiste. On le retrouve ici sur le tournage du film Le Boucher à Abbeville et dans divers interviews où il parle de ses sketches, de l’humour et de l’influence d’Yves Robert dans sa carrière. Il s’exprime sur le festival de Cannes, Chabrol et Godard avec qui il a tourné.
Jean Yanne
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Durant une semaine, le tournage du film "Je règle mon pas sur le pas de mon père" se déroule à Abbeville (Somme). Après quelques plans du tournage auquel participe Jean YANNE, Guillaume CANET, Yves RENIER et Laurence CÔTE, interviews de Emmanuel LEGRAND (directeur de production) et Jean YANNE (acteur). Jean YANNE, acerbe, confie qu'il est très heureux que le tournage ne dure que quelques jours et que ce serait beaucoup plus dur s'il devait rester plus longtemps à Abbeville (...), puis il évoque son rôle de "salopard". En alternance avec son interview, images de Jean YANNE signant des autographes et essayant des lunettes chez un opticien.
Interviewé sur le plateau de Daniel BILALIAN, à l'occasion de la sortie de son film "Liberté, Egalité, Choucroute", Jean YANNE, réalisateur, évoque la nécessité de désacraliser l'institution politique et de tourner en ridicule les politiciens : "Il faut désacraliser les institutions politiques et ridiculiser un peu les hommes politiques... Il ne faut pas apporter un trop grand respect aux hommes politiques parce qu'on dépend d'eux... Il faut donc quand même que l'on résiste un peu..."
Sur le plateau de Claude SERILLON, Jean YANNE, à l'occasion de la sortie d'un livre, évoque les leaders d'opinion qui, selon lui, ne font que tromper le peuple crédule : "Ils savent très bien que les gens au courant ne les suivent pas, mais ils s'en foutent car ils sont du même bord, en revanche, les petites gens, eux, vont y croire encore... Les gens croient à la Politique comme on croit aux prédictions..."
Jean YANNE, qui vient de tourner sous les ordres de Jean-Luc GODARD dans le film "Week-end", évoque le rapport particulier que le metteur en scène entretient avec ses acteurs : "Les comédiens, c'est un peu du bétail, il leur dit d'aller à gauche, d'aller à droite, d'ouvrir une porte... Il se sert de nous... Ce qui est très bien car on va voir un film de Godard, on ne va pas voir untel ou untel dans un film de Godard..."
Interviewé à Cannes, Jean YANNE pose son regard acerbe sur le festival : "Le festival ne m'intéresse pas en soi... Médailles, décorations, flashes, photographes, starlettes qui se trempent les pieds dans l'eau, je ne trouve pas ça intéressant... C'est Guignol, c'est n'importe quoi, on le sait bien... Ca fait longtemps que le festival vit sur une réputation bidon..."
A l'occasion du succès de son 1er film en tant que réalisateur, "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", Jean YANNE parle du rire et de l'humour comme moyen de "dénoncer" certaines choses : "Le rire est une condition sine qua non... Quand on veut dans un film mettre le doigt sur un certain nombre de problèmes particuliers, on tombe très vite au cours du soir, on devient très vite le Monsieur docte.. Il faut donc une action parallèle, une action sérieuse et une action comique..."