Pratiques de l'homéopathie en France. Une adepte montre les granules d'homéopathie qu'elle avale régulièrement. Dans les locaux de la firme "Biron", illustration en images des différentes étapes de fabrication des granules d'homéopathie dans les usines de Strasbourg : réception des plantes séchées, macération en fûts, dilution en laboratoire de la teinture mère, chaine d'emballage des granules. Un responsable du laboratoire explique qu'on ne sait pas comment fonctionne les dilutions.
Sur des infographies et des images d'illustration, le journaliste Guy SARTHOULET explique comment agit l'homéopathie et comment sont fabriqués les médicaments. L'interview du docteur Pierre Barbier qui évoque ce que l'on peut soigner avec l'homéopathie, complète cette présentation.
A Gradignan, les locaux d'un laboratoire français d'homéopathie viennent d'être inaugurés, signe d'un intérêt de la population pour cette thérapeutique. Le reportage propose la visite des locaux des laboratoires Boiron, avec off des explications sur les principes des traitements homéopathiques à l'aide de l'exemple de l'angine. Cette médecine soigne l'individu dans sa totalité et non la maladie.
Le laboratoire de Gradignan emploie 39 personnes et dessert 9 départements. On y stocke les préparations industrielles et on y réalise les prescriptions qui ne peuvent l'être à la maison mère de Lyon pour des raisons de délais. On y assure aussi la distribution aux 380 pharmacies de la région bordelaise, une des régions où l'homéopathie est la mieux représentée en France.
Interview du Docteur Jean BOIRON, PDG des laboratoires : "il y a une augmentation régulière de l'homéopathie, de l'intérêt que les malades apportent à cette thérapie douce non iatrogène, avec une demande de plus en plus grande, ainsi que du corps médical dans son ensemble et des milieux scientifiques. C'est une thérapeutique scientifique. Voir d'ailleurs l'ouvrage "L'Homéopathie : Médecine de l'expérience" de Denis Demarque. En effet, toute l'homéopathie repose sur l'expérimentation, depuis l'essai des substances médicamenteuses chez l'homme sain."
L'expansion que connaît cette entreprise depuis 50 ans repose sur une politique rigoureuse de qualité, sur une recherche scientifique et chimique, car ce qui a freiné le développement de cette thérapeutique, c'est son action à doses infinitésimales qu'on lui conteste. Ce laboratoire a contribué à démontrer sa valeur scientifique.
Huitième Salon des "Médecines douces" à la Porte de Versailles.
- Plans des visiteurs expérimentant les différentes méthodes proposées : homme allongé sous les tubes métalliques d'un pyramidologue ; femme enfilant un filet sur sa tête ; application d'une roulette (?) sur le crâne d'une visiteuse ; explications d'un exposant asiatique à son [plan américain] tient. Interview des visiteurs ci-dessus sur les effets ressentis.
- Exposante sautant sur un trampoline en expliquant que son appareil est utilisé par la Nasa.
- Interview du docteur René Louis, Président de l'Ordre des médecins : "La médecine n'a pas à être douce ou dure, elle doit être humaine et efficace".
- Autres démonstrations de "médecines douces" dans le Salon : passage de roulettes de bois sous les pieds et dans le dos d'un patient ; massage d'un autre.
- Interview de Jean-François Girard, Directeur Général de la Santé : "Sur les 34 techniques (de médecine douce), aucune n'est évaluée sérieusement. Si certaines ont fait leurs preuves, comme l'acupuncture, d'autres sont de véritables escroqueries".
- Reflet du journaliste dans une petite boîte dont le fond est un miroir et les côtés portent l'inscription "Dites : je m'aime".
Quatre Français sur dix ont recours aux thérapies dites "alternatives" pour prendre soin de leur santé. Une tendance qui a fait bouger les lignes au sein de la médecine classique, puisqu'elle n'hésite plus à ouvrir ses portes à ce type de disciplines.
Les médecines alternatives à la médecine classique telle que l'hypnose ou l'auriculothérapie, peuvent être pratiquées par des médecins généralistes et sont enseignées dans des universités de médecine.
Le docteur Grégory TOSTI médecin généraliste et hypnothérapeute soigne par hypnose sa patiente Valérie MARTIN qui souffre de douleurs du dos que les médicaments n'arrivent plus à calmer.
Elle réagit à cette première séance : "oui, très détendue, c'est très agréable."
Pour ce médecin, pas d'ambiguité, l'hypnose ne remplace pas la médecine classique : "l'hypnose est un outil riche à utiliser en complément d'une prise en charge médicale".
Du cabinet des généralistes aux grands services hospitaliers, les médecines alternatives gagnent du terrain. A l'Institut Gustave Roussy on propose aux patients qui souffrent des conséquences d'une chimiothérapie des séances d'auriculothérapie. Une patiente d'auriculothérapie parle du soulagement de sa douleur : "je me sens mieux. Je me sens bien."
Etiopathie, acupuncture, aromathérapie, près de la moitié des généralistes déclarent aujourd'hui recourir à ces pratiques non reconnues par l'assurance maladie et pourtant enseignées dans les plus grandes facs de médecine. Depuis peu, Montpellier, la plus ancienne, forme ses étudiants à l'idéogramme, la médecine chinoise.
