Georges Simenon (1903-1989), est un des plus grands écrivains belge du XXe siècle. Célèbre pour sa très riche série des Maigret, Simenon a également écrit de nombreux romans adaptés au cinéma.
Georges Simenon
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Pierre DUMAYET interroge Georges SIMENON sur l'affiramtion selon laquelle il tirerait une importante partie de son inspiration de ses souvenirs personnels. L'écrivain confirme cette affirmation et cite un exemple, tandis que le critique littéraire André PARINAUD le décrit comme une "éponge", capable d'enregistrer le plus minime détail présent dans son environnement.
Claude Chabrol exprime son admiration pour l'oeuvre de Georges Simenon et évoque ses conversations avec l'écrivain, qui lui reprochait de faire films avec des intrigues trop compliquées.
Georges SIMENON décrit les raisons qui l'ont poussé à cesser d'écrire des romans. Ressentant le besoins de s'exprimer il a cependant décidé d'enregistrer ses pensées et réflexions sur un magnétophone. Il explique ne jamais avoir évoqué son personnage fétiche Maigret ni d'ailleurs le moindre élément sur la littérature durant ces enregistrements.
Georges SIMENON refuse la notion d'intelligence pour un écrivain. "Un romancier n'est pas du tout nécéssairement un homme intelligent. Au contraire, je crois que moins il est intelligent plus il a des chances d'être romancier".
Dans son bureau du château d'Echandens en Suisse, Georges SIMENON répond à Roger STEPHANE sur la génèse des "MAIGRET".
Georges SIMENON explique comment il a choisi de passer au roman policier en tant que "roman semi-littéraire" et pour la facilité d'écriture. Il avait besoin, dit-il, "d'un meneur de jeu" et c'est pour ça qu'il a créé MAIGRET.
Georges SIMENON explique la différence entre la construction narrative des Maigret, dont l'écriture est dictée par les règles du roman policier, et l'écriture de ses romans qu'il décrit comme "durs" qui lui permettent de se libérer de toute contrainte.
Bernard PIVOT interroge Georges SIMENON sur les raisons de la plublication de "Mémoires intimes", qu'il juge très sombres. L'écrivain explique que le suicide de sa fille Marie-Jo l'a profondément marqué, lui qui avait consacré toute son attention à l'éducation de ses enfants.
Georges SIMENON explique écrire désormais les Maigret pour se détendre "c'est un petit peu comme si je faisais des gammes sur le piano". Selon lui, le genre du roman policier est davantage une appelation commerciale "une marchandise". Raison pour laquelle il s'est lassé d'en écrire.
Dans son bureau du château d'Echandens près de Lausanne, Georges SIMENON répond à Roger STEPHANE sur l'apparition de son besoin d'écrire.
Georges SIMENON situe son besoin d'écrire vers l'âge de 12 ans au moment où il a senti qu'il était contre son mileu tout en y appartenant. Il déclare qu'il ne voulait pas finir "victime" comme les siens et que l'écriture était le seul moyen pour lui de s'en sortir.
Dans le bureau de son château d'Echandens près de Lausanne, Georges SIMENON répond à Roger STEPHANE en déclarant avec véhémence qu'il "n'est pas un cas". Il cite d'autres écrivains aussi prolixes que lui. Il se définit comme un romancier uniquement, "un artisan... qui perfectionne son outil au jour le jour". Il explique exactement ce qu'il entend par romancier.
Paul GIANNOLI s'entretient avec Georges SIMENON, installés dans le séjour de sa petite maison de Lausanne.
L'écrivain s'exprime sur les femmes dont il déclare "être amateur" depuis l'âge de douze ans. Il dit qu'il a "toujours été obsédé par les femmes" et que sa dernière compagne Theresa représente la femme qu'il cherchait. Il explique ce qu'il entend par "femme naturelle".
Dans son bureau du château d'Echandens près de Lausanne, Georges SIMENON répond à ROGER STEPHANE sur ce qu'il appelle les "petites gens".
Georges SIMENON pense qu'il appartiendra toujours à ce milieu et qu'il en a gardé les réflexes. Il définit les petites gens comme croyant à tout ce qu'on leur a appris et passant leur vie à vouloir bien faire.
ITW de Georges SIMENON, assis à son bureau (vraisemblablement dans sa maison d'Epalinges en Suisse), fumant sa pipe. Il termine "Le chat" en abordant les étapes de correction : "étape la plus dure". Il s'agit de son 190ème roman. Il écrit habituellement au crayon mais ce dernier a été directement tapé à la machine : "rythme différent à la machine : plus rapide - la pensée suit le rythme". Il déclare que "Le chat" n'est pas un MAIGRET mais un "roman très dur".
Dans un square de Lausanne Georges SIMENON décrit l'une de ses manies d'écrivain : l'usage d'enveloppes jaunes pour écrire les premiers éléments de son roman en gestation que sont : le titre, le nom des personnages et leurs liens de parenté ainsi que l'ensemble de leurs caractéristiques telles que leur âge ou leur adresse.
Georges SIMENON décrit la répartition de son temps d'écriture durant l'année, expliquant ne mobiliser qu'une quinzaine de jours par romans pour un total d'environ trois ou quatre romans écrits par an.