Animateur, producteur de télévision, directeur de journaux, Philippe Bouvard est l'une des grandes personnalités des médias français. Il animera l'émission culte Les Grosses Têtes durant presque 40 ans.
Philippe Bouvard
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Philippe BOUVARD à propos de son livre "Madame n'est pas servie", parle des amours ancillaires et des mariages entre les employées de maison et leurs patrons.
Philippe BOUVARD évoque François Mitterrand qui partageait avec lui l'amour de Jules Renard. Alors qu'ils n'appartenaient pas du tout à la même famille politique, François Mitterrand lui a offert des oeuvres de cet auteur qu'il ne possédait pas, accompagnées d'une lettre manuscrite, ce qui l'a beaucoup touché.
Le quotidien France Soir quitte les vieux locaux de la rue Réaumur pour des bureaux neufs rue de Bercy.
- Interview de Philippe BOUVARD, directeur du journal, sur les raisons de ce déménagement et la modernisation du journal grâce à l'informatique.
Philippe BOUVARD évoque les voitures des années soixante, les "belles américaines" : "on ne lésinait pas sur la tôle, les peintures, les chromes... c'étaient des voitures extraordinaires... elles étaient inusables...on pouvait dormir, faire un tas de choses dans les voitures... c'étaient des garçonnières roulantes. Il y avait des préoccupations esthétiques... ça n'était pas toujours du meilleur goût européen..."
Aujourd'hui, la voiture "n'est plus un véhicule de rêve, c'est un engin pour se déplacer."
Philippe BOUVARD indique le montant de ses impôts mais se dit "moins inquiet quand on le prive de 10 % supplémentaires de son superflu que quand on retire à d'autres 3% de leur nécessaire".
Dans son livre "Cent voitures et sans regrets" Philippe BOUVARD parle des voitures de série qu'il affectionne, car elles contribuent à une totale indépendance de leur propriétaire.
A propos de la parution de son livre "Joueurs mes frères, Philippe BOUVARD parle du jeu, tradition familiale. Il a joué à la belote dès l'âge de 5 ans. Il n'est pas honteux d'être joueur, mais il n'en est pas particulièrement fier.
Dans son autoportrait, Philippe Bouvard nous montre quelques aspects de sa vie de tous les jours, notamment à la télévision où il anime l'émission "L'huile sur le feu".
Philippe BOUVARD s'apprête à participer à la demi-finale du championnat d'orthographe : "Mon seul atout aujourd'hui c'est de ne pratiquer que le français".
Philippe BOUVARD essaie d'être un grand-père plus attentif et plus disponible qu'il n'a été un père disponible : "mes enfants ont grandi sans que je m'en aperçoive et aujourd'hui, je fais un transfert... et plus ils sont petits, plus je les aime..."
Philippe BOUVARD raconte comment il s'est fait agresser un jour par un homme qui a tiré sur lui avec un pistolet à grenaille. Cet homme lui en voulait parce qu'il pensait que Philippe Bouvard avait posé des micros chez lui afin de l'espionner pour le compte du RPR. Cette agression lui a valu une nuit d'hôpital et des points de suture.
Philippe BOUVARD parle du journalisme : il a débuté à la "communale", a ensuite créé un journal au lycée et un autre quand ila fait son service militaire. Il explique combien il a été heureux de s'asseoir à la direction de France Soir dans le fauteuil de Pierre Lazareff, l'homme qu'il avait le plus admiré. Ses fonctions lui ont donné d'immenses satisfactions. C'était il y a 25 ans et il est toujours à France Soir.
Après 37 ans, Philipe BOUVARD a animé sa bande de Grosses têtes pour la dernière fois. Alternance d'images du journaliste sortant d'un voiture et interviews de Bernard MABILLE, humoriste et de Vincent PERROT, animateur radio et de télévision.
Philippe BOUVARD parle de l'incidence de Mai 68 sur son travail de journaliste : "J'ai changé mes sujets et mes angles... La société a supprimé les mondanités et je m'en suis réjoui... Je ne pouvais pas m'abstraire de la confrontation d'idées autour des grands problèmes... Je n'ai pas honte du faire du badin, mais j'aurais un peu honte aujourd'hui de ne faire que du badin".
Philippe BOUVARD parle des régimes alimentaires et des raisons pour lesquelles il mange (trop) : "dans les restaurants, faire plaisir aux métiers de bouche..."