Le docteur Alain DJEMAA, médecin généraliste : "je ne vais pas dire à tous mes patients j'arrête de vous donner des médicaments des laboratoires et on fait tout à la chinoise. Mais pas mal de mes patients apprenant que je fais cette formation me demandent quand pourrez-vous nous soigner comme ça."
Ces formations débouchent sur un véritable diplôme universitaire, la solution pour encadrer ces médecines différentes qui attirent encore trop souvent les charlatans.
Reportage sur la florathérapie à travers l'usage des fleurs de Bach. Description des principes de fabrication de ces élixirs floraux avec Pascale MILLIER, directrice scientifique du laboratoire DEVA, qui prend en exemple les vertus du bouton d'or. Exemple d'une application des fleurs de Bach, avec Françoise BARONNAT, ostéopathe, conseillère en élixirs floraux, qui décrit comment elle met à profit cette méthode pour aider les sportifs souhaitant se dépasser.
Séance de magnétisme filmé dans le cabinet d'un thérapeute. Interview de la patiente et du thérapeute qui explqiue que la thérapie par magnétisme se vend moins que les thérapies asiatiques tel que le Taï Chi ou Reiki.
Le docteur Roger Dalet se livre à une séance de digitopuncture sur plusieurs patients. A l'aide de sa technique d'imposition des doigts à des endroits névralgiques, le médecin montre les pressions à exercer soi-même pour soigner le mal de gorge, les maux de dents, la grippe, la crise de foie, l'ivresse, le hoquet, les maux de tête, l'insomnie.
Illustration d'un traitement en mésothérapie sur un sportif de haut niveau, un basketteur touché à l'épaule. Son médecin le soigne par mésothérapie en lui injectant à l'aide d'un pistolet dans la zone douloureuse en expliquant que les principes d'action n'ont pas été prouvés scientifiquement. Un sprinteur témoigne en expliquant que le traitement a été bénéfique pour un de ses genoux douloureux.
Dans plusieurs villes bretonnes, des conférenciers organisent des réunions sur la méditation transcendantale. C'est une médecine qui a donné des résultats là ou la médecine traditionnelle a échoué comme pour le stress par exemple. Présentation de "L'Ayurveda", une médecine venue d'Inde.
En laboratoire, les différents traitements des algues pour en retirer des produits de transformation utilisés notamment pour l'algothérapie (ou la santé par les algues).
Les algues sont récoltées, préparées (broyage, macération), et utilisées pour des soins (cures marines). Les vertus des algues : relaxation, anti-stress. Dans un centre de cure à Trouville, des clientes sont traitées par algothérapie : bains, application par enveloppement, douches, massage. Une cliente explique qu'elle suit sa cure pour son bien-être, se détendre.
Séance de soin par magnétisme effectué par un premier praticien qui explique qu'il effectue "une démarche spirituellle", "qu'il guérit par ses mains qui sont un véhicule pour des forces supérieures à nous". Un deuxième guérisseur pratiquant le magnétisme effectue lui aussi une séance de magnétisme sur une patiente.
Présentation des apports de la sophrologie avec un thérapeute de la discipline, gilles Bosc. Séance et exercices de concentration face à un patient, un musicien professionnel. Le praticien explique que ses techniques permettent de "réharmoniser le corps"
Enquête sur les conditions de travail des chercheurs. Reportage tourné à lInstitut Gustave Roussy de Villejuif : Monsieur ARREL, maître de recherches travaillant sur le cancer, définit le métier de chercheur et s'exprime sur les conditions matérielles propres à cette profession.
Reportage à Rishikesh, sur les contreforts de l'Himalaya, où un ancien palais de Maharadjah a été transformé en véritable temple du bien-être : un spa ayurvédique. L'ayurveda est une médecine traditionnelle originaire de l'Inde. Elle prend en compte les trois dimensions de la santé : le mental, le physique et le spirituel. Grâce à la pratique du yoga et à des massages traditionnels, les patients retrouvent bien-être et sérénité. Le commentaire sur des images factuelles alterne avec l'interview du docteur C. SREENARAYANAN, médecin ayurvédique, de Lhamo, responsable des soins tibétains, de Mark SANDS, directeur du Spa - Hôtel Ananda et d'une patiente.
Présentation du dépistage et des différents traitements du cancer (radium, cyclothérapie, chirurgie, bombe au colbalte) au sein du centre Gustave Roussy, à Villejuif.
Des chercheurs britanniques exhument le corps d'une victime de la grippe espagnole pour faire un prélèvement d'échantillons de poumon et décoder l'empreinte génétique du virus. Objectif : trouver un vaccin contre la grippe A. Interviews de David Marlow (conseiller municipal de Twinckenham) et de Mike Smith (médecin généraliste).
L'institut européen de téléchirurgie a ouvert à Strasbourg et permettra de réaliser des opérations chirurgicales à distance. Commentaire sur images d'une opération de téléchirurgie en alternance avec l'interview de He"rvé MAISONNEUVE, directeur médical et de Jacques MARESCAUX, directeur de l'institut européen de téléchirurgie.
Interview de Jean François LABARRE, dir. CNRS à l'université Paul SABATIER, à Toulouse, à propos de la découverte de molécules capables de combattre les cellules cancéreuses.